Quelques nouvelles…
Alors voilà : c'est tellement facile de conseiller, d'écrire "voilà ce qu'il faut faire et ne surtout pas faire...", tellement facile de croire qu'on peut "gérer l'irrationnel"... et toujours plus facile de dire à l'autre que de le réaliser dans sa propre vie.
Donc : grand retour de l'irrationnel dans la mienne. Six ans pour commencer à faire le deuil... ce que j'avais titré. Avec au fond, tout au fond, un tout petit espoir... me disant que 500 kms, ce pouvait ne pas être insurmontable, à un moment donné, et que sait-on jamais, ce que le destin peut réserver, etc...
Tout en luttant, de façon rationnelle. Très fort, me disant que c'est n'importe quoi, etc...
Et puis, je viens d'apprendre que non, ce n'est plus 500 kms environ, c'est carrément un autre pays. Tellement heureuse pour lui qu'il ait pris cette décision, qu'il soit heureux... et tellement bouleversée aussi. Vraiment.
Sans conviction, suis en contact avec quelqu'un d'autre... après tout, "ça peut le faire", sait-on jamais ? Sauf que ce n'est pas "lui". Et pourquoi "lui" ? Je n'en sais rien, c'était pour moi une évidence. Me reste à intégrer que ce n'était manifestement pas réciproque. Du tout.
D'un point vue rationnel, c'est absurde d'être à ce point bouleversée. Cela n'a aucun sens. Mais je le suis. J'aurais voulu le revoir, au moins une fois... Trop tard...
Mais une pensée pour lui : nous somme nés le même jour ; c'est aujourd'hui.
J'ai l'impression que je pourrai essayer comme je veux, que ce ne sera plus jamais vraiment "ça", ce que j'ai éprouvé pour "lui". Oui, je vais essayer de "faire coller" au mieux avec quelqu'un d'autre... au mieux, en forçant le truc quelque part. Pas pareil. Je ne peux pas expliquer.
Vu de loin, ça semble tellement absurde.
Je lui souhaite tout le bonheur du monde...
Si quelqu'un a un petit message de réconfort, merci d'avance. Je me sens particulièrement seule ce soir, d'une forme de solitude si étrange...