- 15 nov. 2008, 22:22
#38960
Et ça va comme suit.
Nous nous sommes rencontrés en 2005, dans le cadre de nos études. Il a 24 ans et j'en ai 25. Je ne le trouve pas attirant au départ. Puis, après plusieurs sorties ensemble, je tombe littéralement en amour avec lui. Lui aussi?
On rigole beaucoup. Le courant passe. Amour pour les arts, la même musique, la psycho, la spiritualité, l'évolution... Et le sexe est délicieux.
Mais rapidement, j'ai souffert. J'ai souffert de son absence. De son désir d'être seul souvent pour créer ou passer des heures devant son ordinateur. De ses doutes et rationalisations. De savoir son ex encore présente dans son coeur. De sa peur.
Il me dit qu'il n'est pas en amour avec moi. Ça me tue. Après quelques mois d'acharnement, je lui dis "décalisse" avec tout amour.
Deux ans passent. Je ne le revois qu'une fois lors d'une soirée chez des amis communs. À ce moment, je suis en couple avec un ami de longue date... Un gars pour qui je n'éprouve pas vraiment de désir sexuel ni de sentiments amoureux mais avec qui il est agréable et facile de vivre au quotidien. J'évolue spirituellement d'une façon exponentielle. Puis ce garçon me laisse, expliquant qu'il éprouve des sentiments forts et positifs pour moi, mais pas amoureux. Nous sommes encore amis à cette date.
J'en profite pour retrouver des anciennes connaissances, dont le mec de qui j'ai été follement amoureuse 2 ans plus tôt. Je n'ai pas d'attentes... Je me souviens seulement qu'on riait beaucoup ensemble. Puis, on se désire. Et je le désire dans ma vie. Parce qu'on a encore autant de fun ensemble, autant de points en commun. Et la communication est aussi plus facile.
Je suis beaucoup plus sereine qu'auparavant par rapport à son indépendance mais je désire tout de même le voir plus souvent qu'une fois par semaine. J'ai envie de partager un quotidien avec lui qui court constamment après son temps: il n'a "pas de temps à me consacrer". Quand on se voit, c'est de l'ordre de "l'événement spécial de la semaine": les relations amoureuses ne sont toujours pas la priorité dans sa vie alors que moi, je pense à m'installer et à avoir des kids. D'un autre côté, il me lance 2 fois à la blague (?) "est-ce qu'on fait des bébés?". Il me dit que je serai belle toute la vie.
Je l'aime. Il parle de moi comme de sa blonde (il emploie le terme). Je suis surprise d'apprendre qu'il m'avait aussi considéré comme sa copine deux ans plus tôt. Mais j'hésite à continuer car mon besoin d'engagement et d'intimité n'est pas comblé. Je vois le décalage entre nos visions. Il pense encore à son ex (la même) de qui il était amoureux mais qui ne supportait pas non plus son manque d'engagement.
Puis il rapplique avec sa phrase qui tue: "Je ne suis pas amoureux de toi. J'ai connu le sentiment amoureux et je ne le vis pas avec toi. Je ne me vois pas à 60 ans à tes côtés. Je peux me tromper car j'y ai déjà cru avec des filles avec qui ça n'a finalement pas marché. Mais bon, je doute. Je suis un freak de la création (comprendre solitude). Je suis du genre à avoir mon appartement tandis que ma blonde a le sien."
Il doute. Et il doute encore. Et encore. Il ne veut pas faire le mauvais choix.
Et moi je vis mal avec son doute: je veux vivre tout court. Je ne veux pas passer mon temps à rassurer mon amoureux angoissé.
J'ai appris de mon erreur 2 ans plus tôt et je ne veux pas souffrir à m'acharner.
On a terminé ça au téléphone hier soir d'un commun accord, bien qu'il manifeste son désir de continuer à en parler encore (aussi bien dire son désir de se faire convaincre de l'amour qu'il a pour moi)... Et moi de lui répondre: "C'est ça... Pis on va finir ça dans ton lit. Pis tu vas me redire que tu n'es pas amoureux de moi dans 2 mois. Assume donc ton pas-de-sentiment pour moi..."
Il a rit. On rit toujours, ensemble.
Je suis tannée de jouer au chat et à la souris pour provoquer une passion.
Je préfère le calme d'une relation sereine au quotidien.
Mon amoureux, c'est d'abord mon meilleur ami... avec qui le sexe est bon.
Pour moi, l'amour ce n'est pas qu'un sentiment: c'est d'abord une action. Je préfère aimer qu'être amoureuse.
Pour moi, l'ultime création, c'est faire des enfants.
Silence radio.
Nous nous sommes rencontrés en 2005, dans le cadre de nos études. Il a 24 ans et j'en ai 25. Je ne le trouve pas attirant au départ. Puis, après plusieurs sorties ensemble, je tombe littéralement en amour avec lui. Lui aussi?
On rigole beaucoup. Le courant passe. Amour pour les arts, la même musique, la psycho, la spiritualité, l'évolution... Et le sexe est délicieux.
Mais rapidement, j'ai souffert. J'ai souffert de son absence. De son désir d'être seul souvent pour créer ou passer des heures devant son ordinateur. De ses doutes et rationalisations. De savoir son ex encore présente dans son coeur. De sa peur.
Il me dit qu'il n'est pas en amour avec moi. Ça me tue. Après quelques mois d'acharnement, je lui dis "décalisse" avec tout amour.
Deux ans passent. Je ne le revois qu'une fois lors d'une soirée chez des amis communs. À ce moment, je suis en couple avec un ami de longue date... Un gars pour qui je n'éprouve pas vraiment de désir sexuel ni de sentiments amoureux mais avec qui il est agréable et facile de vivre au quotidien. J'évolue spirituellement d'une façon exponentielle. Puis ce garçon me laisse, expliquant qu'il éprouve des sentiments forts et positifs pour moi, mais pas amoureux. Nous sommes encore amis à cette date.
J'en profite pour retrouver des anciennes connaissances, dont le mec de qui j'ai été follement amoureuse 2 ans plus tôt. Je n'ai pas d'attentes... Je me souviens seulement qu'on riait beaucoup ensemble. Puis, on se désire. Et je le désire dans ma vie. Parce qu'on a encore autant de fun ensemble, autant de points en commun. Et la communication est aussi plus facile.
Je suis beaucoup plus sereine qu'auparavant par rapport à son indépendance mais je désire tout de même le voir plus souvent qu'une fois par semaine. J'ai envie de partager un quotidien avec lui qui court constamment après son temps: il n'a "pas de temps à me consacrer". Quand on se voit, c'est de l'ordre de "l'événement spécial de la semaine": les relations amoureuses ne sont toujours pas la priorité dans sa vie alors que moi, je pense à m'installer et à avoir des kids. D'un autre côté, il me lance 2 fois à la blague (?) "est-ce qu'on fait des bébés?". Il me dit que je serai belle toute la vie.
Je l'aime. Il parle de moi comme de sa blonde (il emploie le terme). Je suis surprise d'apprendre qu'il m'avait aussi considéré comme sa copine deux ans plus tôt. Mais j'hésite à continuer car mon besoin d'engagement et d'intimité n'est pas comblé. Je vois le décalage entre nos visions. Il pense encore à son ex (la même) de qui il était amoureux mais qui ne supportait pas non plus son manque d'engagement.
Puis il rapplique avec sa phrase qui tue: "Je ne suis pas amoureux de toi. J'ai connu le sentiment amoureux et je ne le vis pas avec toi. Je ne me vois pas à 60 ans à tes côtés. Je peux me tromper car j'y ai déjà cru avec des filles avec qui ça n'a finalement pas marché. Mais bon, je doute. Je suis un freak de la création (comprendre solitude). Je suis du genre à avoir mon appartement tandis que ma blonde a le sien."
Il doute. Et il doute encore. Et encore. Il ne veut pas faire le mauvais choix.
Et moi je vis mal avec son doute: je veux vivre tout court. Je ne veux pas passer mon temps à rassurer mon amoureux angoissé.
J'ai appris de mon erreur 2 ans plus tôt et je ne veux pas souffrir à m'acharner.
On a terminé ça au téléphone hier soir d'un commun accord, bien qu'il manifeste son désir de continuer à en parler encore (aussi bien dire son désir de se faire convaincre de l'amour qu'il a pour moi)... Et moi de lui répondre: "C'est ça... Pis on va finir ça dans ton lit. Pis tu vas me redire que tu n'es pas amoureux de moi dans 2 mois. Assume donc ton pas-de-sentiment pour moi..."
Il a rit. On rit toujours, ensemble.
Je suis tannée de jouer au chat et à la souris pour provoquer une passion.
Je préfère le calme d'une relation sereine au quotidien.
Mon amoureux, c'est d'abord mon meilleur ami... avec qui le sexe est bon.
Pour moi, l'amour ce n'est pas qu'un sentiment: c'est d'abord une action. Je préfère aimer qu'être amoureuse.
Pour moi, l'ultime création, c'est faire des enfants.
Silence radio.
- Par Ethan101