- 12 janv. 2010, 01:11
#189273
Bonjour,
je viens de découvrir votre site et je tiens à vous faire part de mes remerciements car à vous lire je constate que tous ces conseils ne font que me confirmer ce que je pressentais déjà.
Mon (ex)compagnon et moi même avons vécu 8 ans ensemble. Nous avons une petite fille de 5 ans.
Ce 29 décembre il m'a annoncé tout simplement qu'il ne m'aimait plus, qu'il avait rencontré quelqu'un d'autre, qu'il me fallait partir. Nous habitions sa maison.
Quelle douleur! Bien sur nous traversions un passage noué de ses douleurs familiales, oui des éléments me portent à croire qu'il traverse une passe douloureuse, oui je pense que sa rencontre vient compenser quelque chose, mais...mais j'ai beau retourner encore et encore toutes ces choses dans ma tête depuis ce jour je ne cesse au fond de me dire que le mieux c'est de partir, qu'il n'y a pas moralement d'autre tenue à adopter avec celle de la discrétion.
Bien sur je lui ai demandé de me parler, et il n'a rien de plus à me dire si ce n'est qu'en rencontrant cette autre femme il avait compris qu'il n'était pas heureux. Et puis voilà, je crois avoir fait tout ce que j'ai pu dans notre relation, je cherchais à comprendre ce qui me revenais mais les responsabilités sont partagées.
Que se présente t'il devant moi?
pas d'autre choix que de partir, trouver un boulot vite pour payer le loyer (au chômage depuis trois mois), un appartement, m'arrimer à la réalité, organiser la vie de notre enfant.
Cela fait donc dix jours, j'ai trouvé un appartement, j'ai un entretient pour un super boulot, j'ai pu négocier la garde et la scolarité de notre fille, je fais les cartons, je trie, je jette, je garde je prend ce qui est à moi, à chacun son vide et je dois de fait me dé-responsabiliser de ce qu'il vie aussi et devra affronter, je n'en suis pas maitre.
Entre temps,
-ne plus avoir faim mais me forcer un peu pour tenir
-ne plus supporter mon visage triste, tenter de me garder propre et présentable
-ne plus dormir, me forcer à aller me coucher et récupérer
-oui me renfermer sur moi même mais pendant ce temps je cherchais boulot et appart sur le net, puis me suis appuyée de mes proches
-dur dur pour tous nos amis communs, dur ne pas demander de ses nouvelles, car je lui ai demandé de partir en attendant que je m'organise, je ne supportais pas de le voir partir compenser chez sa nouvelle amie
-penser qu'en effet quelque chose n'allait pas
-arriver à admettre que je n'ai pas de prise la dessus
-lui avoir dit de vivre ce dont il avait besoin
-oui je lui ai écrit, et voulu lui parler, et à chaque fois ce fut en moi la sensation du mot de trop, du mot vain, de l'impasse, le lui reprocher puis admettre son silence et son rejet, respecter cela malgré la blessure à vif du désamour
-parfois me dire que de l'aimer fait partie de moi, continuer de partir en portant ce que j'ai pour lui
-je ne le harcèle pas, j'ai fait des bourdes pourtant "tu fais quoi cet après midi?" réponse "pourquoi" et oui bien sur j'aurais du dire "peux t'on se voir cet après midi pour parler de la garde de notre fille?"
-autre bourde celle d'aujourd'hui "j'ai acheté un frigo ça y'est, j'ai un entretient pour un boulot,...et pour lui dire au-revoir un "je t'embrasse" de trop, un silence de sa part de plus, et oui forcément
j'ai bien senti qu'il ne fallait plus chercher ni à comprendre, je ne suis pas dans sa tête, ni à lui dire sa dureté même si elle est bien réelle,
je lui ai demandé si il m'en voulait, si il gardait un pas trop mauvais souvenir de nous, rassurant mais distant, je ne peux ni ne doit vouloir obtenir autre chose ou plus ou un retour
j'accepte
-les défaut de notre relation
-mon amour pour lui pour ne pas me renier et cela se refermera avec le temps
- et souhaite retrouver mon indépendance, j'en ai besoin pour moi, je veux être partie prenante de cette décision de façon indépendante et pas en fonction de ce que j'aimerais qu'il constate en moi
- mes projections sur lui, à dissocier de l'amour
-de pleurer quand ça submerge mais ne plus pleurer devant lui
le silence radio?
je ne peux que partiellement nous avons un enfant, elle a besoin de lui parler, j'ai renonce aujourd'hui à lui parler au teléphone j'accompagne ma fille à numéroter et l'appeler puis je me retire
un retour?
peut être pas et je pense qu'il vaut mieux partir en acceptant la fin
ce que je vais devenir sans lui, c'est mon histoire, je serais bien, je ne serais plus dans l'attente de son regard pour exister, je vais m'apporter à moi même tout ce que je projetais sur lui, reconnaissance de mon indépendance (et je le suis) et de ce que je fais
l'amour...
le désir est toujours partiel, on ne peut faire un, on ne peut tout demander tout attendre, se prendre en main, savoir faire les choses en son nom avec conviction tant que l'on se trouve en véritable accord avec soi même, assumer.
oui j'attendais peut être qu'il m'aime après tout, j'acceptais beaucoup, donnais beaucoup, attendais un peu, l'heure n'est pas aux reproches mais à l'autonomie
je ne pense pas que je vais aller me perdre dans une relation pour oublier je trouve cela malsain et mensonger
si une rencontre devait arriver qu'elle soit authentique et pas en fonction de cette histoire si ce n'est de ce que j'aurais appris et du fait que je sois libre pour en vivre une autre
Je me dis que si nous devions nous retrouver un jour ce ne peut être en position d'attente que cela se fera. Si je l'attends je n'avance pas, et pour avancer je dois renoncer à lui. après advienne que pourra!
bonne retrouvailles avec vous mêmes à tous
isaure
je viens de découvrir votre site et je tiens à vous faire part de mes remerciements car à vous lire je constate que tous ces conseils ne font que me confirmer ce que je pressentais déjà.
Mon (ex)compagnon et moi même avons vécu 8 ans ensemble. Nous avons une petite fille de 5 ans.
Ce 29 décembre il m'a annoncé tout simplement qu'il ne m'aimait plus, qu'il avait rencontré quelqu'un d'autre, qu'il me fallait partir. Nous habitions sa maison.
Quelle douleur! Bien sur nous traversions un passage noué de ses douleurs familiales, oui des éléments me portent à croire qu'il traverse une passe douloureuse, oui je pense que sa rencontre vient compenser quelque chose, mais...mais j'ai beau retourner encore et encore toutes ces choses dans ma tête depuis ce jour je ne cesse au fond de me dire que le mieux c'est de partir, qu'il n'y a pas moralement d'autre tenue à adopter avec celle de la discrétion.
Bien sur je lui ai demandé de me parler, et il n'a rien de plus à me dire si ce n'est qu'en rencontrant cette autre femme il avait compris qu'il n'était pas heureux. Et puis voilà, je crois avoir fait tout ce que j'ai pu dans notre relation, je cherchais à comprendre ce qui me revenais mais les responsabilités sont partagées.
Que se présente t'il devant moi?
pas d'autre choix que de partir, trouver un boulot vite pour payer le loyer (au chômage depuis trois mois), un appartement, m'arrimer à la réalité, organiser la vie de notre enfant.
Cela fait donc dix jours, j'ai trouvé un appartement, j'ai un entretient pour un super boulot, j'ai pu négocier la garde et la scolarité de notre fille, je fais les cartons, je trie, je jette, je garde je prend ce qui est à moi, à chacun son vide et je dois de fait me dé-responsabiliser de ce qu'il vie aussi et devra affronter, je n'en suis pas maitre.
Entre temps,
-ne plus avoir faim mais me forcer un peu pour tenir
-ne plus supporter mon visage triste, tenter de me garder propre et présentable
-ne plus dormir, me forcer à aller me coucher et récupérer
-oui me renfermer sur moi même mais pendant ce temps je cherchais boulot et appart sur le net, puis me suis appuyée de mes proches
-dur dur pour tous nos amis communs, dur ne pas demander de ses nouvelles, car je lui ai demandé de partir en attendant que je m'organise, je ne supportais pas de le voir partir compenser chez sa nouvelle amie
-penser qu'en effet quelque chose n'allait pas
-arriver à admettre que je n'ai pas de prise la dessus
-lui avoir dit de vivre ce dont il avait besoin
-oui je lui ai écrit, et voulu lui parler, et à chaque fois ce fut en moi la sensation du mot de trop, du mot vain, de l'impasse, le lui reprocher puis admettre son silence et son rejet, respecter cela malgré la blessure à vif du désamour
-parfois me dire que de l'aimer fait partie de moi, continuer de partir en portant ce que j'ai pour lui
-je ne le harcèle pas, j'ai fait des bourdes pourtant "tu fais quoi cet après midi?" réponse "pourquoi" et oui bien sur j'aurais du dire "peux t'on se voir cet après midi pour parler de la garde de notre fille?"
-autre bourde celle d'aujourd'hui "j'ai acheté un frigo ça y'est, j'ai un entretient pour un boulot,...et pour lui dire au-revoir un "je t'embrasse" de trop, un silence de sa part de plus, et oui forcément
j'ai bien senti qu'il ne fallait plus chercher ni à comprendre, je ne suis pas dans sa tête, ni à lui dire sa dureté même si elle est bien réelle,
je lui ai demandé si il m'en voulait, si il gardait un pas trop mauvais souvenir de nous, rassurant mais distant, je ne peux ni ne doit vouloir obtenir autre chose ou plus ou un retour
j'accepte
-les défaut de notre relation
-mon amour pour lui pour ne pas me renier et cela se refermera avec le temps
- et souhaite retrouver mon indépendance, j'en ai besoin pour moi, je veux être partie prenante de cette décision de façon indépendante et pas en fonction de ce que j'aimerais qu'il constate en moi
- mes projections sur lui, à dissocier de l'amour
-de pleurer quand ça submerge mais ne plus pleurer devant lui
le silence radio?
je ne peux que partiellement nous avons un enfant, elle a besoin de lui parler, j'ai renonce aujourd'hui à lui parler au teléphone j'accompagne ma fille à numéroter et l'appeler puis je me retire
un retour?
peut être pas et je pense qu'il vaut mieux partir en acceptant la fin
ce que je vais devenir sans lui, c'est mon histoire, je serais bien, je ne serais plus dans l'attente de son regard pour exister, je vais m'apporter à moi même tout ce que je projetais sur lui, reconnaissance de mon indépendance (et je le suis) et de ce que je fais
l'amour...
le désir est toujours partiel, on ne peut faire un, on ne peut tout demander tout attendre, se prendre en main, savoir faire les choses en son nom avec conviction tant que l'on se trouve en véritable accord avec soi même, assumer.
oui j'attendais peut être qu'il m'aime après tout, j'acceptais beaucoup, donnais beaucoup, attendais un peu, l'heure n'est pas aux reproches mais à l'autonomie
je ne pense pas que je vais aller me perdre dans une relation pour oublier je trouve cela malsain et mensonger
si une rencontre devait arriver qu'elle soit authentique et pas en fonction de cette histoire si ce n'est de ce que j'aurais appris et du fait que je sois libre pour en vivre une autre
Je me dis que si nous devions nous retrouver un jour ce ne peut être en position d'attente que cela se fera. Si je l'attends je n'avance pas, et pour avancer je dois renoncer à lui. après advienne que pourra!
bonne retrouvailles avec vous mêmes à tous
isaure