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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#43663
J'étais avec elle depuis un an. Elle venait de me présenter à ses parents dans son pays d'origine, il y'a moins d'un mois et nous devions partir en week-end dans 3 semaines.

Elle avait fait des investissements pour notre confort lorsque l'on dort chez elle (je l'avais vu la semaine d'avant).

Une semaine après, je l'appelle, elle ne répond pas. Elle me rappele le lendemain. Je ne réponds pas et l'appele le soir (un vendredi). Nous discutons, elle est propose qu'on se voit le dimanche après-midi. Je refuse me disant que voir sa copine juste un après-midi à l'heure du goûter, c'est trop peu.

Je lui propose qu'on se voit le soir après le travail (elle terminait à 23 heures) et là, elle m'annonce qu'elle va à une soirée salsa. Le lendemain, elle va à un anniversaire. Donc elle n'est libre que le dimanche.

Sentant qu'elle est moins dispo depuis quelques temps, je lui demande du tac-au-tac: "j'ai l'impression que tu n'as pas trop envie de me voir ces derniers temps et même que tu cherches ailleurs".

Elle confirme, puis me dit "je dois retourner au boulot".

Je tombe de très haut, pendant deux heures c'est l'enfer. Je lui propose de la voir après son boulot qu'on discute par SMS. Elle m'appele et m'annonce "je me sens bien avec toi, mais c'est pas le grand amour, ce n'est pas la passion".

Je tente de lui expliquer qu'après un an, être bien ensemble c'est ça l'amour.

Elle me dit qu'elle m'aime mais pas d'amour. On décide de se revoir le dimanche pour se rendre nos affaires. Elle de son côté appelle plusieurs de mes amis (dont ma soeur) en leur disant que c'est finit entre nous, mais qu'elle veut rester amie avec eux.

Je la vois le dimanche, je joue le mec jovial et sympa, bien que triste. Elle pleure quand je lui rappelle nos souvenirs communs, me dit qu'elle "me voyait comme le père de ses enfants", qu'elle pensait que "ce week-end ensemble pourrait tout arranger", mais que voilà c'est fini.

On se quitte avec beaucoup d'affection. Mais ses phrases m'ont ébranlé, je me dis que c'est rattrapable, je l'appelle deux jours plus tard et lui propose un restau qu'elle accepte.

On se voit le soir. J'achète des fleurs, elle les voit et m'arrête de suite en me disant que notre rupture est définitive. Nous dînons, elle ne m'explique toujours pas réellement pourquoi elle n'a plus de sentiments amoureux en pleurant.

Nous décidons de nous donner mutuellement des nouvelles dans un mois (trois semaines maintenant).

Or, je n'arrive pas à m'y faire. Je me dis que c'est rattrapable, qu'elle va revenir, je déprime.

Je me rends compte que j'étais amoureux, que mes soucis, m'ont peut être rendu moins à son écoute. Nous avons 7 ans de différence d'âge et je suis bavard et expansif alors qu'elle est effacée.

Je sais que j'ai merdé en ne sachant pas l'écouter suffisamment, mais je ne me rappelle pas non plus de signaux de rupture de sa part. Cela me semble si soudain.

De mon côté, je n'ai sûrement pas su consacrer assez d'attention à ce qu'elle avait en tête, mais je faisais attention à elle, l'aidant dans ses études par exemple.

Je souffre terriblement. J'attends son retour avec angoisse. Il va falloir que je joue le "bon copain" alors même que je me rends compte de certaines de mes erreurs.

De ras le bol, je lui rends un livre ainsi que trois lettres écrites pendant les trois semaines de séparation, la première, "j'ai merdé" (=autodépréciation), "on s'est raté" (=abdication?) et une dernière "j'ai besoin de temps, de ne plus te voir que comme un joli souvenir et pas comme une plaie béante".

C'était il y a 18 jours, elle ne m'a pas contacté depuis 41 jours. Dur dur.
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#43702
Ton histoire me touche, probablement parce que j'ai eu droit à la même réplique qui tue: "Je ne me sens pas amoureux de toi".

Je comprends comment tu peux te torturer à essayer de comprendre où, quand, comment et pourquoi la faille a eu lieu. Comment tu peux te sentir responsable et impuissant à la fois.

C'est difficile...

On s'en reparle!

Tiens bon!!
#43793
Les gens, de nos jours, ils bâtissent leur relation sur des sentiments. Autrement dit, leurs sentiments sont souvent le seul et unique baromètre de leur amour...

Le problème là-dedans, c'est que des sentiments, ça fluctue, ça bouge, ça change, ça vient, ça part, ça revient... Et c'est bien comme ça!

En fait, je crois qu'il ne faut pas se laisser "mener" par nos sentiments. Si c'est vrai que c'est un bon indicateur de notre état (besoins comblés ou non), on doit en tenir compte mais avec détachement.

Anyway, l'amour, c'est beaucoup plus qu'une histoire de sentiments...
C'est un don de soi, un DÉPASSEMENT de soi. À la limite, je dirais que l'amour vrai, on le FAIT, on le fait vivre dans l'action, par nos comportements.
#44113
Bienvenue aroyja

Désole que pour toi que ça se passe de cette manière, comme pour tellement d'autres. Je te souhaite beaucoup de courage en ces temps difficiles. Je voulais également rebondir sur le message de michelle :
michelle a écrit :Les gens, de nos jours, ils bâtissent leur relation sur des sentiments. Autrement dit, leurs sentiments sont souvent le seul et unique baromètre de leur amour...

Le problème là-dedans, c'est que des sentiments, ça fluctue, ça bouge, ça change, ça vient, ça part, ça revient... Et c'est bien comme ça!

En fait, je crois qu'il ne faut pas se laisser "mener" par nos sentiments. Si c'est vrai que c'est un bon indicateur de notre état (besoins comblés ou non), on doit en tenir compte mais avec détachement.

Anyway, l'amour, c'est beaucoup plus qu'une histoire de sentiments...
C'est un don de soi, un DÉPASSEMENT de soi. À la limite, je dirais que l'amour vrai, on le FAIT, on le fait vivre dans l'action, par nos comportements.
Je crois, Michelle, que ce que tu dis ici est d'une importance capitale, que c'est une idée que je n'ai pas encore lue sur le forum (ou bien je suis passé à côté) et que si les gens l'appliquaient dans leurs relations, il y aurait nettement plus de secondes chances avec plus de sorties heureuses de crises et moins de "dommages collatéraux".

Avec cette philosophie, au moins on ne brise pas tout à la première déprime et si on s'en sert comme indicateur comme tu l'écris très justement, voilà même qu'on transforme la crise en quelque chose d'utile pour faire le point sur les attentes respectives des partenaires... Parce que quand on s'est aimés bien et fort et qu'on s'est respectés tout le long du chemin, qu'on connaît l'autre et qu'on sait intimement que c'est quelqu'un de bien, pourquoi croire que tout est forcément perdu ? Pourquoi chercher ailleurs ce qu'on a déjà trouvé et ne pas s'employer à le faire renaître ? Et au pire, si les sentiments ne reviennent vraiment plus, il sera toujours temps de se dire au revoir.

J'aurais tellement, tellement aimé que la mienne le réalise.
#44118
C'est le problème pour mon cas ici d'ailleurs, je lui ai demandé pourquoi ne pas essayer de faire renaitre notre histoire au lieu de vouloir en commencé une autre, sa réponse m'a mis sur le cul, tout simplement elle m'a dit parceque j'ai pas envie, je lui avais donné tout les arguments que michelle à citer mais rien a changer!
#44138
Salut Spirit

Je sens l'anéantissement dans tes mots quand tu dis "j'aurais tellement aimé que la mienne le réalise". Ça me touche beaucoup. (Décidément, je suis le genre de fille qu'on touche lol)

Je crois qu'on tombe tous dans le piège de croire que sentiments amoureux = amour vrai. Et qu'on est forcé un jour de remettre cette croyance en doute quand on vit une rupture malgré la présence d'un sentiment amoureux. On réalise que ce n'est pas suffisant...

J'ai envie de t'écrire quelque chose. Catherine Bensaid, psychanalyste, s'est inspirée des philosophes antiques, qui symbolisaient les niveaux de conscience par une échelle, pour définir les différents degrés de l'amour.


L'échelle de l'amour


On peut évoluer sur une "échelle de l'amour": plus amical, tendre ou passionné selon les heures, puis selon les années. L'amour véritable se situe ds la qualité de la relation à l'autre, qd on n'est plus objet de ses sentiments ni de ceux de son partenaire, mais sujet. De l'amour dévorant à l'amour vrai, voici les sept étapes vers l'amour vrai.


Porneia (du grec pornê, « prostituée »)
L’amour est dévorant, comme celui du bébé, passif et dépendant, pour le sein de sa mère : on attend de l’autre qu’il nous « nourrisse ». En prenant conscience de la demande de ce « bébé » en nous, il devient possible de passer à un amour adulte, qui « croque la vie ».

Pathos (« souffrance, passion » en grec)
L’amour est passionné, possessif. « Je veux tout de toi tout de suite. » Il s’agit d’une demande inquiète et obsessionnelle, car très vite on « en veut » à l’autre. Les reproches remplacent les mots d’amour. Cette passion réveille des sensations enfantines d’impuissance, d’abandon… dont il serait bon de se libérer pour atteindre un amour qui aime l’autre tel qu’il est.

Eros (« désir des sens » en grec)
L’amour est désir. L’autre est si beau, il rend la vie si belle ! Mais dès qu’il sort de cette illusion de perfection, on ne l’aime plus. L’amour véritable commence après ces premières désillusions. Dès lors, nous avons le choix : retomber dans l’amour malheureux et aveugle, demeurer dans un érotisme pulsionnel, sans partage, ou s’ouvrir à l’engagement d’une relation riche et harmonieuse.

Philia (« amitié » en grec)
L’amour est amical, non parce qu’il exclut le désir, mais parce qu’il apprend à le découvrir, de part et d’autre, et à le dire. Afin que chacun puisse l’entendre et s’entendre.

Storge (« amour familial » en grec)
L’amour est tendresse. Pas seulement douceur, mais aussi tension : tendre vers l’autre, être attentif, attentionné…

Charis (« grâce, faveur » en grec)
L’amour est grâce. Le bonheur d’être ensemble est un cadeau. Cet accord profond permet d’être pleinement l’un avec l’autre. Le quotidien prend toute sa saveur, se teinte de cette folie qui nous permet d’élargir l’horizon, d’aller vers l’inconnu.

Agape (« amour divin » en grec)
L’amour est don. C’est la part inconditionnelle de l’amour. Là s’ouvre la porte de l’amour véritable, qui est une œuvre à accomplir. Des amours malheureuses, des instants malheureux peuvent donner le jour à un amour vrai, qui se vit dans la réalité qu’il transforme. L’amour véritable ne touche-t-il pas à l’inouï, à l’infini ?

Source: http://www.psychologies.com/cfml/articl ... fm?id=9839


Je vous envoie tous plein d'amour!

Michelle
#44160
Spirit a écrit :Bienvenue aroyja

Désole que pour toi que ça se passe de cette manière, comme pour tellement d'autres. Je te souhaite beaucoup de courage en ces temps difficiles. Je voulais également rebondir sur le message de michelle :
michelle a écrit :Les gens, de nos jours, ils bâtissent leur relation sur des sentiments. Autrement dit, leurs sentiments sont souvent le seul et unique baromètre de leur amour...

Le problème là-dedans, c'est que des sentiments, ça fluctue, ça bouge, ça change, ça vient, ça part, ça revient... Et c'est bien comme ça!

En fait, je crois qu'il ne faut pas se laisser "mener" par nos sentiments. Si c'est vrai que c'est un bon indicateur de notre état (besoins comblés ou non), on doit en tenir compte mais avec détachement.

Anyway, l'amour, c'est beaucoup plus qu'une histoire de sentiments...
C'est un don de soi, un DÉPASSEMENT de soi. À la limite, je dirais que l'amour vrai, on le FAIT, on le fait vivre dans l'action, par nos comportements.
Je crois, Michelle, que ce que tu dis ici est d'une importance capitale, que c'est une idée que je n'ai pas encore lue sur le forum (ou bien je suis passé à côté) et que si les gens l'appliquaient dans leurs relations, il y aurait nettement plus de secondes chances avec plus de sorties heureuses de crises et moins de "dommages collatéraux".

Avec cette philosophie, au moins on ne brise pas tout à la première déprime et si on s'en sert comme indicateur comme tu l'écris très justement, voilà même qu'on transforme la crise en quelque chose d'utile pour faire le point sur les attentes respectives des partenaires... Parce que quand on s'est aimés bien et fort et qu'on s'est respectés tout le long du chemin, qu'on connaît l'autre et qu'on sait intimement que c'est quelqu'un de bien, pourquoi croire que tout est forcément perdu ? Pourquoi chercher ailleurs ce qu'on a déjà trouvé et ne pas s'employer à le faire renaître ? Et au pire, si les sentiments ne reviennent vraiment plus, il sera toujours temps de se dire au revoir.

J'aurais tellement, tellement aimé que la mienne le réalise.
tellement vrai ... Je me retrouve dans ces mots ...

J'aurais tant aimé
Que ma bien aimée
Nous donne une chance ...