- 01 juil. 2019, 23:29
#1303487
Bonsoir,
J’ai 42 ans et je suis l’heureuse maman d’une adorable jeune fille de 14 ans. Après un divorce éprouvant, j’ai rencontré M qui m’a beaucoup soutenue et pansé mes blessures. Nous sommes ensemble depuis plus de huit ans et nous filions le parfait amour jusqu’en décembre 2018.
En fin d’année dernière, il s’est montré plus distant, renfermé et limité agressif. Cette phase a duré jusqu’a tout début janvier. Dès la deuxième semaine de janvier il est rentré dans une phase de repli à la limite de la dépression.
J’avoue que je n’ai pas trop prêté attention à ses deux phases étant plutôt préoccupé par mes nouvelles fonctions. Je venais juste de prendre un nouvel emploi avec de lourdes responsabilités.
J’ai naturellement fini par m’inquiéter et à force de discussions, de soutien et de présence à ses côtés, il a fini par s’ouvrir et m’a annoncé l’impensable.
L’impensable dans le sens où je n’aurais jamais pu imaginer, au regard de notre histoire commune et de mon passé douloureux qu’il franchirait le cap celui de l’adultère.
Mais c’est ce qu’il a fini par m’avouer. Il m’a décrit une histoire sordide qui a débuté autour de la machine à café de son boulot. Quelques sms échangés, l’attrait de la nouveauté et l’inéluctable.. Ca se serait produit environ 5 fois entre décembre et début janvier et l’irréparable s’est produit. Elle est tombée enceinte.
Fille de joie, elle a 40 ans pas de mecs depuis un certain temps et sans enfant, elle lui a annoncé la (bonne) nouvelle. Seulement il n’a pas été aussi enthousiaste et lui a demandé, maladroitement, d’avorter.
Naturellement, elle a très mal pris cette remarque inappropriée puisqu’il s’agit sans doute de l’enfant de la dernière chance pour elle. Sauf que M n’est pas libre comme il avait pu le prétendre et plus les semaines avaient passé que l’attrait de l’interdit avait déjà laissé place à une forme de monotonie. Selon lui cette escapade lui aurait même permis de réaliser à quel point il m’aimait.
Le ciel lui est tombé doublement sur la tête puisqu’au vu de sa réaction elle a totalement coupé les ponts et ne lui a plus du tout donné signe de vie. Or il était pris au piège entre notre histoire et cet enfant à naître issue d’une relation sans amour.
Après deux mois d’un silence pesant de la part de la future mère et malgré ses tentatives à renouer le contact, M a craqué et m’a tout révélé.
J’ai été abasourdie et me suis concentrée uniquement sur la grossesse en oubliant quasiment l’origine : l’adultère. Pendant plusieurs jours je n’ai même pas pensé à le blâmer. En tant que maman je ne faisais que m’épancher sur la douleur que lui suscitait ce silence insultant.
Nombreux seront ceux qui en me lisant me prendront pour une idiote sans caractère mais à ma décharge c’était sans doute une façon inconsciente de me protéger. C’est avec le temps que j’ai fini par le questionner et à lui demander tous les détails quite à en souffrir mais j’avais besoin de savoir.
Il s’était fabriqué un tissu de mensonges pour amoindrir son geste en prétendant qu’il pensait que nous nous étions éloignés et que notre couple était sur le déclin. Or aucun signe ne le montrait puisque nous avons passé les fêtes ensemble et que notre intimité était toujours au beau fixe.
Avec le temps il a fini par avouer que seul le fait d’avoir été courtisé l’avait fait succomber. Il en a fallu peu pour qu’il vacille..
À la mi-avril, elle a fini par redescendre et a repris contact. Relativement courtois et polis, leurs échanges tournaient autour du bébé. Dans l’intervalle, il a pris attache avec un avocat qui lui a conseillé d’être présent au maximum en prenant de ses nouvelles et en l’accompagnant aux rdv médicaux.
Elle l’a privé de la première écho mais il a pu l’accompagner à la seconde. Ça a été très douloureux pour moi. Mais encore une fois je m’en suis accommodée. Malgré ses attentions mesurées, elle n’a pas su contenir son comportement et s’est montrée despotique. Tout l’inverse de moi..Les relations sont depuis tendues et la courtoisie est devenue rare. Leurs échanges me semblent surréalistes tellement ils sont formels alors que le sujet principal est l’enfant qu’ils ont conçu. Quelle tristesse..
Et moi je suis toujours là mais jusqu’à quand..? J’ai parfois des bouffées de colère qui me donneraient presqu’envie de tout casser. Mais je reste dans le contrôle sauf que je sens bien que cela me ronge d’autant plus que M n’avait jamais montré d’intérêt particulier pour la paternité. A quelques reprises il m’avait dit « je te fais un enfant si tu veux mais tu t’occupes de tout ». Étonnement je n’ai pas donné suite.. Ma fille est née de quinze ans de vie commune et d’un amour sincère. Je n’aurais jamais pu concevoir un enfant sans qu’il ne soit le désir implacable de deux êtres qui s’aiment profondément.
Aujourd’hui je sens que je me meure et que cette situation me détruit de l’intérieur. Je ne laisse rien paraître. Personne n’est au courant dans mon entourage proche. J’ai réussi à me confier à un ami qui ne connaît pas M et qui a du mal à comprendre le fait que je reste impassible et amoureuse. Car c’est effectivement le cas, cette histoire nous a rapprochés et nos sentiments respectifs se sont décuplés. Pour autant je sens qu’à l’intérieur, je suis déchirée, je saigne.
Je n’ai exigé qu’une chose de lui c’est de reprendre son appartement qu’il a mis en location il y a près de 6 ans. C’est prévu pour le courant du mois d’août. Je suppose que cette forme d’éloignement me permettra d’y voir plus clair et de comprendre ce que je ressens vraiment et si j’ai la force et la volonté de continuer.
Je vous remercie de m’avoir lue si vous avez réussi à aller jusqu’au bout.
Je suis sans doute hors sujet d’autant qu’à l'heure actuelle, M n’est pas encore mon ex et qu’il n’est pas question qu’il me quitte pour la mère de son enfant..
J’ai 42 ans et je suis l’heureuse maman d’une adorable jeune fille de 14 ans. Après un divorce éprouvant, j’ai rencontré M qui m’a beaucoup soutenue et pansé mes blessures. Nous sommes ensemble depuis plus de huit ans et nous filions le parfait amour jusqu’en décembre 2018.
En fin d’année dernière, il s’est montré plus distant, renfermé et limité agressif. Cette phase a duré jusqu’a tout début janvier. Dès la deuxième semaine de janvier il est rentré dans une phase de repli à la limite de la dépression.
J’avoue que je n’ai pas trop prêté attention à ses deux phases étant plutôt préoccupé par mes nouvelles fonctions. Je venais juste de prendre un nouvel emploi avec de lourdes responsabilités.
J’ai naturellement fini par m’inquiéter et à force de discussions, de soutien et de présence à ses côtés, il a fini par s’ouvrir et m’a annoncé l’impensable.
L’impensable dans le sens où je n’aurais jamais pu imaginer, au regard de notre histoire commune et de mon passé douloureux qu’il franchirait le cap celui de l’adultère.
Mais c’est ce qu’il a fini par m’avouer. Il m’a décrit une histoire sordide qui a débuté autour de la machine à café de son boulot. Quelques sms échangés, l’attrait de la nouveauté et l’inéluctable.. Ca se serait produit environ 5 fois entre décembre et début janvier et l’irréparable s’est produit. Elle est tombée enceinte.
Fille de joie, elle a 40 ans pas de mecs depuis un certain temps et sans enfant, elle lui a annoncé la (bonne) nouvelle. Seulement il n’a pas été aussi enthousiaste et lui a demandé, maladroitement, d’avorter.
Naturellement, elle a très mal pris cette remarque inappropriée puisqu’il s’agit sans doute de l’enfant de la dernière chance pour elle. Sauf que M n’est pas libre comme il avait pu le prétendre et plus les semaines avaient passé que l’attrait de l’interdit avait déjà laissé place à une forme de monotonie. Selon lui cette escapade lui aurait même permis de réaliser à quel point il m’aimait.
Le ciel lui est tombé doublement sur la tête puisqu’au vu de sa réaction elle a totalement coupé les ponts et ne lui a plus du tout donné signe de vie. Or il était pris au piège entre notre histoire et cet enfant à naître issue d’une relation sans amour.
Après deux mois d’un silence pesant de la part de la future mère et malgré ses tentatives à renouer le contact, M a craqué et m’a tout révélé.
J’ai été abasourdie et me suis concentrée uniquement sur la grossesse en oubliant quasiment l’origine : l’adultère. Pendant plusieurs jours je n’ai même pas pensé à le blâmer. En tant que maman je ne faisais que m’épancher sur la douleur que lui suscitait ce silence insultant.
Nombreux seront ceux qui en me lisant me prendront pour une idiote sans caractère mais à ma décharge c’était sans doute une façon inconsciente de me protéger. C’est avec le temps que j’ai fini par le questionner et à lui demander tous les détails quite à en souffrir mais j’avais besoin de savoir.
Il s’était fabriqué un tissu de mensonges pour amoindrir son geste en prétendant qu’il pensait que nous nous étions éloignés et que notre couple était sur le déclin. Or aucun signe ne le montrait puisque nous avons passé les fêtes ensemble et que notre intimité était toujours au beau fixe.
Avec le temps il a fini par avouer que seul le fait d’avoir été courtisé l’avait fait succomber. Il en a fallu peu pour qu’il vacille..
À la mi-avril, elle a fini par redescendre et a repris contact. Relativement courtois et polis, leurs échanges tournaient autour du bébé. Dans l’intervalle, il a pris attache avec un avocat qui lui a conseillé d’être présent au maximum en prenant de ses nouvelles et en l’accompagnant aux rdv médicaux.
Elle l’a privé de la première écho mais il a pu l’accompagner à la seconde. Ça a été très douloureux pour moi. Mais encore une fois je m’en suis accommodée. Malgré ses attentions mesurées, elle n’a pas su contenir son comportement et s’est montrée despotique. Tout l’inverse de moi..Les relations sont depuis tendues et la courtoisie est devenue rare. Leurs échanges me semblent surréalistes tellement ils sont formels alors que le sujet principal est l’enfant qu’ils ont conçu. Quelle tristesse..
Et moi je suis toujours là mais jusqu’à quand..? J’ai parfois des bouffées de colère qui me donneraient presqu’envie de tout casser. Mais je reste dans le contrôle sauf que je sens bien que cela me ronge d’autant plus que M n’avait jamais montré d’intérêt particulier pour la paternité. A quelques reprises il m’avait dit « je te fais un enfant si tu veux mais tu t’occupes de tout ». Étonnement je n’ai pas donné suite.. Ma fille est née de quinze ans de vie commune et d’un amour sincère. Je n’aurais jamais pu concevoir un enfant sans qu’il ne soit le désir implacable de deux êtres qui s’aiment profondément.
Aujourd’hui je sens que je me meure et que cette situation me détruit de l’intérieur. Je ne laisse rien paraître. Personne n’est au courant dans mon entourage proche. J’ai réussi à me confier à un ami qui ne connaît pas M et qui a du mal à comprendre le fait que je reste impassible et amoureuse. Car c’est effectivement le cas, cette histoire nous a rapprochés et nos sentiments respectifs se sont décuplés. Pour autant je sens qu’à l’intérieur, je suis déchirée, je saigne.
Je n’ai exigé qu’une chose de lui c’est de reprendre son appartement qu’il a mis en location il y a près de 6 ans. C’est prévu pour le courant du mois d’août. Je suppose que cette forme d’éloignement me permettra d’y voir plus clair et de comprendre ce que je ressens vraiment et si j’ai la force et la volonté de continuer.
Je vous remercie de m’avoir lue si vous avez réussi à aller jusqu’au bout.
Je suis sans doute hors sujet d’autant qu’à l'heure actuelle, M n’est pas encore mon ex et qu’il n’est pas question qu’il me quitte pour la mère de son enfant..