- 21 oct. 2009, 09:26
#160878
Bonjour à tous et à toutes. Je viens de trouver ce forum en tapant "récupérer son ex" sur Goo... Je ne pensais pas en avoir besoin un jour, et bien si, c'est arrivé. Tout d'abord, désolée si mes propos sont parfois un peu confus mais 3 heures de mauvais sommeil ne favorisent pas la concentration !
Alors voilà, je vais essayer de la faire courte (mais ça m'étonnerait que j'y arrive). Nous nous sommes rencontrés il y a 9 ans, sommes devenus copains (pas amis) et nous sommes mis ensemble deux ans plus tard quand je me suis enfin rendue compte que c'était avec lui que j'avais envie d'être et pas la personne avec qui j'étai à l'époque depuis 6 ans déjà.
On s'est installés au bout d'un mois et tout se passait très bien, sauf qu'il me disait ne jamais vouloir ni maison ni enfant, mais bon à 21 ans ça paraît normal, non ? (pour info, j'ai 1 an 1/2 de plus que lui).
Finalement au bout de 2 an d'une vie commune sans nuage ou presque, on tombe sur une maison à vendre qui était vraiment l'affaire du siècle. On l'achète (y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...), on fait les travaux, on mène notre petite vie, tout va bien.
Puis je crée mon entreprise. Ca ne marche pas fort, d'autant que j'ai une maladie orpheline qui me pose quelques soucis, et notamment, j'apprends que je n'aurai jamais d'enfant.
On a quelques problèmes d'argent, mais assez bizarrement, ça ne crée pas de tension dans le couple car on est très solidaires.
Quelque temps plus tard, l'entreprise où il travaille lance un plan de licenciement avec grosses primes en cas de création d'entreprise. Il crée donc son entreprise dans le domaine qu'il maîtrise, l'informatique, et me propose au bout de 6 mois (en novembre 2007) d'ouvrir un magasin ensemble.
Ça marche plutôt bien jusqu'au jour où :
1/ La crise arrive et le banquier nous coupe tout
2/ Je tombe enceinte par miracle (dans mon cas, et après que 3 médecins spécialistes de la stérilité m'aient annoncé que je n'aurais jamais d'enfant naturellement, je préfère dire miracle qu'accident)
Je vois bien qu'il est heureux de cette grossesse. Malgré tout, nous évoquons la solution de ne pas avoir cet enfant car pas bien installés professionnellement, et surtout très déroutés par cet événement complètement inattendu.
Finalement, après en avoir parlé, on se dit "on le garde, par contre, on fait quoi pour le magasin, car avec ce c.. de banquier qui ne nous laisse aucune alternative, comment on va nourrir ce bébé ?"
Alors on demande la liquidation du magasin en septembre 2008 (j'étais enceinte de 5 mois). Ça a évidemment été une période très difficile : maison en vente car même s'il n'y avait pas de dettes, le magasin étant une entreprise individuelle, le prêt pour la maison devenait une dette immédiatement remboursable, bref je vous passe les détails juridiques, mais je vous assure que ce n'est pas une partie de plaisir.
Mon conjoint/ami/confident/amant retrouve un travail, ou plutôt une formation de conducteur de train dans une boîte privée (pas à la SN..), mais la formation ne lui plait pas, il s'ennuie (évidemment après avoir eu une vie professionnelle quelque peu trépidante...).
De mon côté, je poursuis ma grossess qui se passe d'ailleurs étonnamment bien vu les circonstances, sauf que je me sens très seule car je ne vois plus ma mère qui ne se remet pas de son divorce d'il y a 5 ans et qui a très mal supporté l'annonce de ma grossesse et de la fermeture de notre magasin (allez savoir pourquoi), ni mon père qui a refait sa vie de son côté, ni ma soeur qui n'a pas supporté le divorce de nos parents !!!
Bref, l'accouchement est prévu pour le 15 janvier mais le gynéco me le déclenche le 31 décembre, et là notre petite fille naît ce jour-là à 20h48 (vous vous en fichez je sais mais c'est important non ?) dans des conditions parfaites en 1/4 d'heure, sans péridurale, comme si là-haut, quelqu'un s'était dit : ils en ont déjà assez bavé dans leur vie, je vais au moins leur faire ce cadeau...
Mon conjoint/ami/confident/amant (bien pratique le copier/coller) arrête son travail pour s'occuper de notre bébé (on gagne plus s'il reste un peu au chômage plutôt que s'il continue cette formation et qu'on doit payer une nounou) tandis que moi j'en retrouve un exactement dans ma branche à 30 kilomètres de notre domicile.
On est heureux malgré la liquidation du magasin qui se poursuit, on regarde grandir notre petite fille qui, en plus, fait des nuits de 12 heures à l'âge de 2 mois (tout ça pour dire qu'on n'a pas eu trop longtemps la fatigue liée aux courtes nuits qui peut fragiliser certains couples).
Finalement, le 15 août de cette année, on déménage, on repart en location car notre maison est officiellement en vente et on a évidemment pas envie de se retrouver à la rue. On trouve donc une location qui nous va, pas chère en plus, on refait les peintures, on s'installe et tout va toujours bien.
Et là, le drame, mon conjoint/ami/confident/amant retrouve du travail. C'est une bonne nouvelle, bien sûr, sauf que c'est loin de la maison, mal payé, qu'il y aénormément de responsabilités, mais le pire drame de tout, c'est que ça lui plaît.
Je vous explique pourquoi c'est un drame. Il rentre tous les soirs à 21h, travaille de la maison tous les soirs jusqu'à 1h du matin et le week-end aussi. Il ne me regarde plus, donc c'est vrai, je me néglige plus ou moins (plutôt plus que moins d'ailleurs). En plus, entre temps, j'ai été licenciée donc je reste à la maison à m'occuper de notre petite puce qui a maintenant 9 mois, je ne sors plus, je ne vois plus personne, tandis que mon conjoint/ami/confident/amant court toute la journée et voit plein de monde. Du coup, on ne fait plus rien ensemble, il a trop de travail.
Et vendredi dernier, le drame : j'essaie de lui parler du fait que j'aimerais qu'il me regarde un peu plus, qu'il m'emmène au resto (quitte à laisser la petite chez ma mère qui, entre temps, est revenue à de biens meilleurs sentiments), mais il me dit qu'il ne sait plus où il en est, qu'il m'aime mais qu'il a besoin de prendre du recul car il se rend compte qu'il me rend malheureuse, mais qu'il ne veut pas faire moins d'heures car il adooooooooooooooore son travail...
Je ne l'ai pas harcelé, je lui ai juste dit que même si on se séparait, il verrait notre fille autant qu'il le voudrait (autant pour lui que pour elle d'ailleurs), donc il n'a pas de pression de ce côté-là, au moins, je n'ai pas reproduit le comportement de nos parents avec le chantage affectif sur les enfants).
Donc pour le moment, on vit encore ensemble, on se parle, il me parle de son travail, on parle de la petite, il m'envoie même un SMS quand il arrive au travail car c'est à 100 km de chez nous et il m'a toujours prévenue quand il arrivait pour ne pas que je m'inquiète, mais je ne sais pas où tout ça va nous mener, car dans ma tête, il est déjà parti, je crois que je me suis conditionnée à vivre sans lui, peut-être pour ne pas souffrir encore plus puisque là, on n'est que "virtuellement" séparés, et que je souffre déjà beaucoup.
On a déjà parlé de faire Noël et le premier de l'an ensemble (et oui, le 31 décembre, ce sera les 1 an de la petite) pour que nous puissions profiter ensemble de notre fille dans ces moments importants de sa vie (les premières fois), et parce qu'il n'y a pas de raison que l'un fête les 1 an de notre puce, ou son premier Noël et pas l'autre. C'est peut-être une erreur, mais comment faire autrement ?
Voilà, je suis désolée d'avoir été si longue mais je pense qu'une histoire comme la nôtre (et comme beaucoup d'autres) ne peut pas être résumée en 3 lignes.
Alors pour ceux qui auront eu la patience de me lire jusqu'au bout (il doit bien en rester un ou deux, non ?) :
1/ A la lecture de tout ceci, pensez-vous qu'il puisse y avoir une chance, même infime de le reconquérir ?
2/ Si oui, que puis-je faire ?
3/ Si non, comment faire le deuil de notre relation quand de toute façon, je serai bien obligée de le revoir pour notre fille et que le SR n'est donc pas possible
Merci de me répondre car malgré mon ton insouciant et quelque peu humoristique, je souffr réellement, et ai vraiment besoin de parler (je n'en ai parlé à personne autour de moi car je n'arrive pas à me confier, j'ai toujours peur d'embêter les gens).
PS : On ne parle pas assez des vertus thérapeutiques de l'écriture, je ne peux pas dire que je saute de joie mais d'avoir écrit tout ça m'a fait un peu de bien.
Alors voilà, je vais essayer de la faire courte (mais ça m'étonnerait que j'y arrive). Nous nous sommes rencontrés il y a 9 ans, sommes devenus copains (pas amis) et nous sommes mis ensemble deux ans plus tard quand je me suis enfin rendue compte que c'était avec lui que j'avais envie d'être et pas la personne avec qui j'étai à l'époque depuis 6 ans déjà.
On s'est installés au bout d'un mois et tout se passait très bien, sauf qu'il me disait ne jamais vouloir ni maison ni enfant, mais bon à 21 ans ça paraît normal, non ? (pour info, j'ai 1 an 1/2 de plus que lui).
Finalement au bout de 2 an d'une vie commune sans nuage ou presque, on tombe sur une maison à vendre qui était vraiment l'affaire du siècle. On l'achète (y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...), on fait les travaux, on mène notre petite vie, tout va bien.
Puis je crée mon entreprise. Ca ne marche pas fort, d'autant que j'ai une maladie orpheline qui me pose quelques soucis, et notamment, j'apprends que je n'aurai jamais d'enfant.
On a quelques problèmes d'argent, mais assez bizarrement, ça ne crée pas de tension dans le couple car on est très solidaires.
Quelque temps plus tard, l'entreprise où il travaille lance un plan de licenciement avec grosses primes en cas de création d'entreprise. Il crée donc son entreprise dans le domaine qu'il maîtrise, l'informatique, et me propose au bout de 6 mois (en novembre 2007) d'ouvrir un magasin ensemble.
Ça marche plutôt bien jusqu'au jour où :
1/ La crise arrive et le banquier nous coupe tout
2/ Je tombe enceinte par miracle (dans mon cas, et après que 3 médecins spécialistes de la stérilité m'aient annoncé que je n'aurais jamais d'enfant naturellement, je préfère dire miracle qu'accident)
Je vois bien qu'il est heureux de cette grossesse. Malgré tout, nous évoquons la solution de ne pas avoir cet enfant car pas bien installés professionnellement, et surtout très déroutés par cet événement complètement inattendu.
Finalement, après en avoir parlé, on se dit "on le garde, par contre, on fait quoi pour le magasin, car avec ce c.. de banquier qui ne nous laisse aucune alternative, comment on va nourrir ce bébé ?"
Alors on demande la liquidation du magasin en septembre 2008 (j'étais enceinte de 5 mois). Ça a évidemment été une période très difficile : maison en vente car même s'il n'y avait pas de dettes, le magasin étant une entreprise individuelle, le prêt pour la maison devenait une dette immédiatement remboursable, bref je vous passe les détails juridiques, mais je vous assure que ce n'est pas une partie de plaisir.
Mon conjoint/ami/confident/amant retrouve un travail, ou plutôt une formation de conducteur de train dans une boîte privée (pas à la SN..), mais la formation ne lui plait pas, il s'ennuie (évidemment après avoir eu une vie professionnelle quelque peu trépidante...).
De mon côté, je poursuis ma grossess qui se passe d'ailleurs étonnamment bien vu les circonstances, sauf que je me sens très seule car je ne vois plus ma mère qui ne se remet pas de son divorce d'il y a 5 ans et qui a très mal supporté l'annonce de ma grossesse et de la fermeture de notre magasin (allez savoir pourquoi), ni mon père qui a refait sa vie de son côté, ni ma soeur qui n'a pas supporté le divorce de nos parents !!!
Bref, l'accouchement est prévu pour le 15 janvier mais le gynéco me le déclenche le 31 décembre, et là notre petite fille naît ce jour-là à 20h48 (vous vous en fichez je sais mais c'est important non ?) dans des conditions parfaites en 1/4 d'heure, sans péridurale, comme si là-haut, quelqu'un s'était dit : ils en ont déjà assez bavé dans leur vie, je vais au moins leur faire ce cadeau...
Mon conjoint/ami/confident/amant (bien pratique le copier/coller) arrête son travail pour s'occuper de notre bébé (on gagne plus s'il reste un peu au chômage plutôt que s'il continue cette formation et qu'on doit payer une nounou) tandis que moi j'en retrouve un exactement dans ma branche à 30 kilomètres de notre domicile.
On est heureux malgré la liquidation du magasin qui se poursuit, on regarde grandir notre petite fille qui, en plus, fait des nuits de 12 heures à l'âge de 2 mois (tout ça pour dire qu'on n'a pas eu trop longtemps la fatigue liée aux courtes nuits qui peut fragiliser certains couples).
Finalement, le 15 août de cette année, on déménage, on repart en location car notre maison est officiellement en vente et on a évidemment pas envie de se retrouver à la rue. On trouve donc une location qui nous va, pas chère en plus, on refait les peintures, on s'installe et tout va toujours bien.
Et là, le drame, mon conjoint/ami/confident/amant retrouve du travail. C'est une bonne nouvelle, bien sûr, sauf que c'est loin de la maison, mal payé, qu'il y aénormément de responsabilités, mais le pire drame de tout, c'est que ça lui plaît.
Je vous explique pourquoi c'est un drame. Il rentre tous les soirs à 21h, travaille de la maison tous les soirs jusqu'à 1h du matin et le week-end aussi. Il ne me regarde plus, donc c'est vrai, je me néglige plus ou moins (plutôt plus que moins d'ailleurs). En plus, entre temps, j'ai été licenciée donc je reste à la maison à m'occuper de notre petite puce qui a maintenant 9 mois, je ne sors plus, je ne vois plus personne, tandis que mon conjoint/ami/confident/amant court toute la journée et voit plein de monde. Du coup, on ne fait plus rien ensemble, il a trop de travail.
Et vendredi dernier, le drame : j'essaie de lui parler du fait que j'aimerais qu'il me regarde un peu plus, qu'il m'emmène au resto (quitte à laisser la petite chez ma mère qui, entre temps, est revenue à de biens meilleurs sentiments), mais il me dit qu'il ne sait plus où il en est, qu'il m'aime mais qu'il a besoin de prendre du recul car il se rend compte qu'il me rend malheureuse, mais qu'il ne veut pas faire moins d'heures car il adooooooooooooooore son travail...
Je ne l'ai pas harcelé, je lui ai juste dit que même si on se séparait, il verrait notre fille autant qu'il le voudrait (autant pour lui que pour elle d'ailleurs), donc il n'a pas de pression de ce côté-là, au moins, je n'ai pas reproduit le comportement de nos parents avec le chantage affectif sur les enfants).
Donc pour le moment, on vit encore ensemble, on se parle, il me parle de son travail, on parle de la petite, il m'envoie même un SMS quand il arrive au travail car c'est à 100 km de chez nous et il m'a toujours prévenue quand il arrivait pour ne pas que je m'inquiète, mais je ne sais pas où tout ça va nous mener, car dans ma tête, il est déjà parti, je crois que je me suis conditionnée à vivre sans lui, peut-être pour ne pas souffrir encore plus puisque là, on n'est que "virtuellement" séparés, et que je souffre déjà beaucoup.
On a déjà parlé de faire Noël et le premier de l'an ensemble (et oui, le 31 décembre, ce sera les 1 an de la petite) pour que nous puissions profiter ensemble de notre fille dans ces moments importants de sa vie (les premières fois), et parce qu'il n'y a pas de raison que l'un fête les 1 an de notre puce, ou son premier Noël et pas l'autre. C'est peut-être une erreur, mais comment faire autrement ?
Voilà, je suis désolée d'avoir été si longue mais je pense qu'une histoire comme la nôtre (et comme beaucoup d'autres) ne peut pas être résumée en 3 lignes.
Alors pour ceux qui auront eu la patience de me lire jusqu'au bout (il doit bien en rester un ou deux, non ?) :
1/ A la lecture de tout ceci, pensez-vous qu'il puisse y avoir une chance, même infime de le reconquérir ?
2/ Si oui, que puis-je faire ?
3/ Si non, comment faire le deuil de notre relation quand de toute façon, je serai bien obligée de le revoir pour notre fille et que le SR n'est donc pas possible
Merci de me répondre car malgré mon ton insouciant et quelque peu humoristique, je souffr réellement, et ai vraiment besoin de parler (je n'en ai parlé à personne autour de moi car je n'arrive pas à me confier, j'ai toujours peur d'embêter les gens).
PS : On ne parle pas assez des vertus thérapeutiques de l'écriture, je ne peux pas dire que je saute de joie mais d'avoir écrit tout ça m'a fait un peu de bien.