- 18 juin 2008, 01:18
#478
color=#000000]Je ne vais pas souvent sur les forums et je ne suis même pas sûre d'être dans le sujet.
Il me faut pourtant en parler sans forcément recevoir de réponses et avec toutes les chances d'être jugée. Mais j'assume ......
Pour commencer, c'est LUI qui ai pris l'initiative d'un « silence radio ».
Cela fait 3 ans que l'on s'est rencontré et nous n'avons jamais vécu en couple, pour diverses raisons comme le lieu éloigné de mon travail, le fait que maman serait seule (père décédé ....) etc .... mais la vie de couple était pour bientôt. Et puis l'imprévu s'est produit : enceinte et sous pilule ; eh oui, je ne savais pas mais c'est possible. Bien entendu, je le lui ai annoncé lorsque j'ai eu les résultats de tous les tests et il était ravi ; pour lui, cela ne posait aucun problème insurmontable, cela bousculait nos projets et c'est tout. Moi, je ne voulais pas le garder, je n'étais pas prête, j'avais tant de projets en cours ou en tête ..... bref nous en avons discuté des nuits à en être épuisés. Moi avec mes arguments, lui s'appliquant à les balayer, tentant de faire valoir les siens ..... mais moi j'étais emmurée dans mon raisonnement, mon « problème », véritable obsession, idée fixe. Et j'ai très vite reçu l'appui de maman et de son frère. Cela m'a confortée aussi dans ma décision. Je n'ai rien non plus à LUI reprocher : il m'a aidée, soutenue, accompagnée dans toutes les démarches, les rendez-vous, étonné qu'on ne lui demande rien .... Il était là aussi à mon réveil à la clinique, il a même réussi à me faire rire alors que j'avais envie de pleurer. Et puis, il y a eu ce dimanche où il m'a annoncé qu'il partait en stage à l'étranger, pas loin, un pays voisin. Il m'en avait déjà parlé : son PDG avait voulu l'envoyer au mois de janvier dernier et je n'étais pas trop d'accord : 6 semaines, 6 jours sur 7 et, au bout de 4 semaines 2 jours de repos avec le week end. De plus, cela ne lui rapporterait rien puisqu'il occupait déjà le poste ..... Il avait tenu compte de mon avis et s'était désisté. Puis là .....Mais là, c'est LUI qui prenait l'initiative, je ne comprenais plus. Et il est parti, cela fera bientôt 5 semaines. C'est moi qui ai appelé, jusqu'à 5 fois par semaine, LUI jamais. Alors j'ai insisté et insisté lorsque j'ai compris qu'il ne reviendrait pas au bout des 4 semaines, qu'il resterait à Londres pour ses 4 jours de repos ; il a fini par me dire qu'il avait besoin de recul pour réfléchir ; moi, j'ai encore insisté, et là il a fini par dire clairement qu'il n'était PAS SUR DE POUVOIR PARTAGER SA VIE AVEC QUELQU'UN QUI NE TIENT PAS COMPTE DE SES AVIS. A sa voix, je sais que cela ne lui a pas été facile à dire mais cette phrase résonne depuis dans ma tête.
Je suis en train de le perdre parce que je n'ai pas vu qu'il souffrait, parce que je n'ai écouté que moi et ceux qui allaient dans le sens de mes certitudes, alors que mon vrai soutien c'était lui. Le pire dans tout ce gâchis, c'est que je me rends compte maintenant que ses arguments étaient sensés. IL est plus jeune mais c'est lui le plus sensé et mature. Si je le perds, s'il décidait de me tourner le dos, je ne sais pas ce que je deviendrais ni ce que je ferais. Là déjà, j'ai l'impression de devenir folle, rien ne va plus, je repasse tout dans ma tête, sans fin, et ne m'explique pas comment je n'ai pas vu, pas compris. Je ne sais plus que faire, je sais seulement que je suis en train de sombrer. S.O.S.
Désolée pour la longueur. [/color]
Il me faut pourtant en parler sans forcément recevoir de réponses et avec toutes les chances d'être jugée. Mais j'assume ......
Pour commencer, c'est LUI qui ai pris l'initiative d'un « silence radio ».
Cela fait 3 ans que l'on s'est rencontré et nous n'avons jamais vécu en couple, pour diverses raisons comme le lieu éloigné de mon travail, le fait que maman serait seule (père décédé ....) etc .... mais la vie de couple était pour bientôt. Et puis l'imprévu s'est produit : enceinte et sous pilule ; eh oui, je ne savais pas mais c'est possible. Bien entendu, je le lui ai annoncé lorsque j'ai eu les résultats de tous les tests et il était ravi ; pour lui, cela ne posait aucun problème insurmontable, cela bousculait nos projets et c'est tout. Moi, je ne voulais pas le garder, je n'étais pas prête, j'avais tant de projets en cours ou en tête ..... bref nous en avons discuté des nuits à en être épuisés. Moi avec mes arguments, lui s'appliquant à les balayer, tentant de faire valoir les siens ..... mais moi j'étais emmurée dans mon raisonnement, mon « problème », véritable obsession, idée fixe. Et j'ai très vite reçu l'appui de maman et de son frère. Cela m'a confortée aussi dans ma décision. Je n'ai rien non plus à LUI reprocher : il m'a aidée, soutenue, accompagnée dans toutes les démarches, les rendez-vous, étonné qu'on ne lui demande rien .... Il était là aussi à mon réveil à la clinique, il a même réussi à me faire rire alors que j'avais envie de pleurer. Et puis, il y a eu ce dimanche où il m'a annoncé qu'il partait en stage à l'étranger, pas loin, un pays voisin. Il m'en avait déjà parlé : son PDG avait voulu l'envoyer au mois de janvier dernier et je n'étais pas trop d'accord : 6 semaines, 6 jours sur 7 et, au bout de 4 semaines 2 jours de repos avec le week end. De plus, cela ne lui rapporterait rien puisqu'il occupait déjà le poste ..... Il avait tenu compte de mon avis et s'était désisté. Puis là .....Mais là, c'est LUI qui prenait l'initiative, je ne comprenais plus. Et il est parti, cela fera bientôt 5 semaines. C'est moi qui ai appelé, jusqu'à 5 fois par semaine, LUI jamais. Alors j'ai insisté et insisté lorsque j'ai compris qu'il ne reviendrait pas au bout des 4 semaines, qu'il resterait à Londres pour ses 4 jours de repos ; il a fini par me dire qu'il avait besoin de recul pour réfléchir ; moi, j'ai encore insisté, et là il a fini par dire clairement qu'il n'était PAS SUR DE POUVOIR PARTAGER SA VIE AVEC QUELQU'UN QUI NE TIENT PAS COMPTE DE SES AVIS. A sa voix, je sais que cela ne lui a pas été facile à dire mais cette phrase résonne depuis dans ma tête.
Je suis en train de le perdre parce que je n'ai pas vu qu'il souffrait, parce que je n'ai écouté que moi et ceux qui allaient dans le sens de mes certitudes, alors que mon vrai soutien c'était lui. Le pire dans tout ce gâchis, c'est que je me rends compte maintenant que ses arguments étaient sensés. IL est plus jeune mais c'est lui le plus sensé et mature. Si je le perds, s'il décidait de me tourner le dos, je ne sais pas ce que je deviendrais ni ce que je ferais. Là déjà, j'ai l'impression de devenir folle, rien ne va plus, je repasse tout dans ma tête, sans fin, et ne m'explique pas comment je n'ai pas vu, pas compris. Je ne sais plus que faire, je sais seulement que je suis en train de sombrer. S.O.S.
Désolée pour la longueur. [/color]