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Vaincre la dépendance affective pour être en sécurité et libre dans vos relations avec les autres.
#1215288
Hello à tous,

J'ouvre ce post en espérant que les personnes qui ont réussi à s'en sortir, puisse nous indiquer le cheminement pour s'en sortir.
Bien sur qu'en je dis s'en sortir j'ai conscience que l'on ne peut pas "s'en débarrasser complètement" mais plutôt apprendre à apprivoiser cette dépendance et mieux vivre les relations et les séparations.

Merci par avance de vos réponses !
Que le premier qui me parle d'un livre bidon du genre "vaincre la dépendance affective en 21 jours " soit brûlé vif sur la place publique ^^
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#1215295
Bonjour Ginny,

Avant d'aller plus loin, pourrais-tu décrire ce que tu entends par "dépendance affective" ?
Comment se manifeste-t-elle pour toi ?

J'avoue avoir un peu de mal à lire ce terme ici et là, en lieu et place de l'attachement par exemple.
Lorsque l'on s'investit beaucoup dans un projet, y compris dans un projet de couple, il est naturel d'y être attaché et de s’y accrocher. Lorsque cela se termine, la tristesse, le manque, le sentiment d’échec, les blessures d'égo (etc...) sont des émotions tout à fait normales. Le deuil ne peut pas se faire en un claquement de doigts et la douleur est légitime.
#1215315
Ginny a écrit :Aujourd'hui j'en suis a 8 mois de séparation.
Et globalement ça va.
Mais je sens que j'ai encore du mal à gérer le manque, du mal a tenir mon SR par exemple.
Ginny,

J'ai essayé de remonter le fil de ton histoire, malgré les posts effacés, aussi, il n'est pas impossible que je me plante. De ce que je comprends de toi:

_ Tu as 27 ou 28 ans.
_ Tu es catholique.
_ Tu as été élevée dans une famille "tradi".
_ Tu es resté 10 ans avec cet homme, soit toute ta vie de jeune femme.

Le fait que tu n'aies pas appris à vivre seule en 8 mois n'a rien d'étonnant. Le modèle qui t'a été inculqué fait du célibat "un choix par défaut". A aucun moment il n'a été question d'apprendre à vivre par et pour soi, mais de devenir une épouse et une mère. Dès lors ta dépendance à lui (ou plutôt votre inter-dépendance) est parfaitement compréhensible. Il ne s'agit pas d'une tare ou d'une névrose. Ce a quoi tu aspires implique une dépendance.

Cet homme à incarné ce modèle durant toute une décennie et je crois que c'est surtout à ce TOI que tu aurais pu être que tu t'accroches, au moins autant qu'à lui. Tu intègres peu à peu qu'il ne sera pas ton époux et le père de tes enfants et ce faisant tu as l'impression que ton rôle d'épouse et de mère t'échappent un peu avec lui. Si le deuil de cette relation est aussi difficile, c'est surtout parce que ce type de relation nécessite un surinvestissement dans la relation de la part de la femme. Tu as beaucoup misé sur cette relation, pour ne pas dire quasiment tout, aussi le coût de la rupture est nettement plus élevé pour toi.

Sois douce avec toi-même Ginny et si tu devais te remettre en couple, essaie de trouver un homme partageant tes valeurs et/ou ton éducation.

Voilà, pour ce que j'en pense. Mais je peu aussi être totalement à côté de la plaque vu la difficulté à appréhender ton histoire. Pardonne moi si c'est le cas, j'éditerais mon message ^^
#1215327
De rien Ginny.
Ginny a écrit : pour le côté catho je suis tout ce qu'il y a de plus athée ( c'est un Running gag entrecertains JRMISTE NicoYo et Tembu et moi).
J'avoue qu'en lisant les réflexions de ton père sur le divorce j'ai acheté ^^

Sinon, quid de ta confiance en toi ?
#1215336
Un plaisir de lire un sujet dont je n'osais me lancer à la rédaction.

La réponse de lilydr est on ne peut plus logique bien qu'échappant à ma propre analyse, je comprends mieux le pourquoi du comment de cette dépendance affective que certains d'entre nous ont développés. :?
Le pire c'est de ne pas savoir si l'on s'attache à quelqu'un parce qu'il s'intéresse à nous ou parce l'on est amoureux tout simplement. C'est un vrai casse tête et même une source de stress :?

Peut on ou doit on se débarasser de cette dépendance affective avant de chercher à se remettre en couple ? Comment savoir si l'on est prêt ou si l'on est encore en train d'essayer de combler un vide ? :roll:

J'admets que ça peut vite devenir un bordel sans nom dans nos têtes maintenant même en ayant renoncer à nos ex, ce qui avec de l'ironie à été le plus facile à faire ! :lol:

@Ginny peut être à Vendredi ? :)
#1215370
Oph a écrit : . Je ne fréquente plus ceux pour qui je serais obligée de me contrôler pour ne pas leur déplaire. Et ça fait toute la différence.

La peur de perdre les autres, le manque de confiance, tout ça s apaise en s assumant comme on est.
Tout cela est tres intéressant tu as senti la différence grâce à cette acceptation de toi même ?

Autre question sur la dépendance affective pourquoi quand on est dépendant affectif on se tourne souvent vers les "mauvaises" personnes pour nous? Ce qui finalement fait encore plus de mal? J aimerais bien comprendre cela pour ne plus reproduire ces erreurs.
#1215371
Ginny a écrit :Mon père... C'est une vaste blague..
Ma confiance en moi.... c'est l'histoire de ma vie... mais j'y travaille et j'ai fais un grand bond en avant sur le sujet cette année !
C'est certainement déjà la solution à beaucoup de problème et ca rejoint le fait de s accepter comme on est. Bravo pour ce travail sur la confiance en soi.

En s acceptant et en ne se tournant plus vers les mauvaises personnes on accroît la confiance en soi et on devient moins dépendant affectif.
#1215378
Oph a écrit :
Chachmouth a écrit :Tout cela est tres intéressant tu as senti la différence grâce à cette acceptation de toi même ?

Autre question sur la dépendance affective pourquoi quand on est dépendant affectif on se tourne souvent vers les "mauvaises" personnes pour nous? Ce qui finalement fait encore plus de mal? J aimerais bien comprendre cela pour ne plus reproduire ces erreurs.
C'est un principe d autodestruction. Sur cet exemple précis le dépendant affectif pense ne pas etre "aimable". Il fréquente des personnes distantes, fuyantes ou toxiques qui vont le conforter dans cette idée.

C'est en sortant de ces schémas que j'ai avancé. Aujourd'hui je me laisse aimer bien volontiers ;)
C'est moche de s autodétruire! Et c'est d'une violence... mais tout cela raisonne en moi et fait sens c'est très logique et des éléments de l enfance et ado se jouent clairement là dedans..

Si ce n'est pas indiscret Oph quel travail as tu fait assez concretement pour t accepter comme tu es ?
#1215383
Bonsoir à tous, je vous rejoins mes amis en tant que dépendant affectif.

Comment je m'en suis rendu compte? Déjà j'étais et je le suis encore, bien trop amoureux d'elle, par rapport à elle.

Je ne vivais que pour elle, j'annulai chacune de mes soirées/sorties pour être avec elle. Elle ne l'a quasiment jamais fais, et c'est normal.

J'avais besoin d'être tout le temps avec elle pour être bien. Je voulais toujours savoir ce qu'elle faisait sinon ça m'angoissait.

Je ne sais pas vraiment si c'est de la dépendance affective mais pour moi ça y ressemble, et c'est très difficile à vivre. Malgré ça je tiens bien mon SR, même si certains jour je suis à la limite de craquer.

Je vous souhaite bien du courage pour sortir de cette dépendance.
#1215430
Oph a écrit :
Chachmouth a écrit :Si ce n'est pas indiscret Oph quel travail as tu fait assez concretement pour t accepter comme tu es ?
Vaste question :P
Mettons dans un groupe de 5 personnes, 4 s expriment relativement bruyamment. Le 4eme (on va dire moi), tente de prendre la parole et de donner son avis qui n est pas forcement le même. Et la il va se faire recadrer avec des "qu est ce que tu as un sale caractère" ou autre. Notre 4eme va donc se dire que peut etre vraiment il a un sale caractère et a l avenir il tachera de mieux se maitriser. Il continuera a regarder les 4 autres exprimer bruyamment leurs avis a grands cris, en s engueulant parfois, mais bon lui il dit rien parce qu'il tient pas a avoir un sale caractère quand même.

J'ai lu un jour cette phrase sur Facebook qui m'a fait rire : "Je déteste les gens qui m interrompent quand je coupe la parole".
Le truc c'est juste de comprendre que ça se résume a ca. Comprendre que non j avais pas un sale caractère j étais simplement la seule sur les 5 qui se laissait bien volontiers culpabiliser avec ce genre de phrase. Comme dans une moindre mesure une femme qui se fait battre par son mari et qui se laisse culpabiliser et convaincre quand il lui dit "c'est de ta faute tu ne veux pas m écouter".

Alors aujourd'hui j assume que j'ai aussi des avis, des besoins, des limites, je fuis ceux qui ne me laissent pas en avoir, je fréquente ceux qui m y encouragent.
Merci pour ca ton exemple est tres parlant c'est une vraie force d avoir réussi à activer ce type de sonnette d alarme avant de se faire du mal. Un bel exemple d affirmation de soi et au delà même de respect de soi.

Maintenant il reste à savoir l activer suffisamment tôt et déceler les signes avant qu'il ne soit un peu trop tard.
#1215441
Oph a écrit :
Chachmouth a écrit :Maintenant il reste à savoir l activer suffisamment tôt et déceler les signes avant qu'il ne soit un peu trop tard.
Pardonne moi je t écris ça de bon matin la tete dans le c*l je viens de voir que les chiffres ont fait des trucs bizarres ^^ tant qu'on comprend l histoire... ;)

J en parlais il y a peu avec une amie qui disait que que l alarme avec le temps s allume toute seule sans efforts.
Deceler les signes je ne sais pas on va dire des qu'on ressent un malaise tout simplement. La sensation que l affection de l autre est soumise a conditions (que tu sois du meme avis, que tu te taises, que tu fasses ci ou ca).
T inquiète je n avais rien remarqué et j'ai compris :)

Et bien je trouve cela très encourageant. Finalement on dirait presque que tout cela se muscle. Je vais tenter de m exercer sur le plan amical déjà. Par contre c'est un réel challenge pour les personnes qui comme moi accordent leur confiance d emblee. Je la donne puis elle se perd ou se maintient. Il serait temps de changer de recette et d attendre que l autre gagne ma confiance peut être.