- 02 avr. 2024, 22:29
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Bonjour,
Comme vous le savez j’ai décidé de creuser plus mon histoire, surtout l’idée de la petite fille qui ne réagissait pas, et qui restait là bêtement à ne rien comprendre.
Je m’excuse d’avance pour le pavé et le fait que je suis parfois confuse.
Au départ je n’ai pas compris que j’avais des réactions de petite fille. Pourquoi, car le fait que j’étais en couple avec une personne plus âgée que moi me faisait me sentir adulte, bien que c’était un leurre car il est assez immature (on le voit dans nos dialogues).
Je ne voyais pas à mal non plus le fait qu’il me fasse partager son expérience.
Lorsqu’il a commencé à m’imposer ses vues et façons de faire, j’étais très prise par mes problèmes de boulot et ma crainte de le perdre, donc pas très lucide!
J’ai été dépassée par les événements. Il a lancé la piste de la DA, j’ai confondu ça avec le délitement du couple, comme disait Selma. Je cherchais des solutions, j’essayais de comprendre ce qu’il disait, je cherchais un psy, ça faisait que je me sentais réagir de façon adulte par rapport à lui.
Si je quittais mon job je n’étais plus rien, à mes yeux et surtout à ses yeux. La première chose qu’on m’a répondu ici c’est de me refaire tout de suite une vie pro, ce qui est déjà fait, mais pour illustrer à quel point c’est une situation presque déshonorante et que cela peut pousser à tenir le coup coûte que coûte, on fait tout pour ne pas quitter son job ni son mec, j’ai cru bêtement que c’est ça être adulte, tenir le coup sur tout, alors qu’être adulte c’est de ne pas se laisser dicter sa conduite comme une petite fille naïve. Sur le moment je croyais bien faire, je ne savais pas que j’étais sous emprise!
Ce qui me rendait confuse c’était aussi que quelques unes de ses critiques me semblaient vraies, si on me dit je ne suis pas capable d’être prof, c’est vrai. J’avais du mal à distinguer le vrai le faux et l’inacceptable!
Il a fallu que je quitte mon poste et que je trouve une psy pour y voir plus clair, j’avais un bandeau sur les yeux. Je croyais bêtement qu’il m’aimait, et que les fortes disputes étaient normales (j’ai vécu dans une famille où il y a eu des fortes disputes)
On m’a dit que dans les cmp il y a des « cassos »comme disent les élèves, j’ai vu une fois un sdf infiltré dans la salle d’attente, je ne pense pas que sa remarque sur me faire nourrir par d’autres soit à prendre personnellement, mais ça prouve que je laissais dire n’importe quoi à l’époque, un vrai paillasson, j’aurais dû réagir plus fermement, il a fallu que mon entourage me dise que c’était un c.. car j’avais tellement l’habitude d’être critiquée injustement que je ne réagissais plus!
Ça explique que j’ai mal pris que quelqu’un me fasse la remarque que j’aurais dû persévérer avec ce premier psy. Si je suis pas d’accord c’est que je suis une tête de tard = pile je gagne face tu perds.
Il y a une chose que je n’ai pas racontée encore. Après la rupture j’ai consulté sa boîte mail à laquelle j’ai toujours accès. Je sais que je n’aurais pas dû le faire, et je ne le fais plus, mais c’est là que j’ai découvert qu’il discutait avec une fille, encore étudiante aussi! elle avait l’air de ne pas aller bien car elle parlait d’anti-dépresseur. J’ai compris qu’il s’était cherché une autre proie que moi, sitôt après notre rupture!
C’est pour ça que j’en suis venue à la piste de la manipulation.
Merci de m’avoir lu.