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#1273454
Bonjour à toutes et à tous,

Je me présente rapidement : plus de 40 ans, je commence enfin à faire le deuil d'une histoire qui, quoique très très courte, ne m'a pas laissée en paix durant... six ans !

Je suppose que j'irai dans la rubrique "votre histoire" pour en parler davantage ; mais disons qu'en gros, je crois que j'ai différé le "deuil" pour éviter de souffrir.

Donc à présent, je passe par des hauts et des bas, mais c'est tout de même moins violent avec plusieurs années de recul.

Je m'inscris sur ce forum pour me sentir soutenue, conseillée, pour partager aussi, bien qu'en général, il s'agit plutôt de relations longues dont il est question, et je sais qu'on conçoit très mal qu'une histoire version "flash éclair" puisse marquer autant, mais c'est bien le cas.

Merci d'avance à celles et ceux qui voudront bien répondre, et qui le feront plutôt, je suppose, dans la rubrique "votre histoire".

Ah, j'allais oublier : j'ai une vie remplie, par mon boulot pour la presse, le sport, quelques amis (même si c'est peu, au final...), et un second livre à paraître prochainement (ce qui représente du boulot également). Et je me sens enfin prête à faire ce fichu deuil que j'ai différé pendant si longtemps.
#1358274

Salut Lavieenrose123!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#1273459
Alors oui, je continue ici !

Il y a six ans, j'ai eu un vrai coup de foudre par internet, convaincue qu'il fallait vraiment qu'on se rencontre, etc... malgré la distance, et des enfants à charge de chaque côté, 100% à charge.

Rencontre eut lieu, c'est lui qui s'est déplacé, j'ai fait garder ma fille pour l'occasion... et puis, de mon côté, l'impression (ou plutôt la conviction) s'est renforcée, mais d'après lui, ce n'était "pas possible à cause de la distance, soit plus de 500 kms en effet + les enfants).
Conclusion à laquelle j'ai abouti aussi, rationnellement, mais pas de façon irrationnelle.
Et donc, j'ai espéré, rencontré ensuite rapidement quelqu'un d'autre avec qui ça a capoté en six mois, qui ne me convenait pas. Retour, donc, à mon "coup de foudre".

J'ai continué à espérer... on a eu un contact l'une ou l'autre fois, par téléphone mais on ne s'est pas revus bien qu'il l'ait proposé alors que je me rendais dans sa ville. J'y ai en effet séjourné quelques jours, sans finalement le contacter pour qu'on puisse se revoir, j'ignore pourquoi.

Et j'ai continué à espérer, sans que ça me dévore, en poursuivant ma vie, sans en souffrir, mais je crois que pas un jour n'est passé sans que j'aie une pensée pour lui.

Et tout récemment, quelque chose en moi a réalisé que de son côté, il n'avait sûrement eu aucune conviction. Sinon, il aurait fait quelque chose, car même avec la distance et des situations compliquées, ce pouvait être possible (je ne travaillais à l'époque qu'en télé-travail, j'étais prête à déménager, du moins je crois...).

Voilà, à présent que je réalise, c'est dur et pas : j'ai eu un gros moment de vraie dépression, mais ça va mieux, parce que pour la première fois depuis longtemps, j'ai enfin réussi à regarder un autre homme qui me plaît, même si à priori, il n'y a pas de vraie possibilité pour que quelque chose se passe vraiment, et bien... disons que ça m'aide à faire le deuil.

J'ai l'impression d'être "embrouillée" dans ce que j'écris, bon, je ne sais pas...
En tous cas, je réalise et me dis : mais comment peut-on espérer comme ça pendant des années, sur la base de rien, d'une conviction, d'un ressenti certes réel sur le moment, mais tellement éphémère ?
#1273462
Ben... si on peut appeler "histoire" quelque chose de si bref que rationnellement, on dira que ça ne vaut rien.
En fait, tout était dans l'intensité, pas dans la durée. Donc, si par "histoire", on entend un minimum de temps, de mois, etc... alors en effet, ce n'était "rien". Et pour moi, c'était énorme : l'impression de savoir exactement qui j'avais en face de moi, une confiance immédiate et totale, ce genre de choses...

En fait, c'est très dur à expliquer car ce n'est pas rationnel du tout.

Ceci dit, je sais que ça peut arriver, de ne pas oublier une personne justement parce qu'on a commencé quelque chose, mais sans aller plus loin. Simplement, ça semble dingue car c'est peu fréquent (à la limite, le coup de l'ami d'enfance ou l'amour d'ado. qu'on veut retrouver, ça passe mieux).

Donc, je me sens très seule, et me comprends en un sens, et pas. La plupart des gens considèrent que le projet passe d'abord : "je veux rencontrer quelqu'un et si ça entre à peu près dans mes critères, alors c'est ok". Il y a des gens qui se marient comme ça. Alors que dans mon cas, c'est avant tout une question de personne : si c'est "la bonne personne", tout est possible. Et le projet se fait à partir de là.

Donc à présent, ce que j'ai du mal à encaisser, c'est que lui était pour moi la bonne personne, mais de son côté, moi, je n'existe pas, si ce n'est à l'état d'un vague souvenir, peut-être même sur un tableau de chasse, un truc du genre...
#1273465
Ah, oui : j'ajoute que dans l'inconscient, la notion de temps n'existe pas, ce qu'on constate dans les rêves. Et bien sûr, que j'ai rêvé de lui.

Bref, je sais que dans la logique commune, se rencontrer une seule fois est égal à rien, ou à peu près rien. Or, je sais par expérience que le temps en soi, ça ne compte pas. Je schématise, mais si je vis avec quelqu'un pendant plusieurs années mais que la relation est froide, un genre de côte à côte (et j'ai vécu ça), hé bien, la rupture n'est pas très douloureuse, même au bout de cinq ans : au contraire, c'est plutôt un soulagement !
#1273554
Bonjour Pierrot Lunaire,

Merci pour ton analyse... qui confirme ce qui est : à savoir, même si lui a pu ressentir un petit quelque chose, parce que c'est humain... ce n'était qu'un "petit quelque chose", et en tous cas, pas au point de vouloir poursuivre...

Pour répondre à ta question : oui, nous avons eu des contacts ensuite, mais seulement virtuels, sans plus nous revoir, donc, et finalement pas si fréquents, et toujours à mon initiative. Donc, tout est dit...

Ce qui me sidère, quelque part, ce sont les six ans !! C'est long, et à part ces tous derniers mois, je n'ai rencontré aucun homme me plaisant vraiment, et c'est sans doute ça aussi qui a fait que je suis restée "bloquée", en quelque sorte.

C'est idiot, mais récemment, sans le recontacter, je suis stupidement allée faire un tour sur son Facebook, et j'ai trouvé que sur les dernières photos postées, il n'était finalement plus si bien que ça, limite avec un petit coup de vieux... et j'ai pensé : "dire que je l'ai tellement aimé".

Mais bon, voilà... je pense aussi que si ça avait marché avec le "next", j'aurais complètement oublié mon fameux "coup de foudre flash éclair", même si j'avoue qu'à l'époque, en démarrant avec le next, j'y pensais encore beaucoup.

Pas de déprime aujourd'hui, beaucoup de boulot tout à l'heure (et ce week-end, d'ailleurs...), donc finalement, ça passe...
#1273682
Merci, Pierrot Lunaire... ce sont de petits encouragements qui aident à bien finir de regarder la réalité en face.

En même temps, le fait que ma vie soit archi-remplie, et de pas mal de choses intéressantes, ça aide aussi.

Mais oui, je continue à m'interroger, et finis par me dire que même si mes sentiments étaient sincères, probablement, la difficulté liée aux situations et à la distance, rendant d'emblée la relation presque impossible dans le long terme, devait m'arranger, quelque part...

La réalité d'une relation est vite décevante, je finis par en interroger le but, l'impression que souvent, ce serait de "parvenir à vivre ensemble". Bof... ça me revoie à quelque chose de vite oppressant, une intimité sans cesse partagée, mais trop... et ça finit par capoter. Ou alors, "ça tient", en forçant, quoi...

Donc à présent, pas mal attirée par un autre homme, avec lequel il ne se passera sans doute rien, à cause de situations à nouveau peu favorables (cadre du boulot, donc à éviter + serait, d'après mes renseignements, avec quelqu'un, bien que sans enfant ; ne parle jamais de sa "copine" s'il en a une, mais m'a dit qu'il n'avait pas d'enfant). Voilà. Sans doute encore un truc idéal pour royalement passer à côté 😉!

Mais au moins, ça me sort d'une forme de déprime, bien présente malgré une vie à priori intéressante et bien remplie.

Bon, je dois être dans l'évitement de la réalité, quelque part...
#1273697
Bonjour Lavieenrose :)
Bon, je dois être dans l'évitement de la réalité, quelque part...
oui, c'est certain :) Mais regarde comme la langue française est belle ;) ce "je dois" qui est à double sens: le sens

"je suis très probablement dans..."
et
"il faut que je sois dans..."

tu vois ce que je veux dire?

Et je pense que ce double sens, en l'occurrence, est parfaitement adapté à TA réalité:

Tu as plus de 40 ans, tu as donc dépassé la période où on croit que l'amour, la vie en général, est un long fleuve tranquille, le même pour tous, et que l'objectif d'une vie serait de rejoindre ce long fleuve tranquille, qui est, de fait, totalement imaginaire

Quelqu'un m'a rappelé il n'y a pas longtemps la dernière phrase parait-il du "château de ma mère" de Pagnol (qui n'est pourtant pas Victor Hugo mais en l'occurrence la phrase m'a parlé)

"Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins. Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants."

tu es à l'âge où ta tête, ton cerveau, même malgré toi, savent cela...

et pourtant, néanmoins, tu TE retiens, avec beaucoup d'efforts (car oui, maintenir le fantasme d'une relation idéale pendant des années, demande beaucoup d'efforts) dans une histoire courte au potentiel idéalisé (réelle néanmoins: je réfute l'idée que parce qu'elle aurait été courte, elle aurait été insignifiante. On a tous des rencontres (amicales amoureuses professionnelles..) qui parfois, très éphémères ont cependant marqué nos vies)

Donc ton "je dois" au sens "je suis très certainement dans un déni de réalité" est un constat assez juste: force est de constater qu'en effet, tu fais tout, pour, amoureusement parlant du moins, te cantonner à quelque chose qui relève de l'idéal, du rêve, en tournant le dos aux réalités (qui sont multiples)

mais donc, pourquoi? car c'est ça la seule question qui vaille, c'est "pourquoi?"

et là vient le 2ème sens de ton "je dois": "je suis dans l'obligation de nier la réalité" et c'est bien mon sentiment en te lisant: pour survivre (au sens large du terme) tu as ce besoin, il t'est...vital...c'est pour toi, une sorte de soupape: un peu comme ceux et celles qui se nourrissent de films d'horreur ou de comédies romantiques ou de romans policiers...on a tous une part d'imaginaire qui nous est indispensable pour mettre un pied devant l'autre chaque matin...

ce n'est pas grave, tant que regarder Pretty Woman toute la journée, ne nous fait pas refuser tous les non Richard Gere, comme regarder "Massacre à la tronçonneuse" toute la journée, ne nous fait pas assassiner notre voisin ;)

es-tu suivie par un psy? ça pourrait être une démarche intéressante pour comprendre pourquoi tu as ce besoin, pourquoi "tu dois"...

tu parles de next, mais moi je pense que si aucun next ne trouve grâce à nos yeux, c'est précisément parce que notre tête et notre coeur sont trop plein encore, de l'ex. Et qu'il n'y a pas de place pour quelqu'un d'autre...

je pense que c'est lorsqu'on a déjà bien avancé notre deuil de l'ex, qu'on peut faire de la place à un autre, et alors, l'autre, en s'installant, pousse encore un peu l'ex dehors ;) mais ça commence par "nous", par notre deuil...

et toi, tu n'as pas "envie" de faire ce deuil (inconsciemment du moins) tu entretiens ce fantasme et à mon avis, tant que tu ne sauras pas pourquoi...tu n'avanceras pas vraiment...

que se passait-il dans ta vie, il y a 6 ans qui aurait pu "cristalliser" quelque chose autour de ce garçon?
qu'avais-tu alors comme espoir particulier? avais-tu déjà fait un fort renoncement "avant" à quelque chose?

autant de pistes (et d'autres bien sûr auxquelles je ne pense pas) qui pourrait te faire comprendre ce que, de fait, tu ne veux pas lâcher...ce n'est pas ce garçon, bien sûr que non, c'est autre chose, mais quoi....c'est ça que tu dois découvrir...et bien sûr ça passe aussi avec ce que vous avez dit avec Kalinka
SPOILERSPOILER_SHOW
euh Pierrot maintenant ^^
à savoir qu'un fantasme occupant la tête est bien pratique pour ne pas avoir à confronter le temps qui passe, notre solitude et notre responsabilité dans cette solitude...mais ça vous l'avez déjà dit ;)


Voilà: "tu dois", en effet, pourquoi?

Courage!
#1273699
Bonjour lavienrose,

On devine bien ta souffrance réelle 6 ans après cette histoire avortée que tu qualifie toi-même de "Flash-éclair". Et elle l'était. Elle n'en demeure pas moins "traumatisante", mais c'est essentiellement pour ce que tu y met (mettais?) derrière.

Cette histoire pour toi avait "du potentiel", et tu luttes depuis 6 ans avec le deuil de ce "potentiel".
Le potentiel, c'est ce qui existe en puissance, virtuellement. Qui existe donc en puissance mais non en acte.

Cette histoire d'amour n'a existé que dans ton imagination (celà ne veut pas dire que tu n'a pas ressenti des choses, mais vous n'avez pas éprouvé la relation, vous ne l'avez pas confronté à la réalité). Elle s'est donc construite sur ce virtuel, sur cette question "Et si c'était l'homme de ma vie?". Comme tu n'as pu aller au bout de cette histoire, c'est à dire la concrétiser dans le réel, elle est restée une chimère, une rêverie. Et c'est cette chimère qui t'as bloqué pendant 6 ans...

Comment faire le deuil de quelque chose qui n'existe que dans ton imagination? Concrètement tu n'a rien perdu, si ce n'est ce qui n'a pas eu lieu...

Pour te donner un exemple concret.
Je n'ai ni frère ni sœur. Dans mon imagination, cette relation représente un idéal, des frères et sœur s'aiment (obligatoirement) et se soutiennent (toujours), sont là les uns pour les autres (dans toutes les situations), ils se disputent aussi (mais tout fini par s’arranger, et cela renforce leur amour), avoir une fratrie c'est ne jamais être seul, avoir toujours quelqu'un sur qui on peut compter, et cette relation "idéal" que je n'ai pas eu me manque, je n'ai pas fait le deuil de cette relation, que je ne connaitrait jamais.
Ce manque me fait souffrir, souvent (Puisque je n'ai pas de famille, et comme dirait Maxime Le Forestier "Ici quand tout vous abandonne, On se fabrique une famille"), c'est un deuil complexe à faire, car il ne se confronte à aucune limite existante (puisque cette relation n'existe que dans mon imagination, qui est par définition sans limites). Même si la souffrance est réelle, elle ne se confronte pas à la réalité d'une perte d'un frère ou d'une sœur, puisqu'il n'existe aucune réalité de cette relation dans ma vie. On ne peut perdre ce que l'on a jamais eu.

Je n'ai pas perdu, cette relation, je ne me retrouve pas privé d'une personne avec qui j'ai partagé des choses. Je suis privée de ce que j'aurais pu partager avec ce frère ou cette sœur. Je ne fait donc pas le deuil d'un frère ou d'une sœur, mais du désir d'en avoir un/une. Le deuil du désir de quelque chose est long et douloureux, et très difficile à faire. Toute proportions gardées (je ne minimise la souffrance de personne), c'est le même processus lorsqu'un femme qui a un désir d'enfant, est stérile. Elle ne perd pas un enfant qu'elle a eu, qu'elle a aimé, elle perd l'opportunité d'en avoir un, et garde donc en tête tous les fantasmes de perfection, de joie, et de bonheur liés à cet enfant imaginaire, qui se construisent en amont d'une grossesse, sans jamais pouvoir les confronter à la réalité).

De la même façon, je pense que le deuil que tu as à faire, n'est pas celui d'une relation, mais du désir d'en avoir une (avec cet homme). Mais tout comme je n'aurais pas forcement été plus heureuse si j'avais eu une fratrie, tout comme une femme stérile n'aurait pas forcement été plus heureuse si elle avait eu un enfant, tu n'aurais pas forcement été plus heureuse si cette relation s'était concrétisée dans le temps...

Et tout comme je crois, que la satisfaction de tout nos désirs ne mène pas forcement au bonheur, nous devons les uns et les autres réfléchir (pour faire ses deuils de désirs inaccessibles) à ce qui peut nous rendre heureux en nous, et pas à l'extérieur de nous.

Bon certes une fois que j'ai dit ça, je n'ai pas dit grand chose, et peut-être même que ça ne t'as pas aidé, mais c'est aussi la réalité, nous sommes les seuls artisans de notre bonheur, aucun objet, aucune personne autre que nous même ne peut nous apporter le bonheur, encore faut t'il être sûr de le mériter ce bonheur...

Courage à toi.
#1273785
Bonsoir Pierrot Lunaire, Paige et Allys,

Je réponds très tard, mais ai enfin eu le temps de lire vos messages avec attention.

Alors, tout d'abord merci pour toutes ces analyses, qui vont beaucoup dans le même sens : cette fuite de la réalité... que souligne Pierrot Lunaire, avec une vraie recherche de quelque chose d'atypique, ça c'est sûr.
Et effectivement, je trouve la réalité souvent décevante, et sans doute le fait d'écrire est quelque chose qui me place hors des réalités, bien que ce que j'écris soit souvent en rapport avec de vrais sujets de société, parfois même "du lourd". Mais ça reste l'écriture, et la maîtrise de l'histoire, que je ne vis pas, me contente de raconter...

Et Paige va même un peu plus loin, en soulignant très justement le fameux "je dois", qui en dit bien plus long que ce que je ne pensais écrire et dire : quelque chose de l'ordre de la contrainte, une contrainte intérieure, que j'ai sans aucun doute à interroger.

D'autant plus que l'homme dont je suis tombée amoureuse est au moins aussi fuyant que moi, si ce n'est plus, donc avec la distance et nos peurs mutuelles, sans doute, c'était sécurisant en un sens, puisque ça risquait peu de se concrétiser dans la durée...

Pour répondre à ta question, Paige : oui, je suis allée chez une psy qui ne travaille qu'en "mouvements oculaires rapides" (et tapotements...), et ai fini par cesser les RV car j'avais aussi besoin de parler... ce qu'elle ne faisait pas, je veux dire, n'était pas dans l'écoute.

Mais du coup, oui, je commence à avoir une idée de ce qui, peut-être, est à l'origine de ça, mais ce n'est pas sûr (de l'ordre d'un deuil...). En tous cas, cette psy pensait que j'avais peut-être "le syndrome du jumeau perdu", et c'est possible, je n'en sais rien... Toujours est-il que j'achète souvent en double, des vêtements, par exemple... des sacs... et aussi, ce n'est peut-être pas un hasard, mais cet homme était né le même jour que moi (pas pile la même année cependant...) et c'est aussi ce qui l'a décidé, à l'époque, à venir pour qu'on se rencontre. Donc : étions-nous dans la même problématique, quelque chose de cet ordre ? Ce ne sont que des suppositions...

Maintenant, en lisant le message d'Allys, j'ai pensé à quelque chose qui ressemblait à une "fausse couche", et en poursuivant la lecture, je vois que tu parles de stérilité, de grossesse... et ça a quelque chose à voir, c'est proche, oui...

Le plus fou, c'est que j'ai rêvé de cet homme il y a quelques mois, qu'il avait perdu un nouveau-né, et je le prenais dans mes bras avec un amour infini pour le consoler... Lorsque je me suis réveillée, j'ai été imprégné par ce rêve pendant encore un long moment, il semblait si réel...

En fait, il y a cette idée du deuil du potentiel, comme tu le soulignes... que je vis un peu comme une "fausse couche" puisqu'il y a eu un tout début, et pas de suite.

En tous cas, je continue à explorer ce qui se passait dans ma vie au moment où j'ai rencontré cet homme (ce dont parle Paige), car il doit y avoir là quelque chose, et je pense plusieurs choses, pas seulement celle que je vois de prime abord...

Au passage : pour me faire du bien et parce que c'est sans risque, en décembre, je me suis gavée de toutes sortes de films de Noël, roses et girly à souhaits 😍!! Et ça m'a fait un bien fou !

Pour être honnête jusqu'au bout, j'ai conscience que je ne suis qu'au DEBUT du deuil !! Avec la peur d'une "rechute", ne pas y arriver jusqu'au bout... et d'autre part, si je n'ai pas souffert pendant six ans, globalement, juste après qu'on s'est rencontrés et que l'histoire a pris fin tout aussi vite, j'étais très mal pendant plusieurs mois, désorientée... d'où le "next" ; c'était en partie sincère, mais en grande partie aussi pour oublier...

PS : merci pour la petite vidéo, Pierrot Lunaire !

Et encore merci à toutes les trois...
#1273797
Lavieenrose123 a écrit : 12 févr. 2018, 00:42 Pour répondre à ta question, Paige : oui, je suis allée chez une psy qui ne travaille qu'en "mouvements oculaires rapides" (et tapotements...), et ai fini par cesser les RV car j'avais aussi besoin de parler... ce qu'elle ne faisait pas, je veux dire, n'était pas dans l'écoute.
Bonjour Lavieenrose,

Alors n'hésite pas à changer de psy et à aller voir une psychologue ou psychiatre qui suivent une thérapie "classique" en "face à face"....je ne crois vraiment pas que tu pourras régler ça, toute seule. Ce n'est pas une question de bonne volonté! c'est juste que seule, on ne sait pas faire quand c'est trop compliqué

la bonne volonté est absolument nécessaire mais pas suffisant ;)

Oui tu es au début, mais le début marque...un début, çàd une volonté de t'en sortir, et ça veut dire que tu y es prête. Il faut attraper la perche, là, avant qu'elle ne se retire...donc n'hésite pas vraiment à te faire aider!

Courage!
#1273898
C'est un bon conseil, Paige, je vais essayer de trouver sans trop attendre... mais bon, ce n'est pas non plus une souffrance insupportable, puisque j'aménage à ma façon, mais tout de même, ça bloque sérieusement une partie importante de la vie !

Voilà : il ne faut pas que je tarde trop, et j'ai tendance... avec un peu la crainte que le psy me dise : "Ah, mais ce n'est pas si grave que ça ! Vous savez, aujourd'hui, les séparations et les relations, ça va et ça vient". Et bref, de ne pas être prise au sérieux, mais au fond, je n'ai rien à perdre à tenter une autre psy, ou un psy, je ne sais pas ce qui est le mieux, car hommes et femmes, tout psys qu'ils soient, ne raisonnent pas de la même manière...
#1273903
Bonsoir :)

j'ai lu ton récit et j'ai une question à te poser: est ce qu'au moment des faits (le début de la relation) tu vivais une période difficile de ta vie? peut être par exemple cette "histoire" t'as permis ou du moins t'as fait espéré fuir cette situation, "t'envoler" en quelque sorte.
#1273950
Lavieenrose123 a écrit : 12 févr. 2018, 22:27 C'est un bon conseil, Paige, je vais essayer de trouver sans trop attendre... mais bon, ce n'est pas non plus une souffrance insupportable, puisque j'aménage à ma façon, mais tout de même, ça bloque sérieusement une partie importante de la vie !

Voilà : il ne faut pas que je tarde trop, et j'ai tendance... avec un peu la crainte que le psy me dise : "Ah, mais ce n'est pas si grave que ça ! Vous savez, aujourd'hui, les séparations et les relations, ça va et ça vient". Et bref, de ne pas être prise au sérieux, mais au fond, je n'ai rien à perdre à tenter une autre psy, ou un psy, je ne sais pas ce qui est le mieux, car hommes et femmes, tout psys qu'ils soient, ne raisonnent pas de la même manière...
Non mais soyons claires, le psy qui te répond ça, tu lui dis "combien je vous dois?" et tu files voir ailleurs !!

Un "bon" psy ne jugera JAMAIS les raisons de ta souffrance. D'abord un psy ne "juge" jamais, et encore moins les raisons de ta souffrance. Un psy est là pour t'aider à comprendre puis à combattre une souffrance.

Certains subissent des traumatismes épouvantables (viols, décès d'un enfant,...) et n'ont jamais besoin de consulter, et d'autres sont très malheureux pour ne pas avoir été l'enfant préféré enfant...il n'y a aucune règle, et en tant que personne, le 1er travail à faire est d'admettre qu'on ne va pas très bien et le 2ème tout de suite derrière est de ne pas culpabiliser pour ça

la culpabilité étant un moyen très puissant et très efficace pour mettre tout sous le tapis et au final pour ne pas se poser les bonnes questions....on croit souvent que c'est "noble" de se sentir coupable de souffrir (je ne parle pas pour toi hein je parle "en général" et pour moi notamment "avant"), mais un jour on comprend que cette culpabilité et donc se flageller est surtout un bon moyen de ne pas remuer la me*de ;)

Allez, à la chasse au bon psy ! :D
#1274042
En effet, Paige, j'ai tendance à me sentir plutôt coupable, à me dire qu'il y a tellement pire, etc...

D'autre part, j'avais essayé un psy ailleurs, et j'ai eu le genre de déconvenue dont je parlais plus haut, donc je suis retournée chez celle qui ne pratique que les mouvements oculaires... pour arrêter un peu plus tard à nouveau...

Je vais essayer de trouver quelqu'un qui ne porte pas de jugement, et surtout qui ne prenne pas les choses "à la légère" en généralisant. Car je suis en train de me rendre compte qu'il y a un sérieux fond dépressif chez moi, même si je pense qu'on l'a tous plus ou moins, disons que dans mon cas, c'est assez prégnant, avec l'impression de devoir un peu lutter tous les jours pour ne pas dégringoler dedans (enfin, c'est selon les périodes, peut-être les dates anniversaires, aussi...).

Et pour répondre à Sandtorm : tu mets le doigt exactement "au bon endroit", comme d'autres personnes qui m'ont répondu d'ailleurs ; donc en effet, je confirme qu'au moment où j'ai rencontré cet homme, je vivais un deuil très douloureux et me dépêtrais mal d'une "relation pourrie" avec un type qui ne me convenait pas.

Ceci dit, cet homme pour qui j'ai éprouvé (et au fond, éprouve toujours...) des sentiments si forts, vaut aussi pour sa personne. Mais tout ça est embrouillé dans la période difficile où je l'ai connu, ainsi que le contexte défavorable (distance + enfants à charge en continu de chaque côté).

Mais voilà : je crois que j'ai vraiment du mal avec le quotidien, ses réalités... et si je ne me drogue pas, ni ne bois d'alcool... je comprends ceux ou celles qui le font. Je trouve qu'il y a de quoi, sauf que dans mon cas, comme j'écris, lis beaucoup, je pense que m'aide à vivre, ou plutôt à supporter ces fichues réalités.

En plus, je suis très anxieuse, et rarement vraiment heureuse, mais là encore, j'ai tendance à penser que c'est le lot de tous, plus ou moins, mais que les gens ne le disent pas... et bien sûr, je crains que ce ne soit la réponse d'un psy (qui est celle que j'ai déjà plus ou moins eue avec celui que j'avais essayé après les "mouvements oculaires"... un autre psy, donc...). Mais je ne perds rien à essayer, sinon un peu de temps et d'énergie...

Merci pour vos réponses, et ces analyses qui me donnent un point de départ, m'obligent à réfléchir un peu sur ce que j'avais occulté, au moins partiellement (disons que je ne faisais pas forcément le lien entre le mal être, et le fait de "s'accrocher" à un espoir durant... six ans :o !).
#1274064
Bonsoir Lavieenrose ;)
Lavieenrose123 a écrit : 13 févr. 2018, 17:56 je confirme qu'au moment où j'ai rencontré cet homme, je vivais un deuil très douloureux et me dépêtrais mal d'une "relation pourrie" avec un type qui ne me convenait pas.
Une situation difficile donc au moment où tu l'as connu.
Une dernière intervention parce que je penses que les intervenantes t'ont donné de très bonnes pistes.

Pierrot Lunaire a écrit : 09 févr. 2018, 03:18
Une petite question : Durant tout ce temps, l’as-tu recontacté pour mettre les choses au clair et ainsi être fixée, ou t’es-tu contentée de rêvasser de ton côté ?
Après l'avoir rencontré, c'est toi qui l'a relancé et a entretenu cette relation de façon virtuelle. Pierrot Lunaire te poses la question de savoir si à ce moment là tu as cherché à mettre les choses au clair
Lavieenrose123 a écrit : 13 févr. 2018, 17:56Pour répondre à ta question : oui, nous avons eu des contacts ensuite, mais seulement virtuels, sans plus nous revoir, donc, et finalement pas si fréquents, et toujours à mon initiative. Donc, tout est dit...
Dans ta réponse Lavieenrose tu confirmes que vos contacts sont restés virtuels, mais tu ne dis pas si tu as cherché à mettre les choses au clair.
D'abord il y a la question de savoir si tu as cherché à mettre les choses au clair. Si tu ne l'as pas fait ça confirme probablement que tu voulais entretenir ce coté virtuel, et inconsciemment tu n'a pas voulu mettre les choses au clair. Tu vois ce que je veux dire?
Si tu as cherché à mettre les choses au clair et que cet homme l'a fait, encore une fois ça confirme ton besoin d'entretenir la relation virtuellement (pour des raisons que tu devra trouver à l'aide d'un professionnel). Par contre si cet homme a évité de répondre et de se positionner clairement par rapport à toi, il se peut que lui aussi a (pour ses raisons à lui) voulu entretenir cette illusion, et là on se retrouve face à une dynamique dans votre relation (dit autrement lui aussi a contribué à bloquer ton deuil).
#1274151
Bonjour Sandstorm,

Pour répondre au mieux à ta question : je pense que lui a été clair à plusieurs reprises, mais en laissant des zones d'ambiguïté, sans aucun doute involontairement, parce que ce n'est pas quelqu'un d'insensible, et que lui-même je suppose, se trouvait aussi dans une zone d'ambivalence...

Pour autant, ce n'était peut-être pas tant que ça mon but, être dans quelque chose de clair... à se demander donc : mais je cherchais quoi au juste, j'attendais quoi ?

Au tout début, j'étais à la fois convaincue quelque part, et vraiment convaincue à 200 % que cet homme était "la bonne personne, ma moitié"... ce genre de choses ; mais en même temps pétrie de doutes d'autre part (pour des raisons compliquées... j'avais à faire à quelqu'un qui a eu des problèmes de drogue et d'instabilité...).

Toujours est-il qu'à l'heure qu'il est, il est évident que pour lui, je n'existe plus depuis un bon moment, et c'est ça qui compte : en d'autres termes, le deuil n'est plus bloqué.
Après, si derrière tout ça, c'est d'un (ou même de plusieurs autres deuils) qu'il s'agit, et ça semble être le cas, c'est une autre affaire. D'où le conseil très judicieux d'aller consulter, trouver quelqu'un qui soit à l'écoute et m'aide à avancer par rapport à ce qui est resté bloqué dans ma vie, que je puisse le surmonter.

Et oui, il se peut que ça remonte à la vie intra-utérine ; j'ai fait à l'époque, mon mémoire sur un auteur particulier, et j'ai choisi de traiter ça : la vie intra-utérine qui transpirait dans ses textes... je n'ai jamais interrogé ce choix particulier, jusqu'à présent.

Alors si c'est bien cette problématique qui m'empêche d'avancer, avec peut-être même d'autres choses, sans doute... le forum ne peut rien de plus, car ça dépasse la simple rupture amoureuse. Ceci dit, celle-ci réveille bien souvent des choses enfouies depuis longtemps.

D'ailleurs, ce n'est sans doute pas un hasard si l'homme (c'est tout récent, un autre homme donc...) qui me plaît actuellement est "possible" en termes de distance + sans enfants, mais ne l'est pas tant que ça (car cadre du boulot + serait avec quelqu'un...). Donc, à nouveau une forme d'impossibilité... est-ce bien un hasard ? Non, je pense que quelque part, ça m'évite quelque chose, une fois de plus...

Merci en tous cas, à toutes celles et ceux qui ont pris la peine de lire mon histoire, d'y répondre, de donner des pistes et des analyses, de mettre le doigt là où c'était tellement évident, mais là où je ne voyais pas, comme c'est souvent le cas lorsqu'on est "en plein dedans"...
#1274162
Bonjour !
Pour répondre au mieux à ta question : je pense que lui a été clair à plusieurs reprises, mais en laissant des zones d'ambiguïté, sans aucun doute involontairement, parce que ce n'est pas quelqu'un d'insensible, et que lui-même je suppose, se trouvait aussi dans une zone d'ambivalence...
donc c'était clair obscur de son coté
Pour autant, ce n'était peut-être pas tant que ça mon but, être dans quelque chose de clair... à se demander donc : mais je cherchais quoi au juste, j'attendais quoi ?
c'est en effet toute la question....
Toujours est-il qu'à l'heure qu'il est, il est évident que pour lui, je n'existe plus depuis un bon moment, et c'est ça qui compte : en d'autres termes, le deuil n'est plus bloqué.
C'est un aspect que tu as souligné plusieurs fois dans ton récit
Le problème dans cette approche c'est que tu laisses à l'autre le pouvoir de débloquer (par son indifférence) ou de bloquer (par son "intérêt") ton propre deuil. Pour une raison ou pour une autre tu as pris conscience de ce fait récemment, donc la question à se poser c'est pourquoi tu attribues tant d'importance au ressenti de l'autre et pourquoi c'est si important dans le déblocage de TON deuil.
D'ailleurs, ce n'est sans doute pas un hasard si l'homme (c'est tout récent, un autre homme donc...) qui me plaît actuellement est "possible" en termes de distance + sans enfants, mais ne l'est pas tant que ça (car cadre du boulot + serait avec quelqu'un...). Donc, à nouveau une forme d'impossibilité... est-ce bien un hasard ? Non, je pense que quelque part, ça m'évite quelque chose, une fois de plus...
comme tu l'a souligné il y a la piste du deuil à creuser avec un psy, peut être d'autres apparaitront en cours de route
entre temps et tant que le travail avec le psy n'a pas porté ses fruits je penses qu'il serait judicieux d'être prudente avec cette nouvelle rencontre. Tu as bien conscience que cette nouvelle rencontre répond plus ou moins à un schème que tu as connu dans le passé, quelque chose que tu veux éviter effectivement.

Bon courage à toi ;)
#1274166
Merci Sandstorm ! Oui, je vais creuser tout ça, et en effet, quelque part, l'indifférence de l'autre est une aide, mais ça, je crois que c'est un cas assez général... (toujours plus dur de tourner la page pour de bon quand on sent que ça "accroche" des deux côtés, même en se disant : "Oui mais non... on ne peut pas, bla bla... alors que ça "matche" fort quelque part et qu'on le sait...).

En ce qui concerne ma nouvelle rencontre, en effet, rien de concret pour le moment, pour les raisons indiquées (et surtout, s'il est avec quelqu'un comme on me l'a dit, alors là pour moi, c'est clair : c'est non).

Belle journée à toi !
#1274178
Lavieenrose123 a écrit : 14 févr. 2018, 13:25 toujours plus dur de tourner la page pour de bon quand on sent que ça "accroche" des deux côtés, même en se disant : "Oui mais non... on ne peut pas, bla bla... alors que ça "matche" fort quelque part et qu'on le sait...
tu as raison... ça nous retient... mais parfois dans la vie faut arracher le lien pour se sauver...
En ce qui concerne ma nouvelle rencontre, en effet, rien de concret pour le moment, pour les raisons indiquées (et surtout, s'il est avec quelqu'un comme on me l'a dit, alors là pour moi, c'est clair : c'est non).
C'est une très bonne chose de se protéger ;)

Belle journée à toi aussi! ;)
#1274495
Un petit passage sur le forum, pour confirmer que le deuil est bel et bien "en route"... et ceci, avant même d'avoir commencé à consulter (car pour trouver une psy compétente et me convenant, il me faudra du temps et de la disponibilité = recherche à caser entre le boulot, le dentiste, et toutes sortes d'autres obligations, dont peut-être un déménagement prochain avec changement radical de ville et de région...).

C'est drôle, mais je me rends compte que j'avais vraiment idéalisé cet homme, la distance aidant... mais je pense qu'il n'aurait pas pu me rendre heureuse. Ce qu'il savait sans doute lui-même...

Belle journée à tous !
#1274763
Merci, Pierrot Lunaire !

Et du coup, quand j'ai un petit moment, j'en profite pour essayer de donner à mon tour quelques petits conseils sur le forum 🙂. Après, je ne sais pas s'ils sont forcément bons... mais parfois, on voit plus clair pour les autres que pour soi-même !
#1274955
Bon, alors, je confirme : le deuil est bel et bien en route, avec épisodes dépressifs et larmes, et par moments, comme hier après-midi, ça va beaucoup mieux... une méchante alternance, donc...

Et finalement, en effet, je suis bel et bien renvoyée à un deuil qui n'a pas été fait, et ceci n'a plus rien à voir avec le coup de foudre et "relation flash éclair" d'il y a six ans, même si mes sentiments pour cet homme étaient sincères.

Ce qui signifie, en gros que : un deuil peut en cacher un autre. C'est comme les trains, quoi... et encore, dans mon cas, je pense qu'il y en a d'autres, plus anciens, et je suis en train de "déguster".
Bon, ça ira mieux dans quelques temps, je suppose...
#1274962
Lavieenrose123 a écrit : 19 févr. 2018, 16:48
Ce qui signifie, en gros que : un deuil peut en cacher un autre. C'est comme les trains, quoi... et encore, dans mon cas, je pense qu'il y en a d'autres, plus anciens, et je suis en train de "déguster".
Bon, ça ira mieux dans quelques temps, je suppose...
Bonjour ;)

effectivement quand on vit très mal une rupture, quand on arrive pas à tourner la page c'est que l'histoire en question ranime en nous des choses du passé.
ça ira sans doute mieux dans quelques temps mais pour remédier au problème il faut consulter un psy

allez courage
#1275031
Oui, Sandstorm, tu as raison d'insister sur ce point... Maintenant, il faut que je retrouve juste assez d'énergie pour aller "à la chasse au psy", car comme je le disais, l'EMDR (mouvements oculaires rapides) a ses limites, et avant cette psy, j'ai eu de mauvaises expériences (deux psys juste pas possibles, sans détailler, mais pas compétents, style : "mais si, si... vous allez très bien !" ; enfin, c'était presque ça).

Ce qui signifie qu'il me faudra aller chercher encore, et voilà... mais je dois en faire une priorité. Ce n'est pas évident, car par exemple, j'ai failli annuler toute ma journée de boulot aujourd'hui, tellement j'étais à plat. Mais justement, ce qui me sortira de ça, c'est de consulter. Au moins essayer, et surtout, trouver !

Et ça rejoint ce que tu dis, Pierrot Lunaire : le temps, si je l'utilise à bon escient...

C'est drôle, mais pour la période de la Saint-Valentin, j'ai eu dans un cœur en papier (au cours d'un spectacle...) le message suivant : "Parfois on n'a pas envie de tourner la page mais carrément de changer de livre".

Donc, voilà. J'accepte les hauts et les bas, et tenterai (sûrement pendant les vacances...) de trouver un ou une psy qui me convienne, surtout qui soit à l'écoute et m'aide à dénouer des choses, pour peut-être, enfin, "changer de livre" !
#1275461
Merci, Page et Pierrot Lunaire !

Avant de foncer tête baissée, je réfléchis bien à : quel psy choisir, pour ne pas perdre de temps ni me décourager, donc : homme ou femme ? Quel éloignement par rapport au domicile, surtout s'il faut y aller assez souvent ; et d'autres critères, donc j'oriente la recherche déjà via le net. Et ensuite, si je "ne le sens pas", je change tout de suite, au lieu de perdre mon temps comme je l'avais fait à plusieurs reprises.

Je n'en attends pas des miracles non plus, pense qu'à un moment donné, on compose, on aménage...

Mais comme en ce moment, je suis obligée de faire des allers-retours chez le dentiste, c'est la priorité absolue. Et je me retrouve, en plus, à devoir arrêter de fumer totalement (extraction de dent de sagesse, hier). Etonnamment, ça passe assez bien. Je m'attendais à pleurer tout le temps...
Par contre, j'ai passé une nuit pourrie au maximum et ai fait une syncope, hier, à cause de l'extraction.

Bref, quand tout ce cirque dentaire sera passé, je pourrai enfin trouver le temps de prendre un RV psy, et surtout, d'y aller. En attendant, j'en profite pour interroger ce que j'en attends au juste, et aussi mon instabilité, une forme de mal-être permanent... et si c'est un mal-être existentiel😱, le psy ne pourra rien faire, je veux dire, au-delà des questions de deuils douloureux.

J'ai vu un film il y a quelques années : un psy, Irvin Yalom, qui y exposait entre autres l'idée que quand on tombe amoureux, pour un temps, on s'éloigne des questions existentielles... mais bien sûr, elles ressurgissent au bout d'un moment.

Pourvu que je trouve quelqu'un qui aille.
Je reviendrai sur le forum pour vous dire 🙂!

En EMDR : j'ai arrêté non seulement car ça a ses limites, mais surtout, parce que quand je n'allais pas bien, ma psy ne le supportait pas, car ça lui donnait l'impression qu'elle ne servait à rien ! Donc, ça m'oppressait, et il m'arrivait de cacher que j'allais mal, ce qui ne m'aidait franchement pas, car donner le change, surtout chez une psy, c'est épuisant... Donc, en plus de mauvaises expériences avant elle, j'appréhende un peu à présent.
Une amie a fait de la "gestalt", ça l'a beaucoup aidée... donc, je me renseigne pour ça aussi.

Je m'arrête, car c'est en train de virer au gros pavé, mon message !
#1275552
Bonjour Lavieenrose

Je compatis pleinement pour le dentiste....j'ai été dedans de Mai à fin Janvier, et j'en suis pas encore totalement sortie et c'est....l'horreur :o :o

Pour le psy, tu as raison de t'interroger avant sur ce que tu veux, et en même temps...non (lol ne me remercie pas de dire tout et son contraire, ça me fait plaisir^^)

en fait, j'étais comme toi, à me dire "une femme, ici, comme ça, patati patata" mais quand on est réellement au fond du trou, ben, de fil en aiguille, je me suis retrouvé chez un mec, pas du tout de la façon dont je l'aurais projeté, et ça m'a sauvé la vie, comme je dis souvent

lâcher prise ça commence aussi par ça ;) ce qu'il te faut, c'est un BON psy. Qu'il soit homme, femme, à roulettes, ou frisé, c'est un détail, même si je comprends très bien qu'on se dise "à priori je voudrais...."

le net a aussi ses limites, mon psy est introuvable sur le net, c'est un "à l'ancienne", lunettes sur le bout de son nez, cabinet du 18ème siècle, vieillot et peu rafraichi au dernier étage sans ascenseur d'un vieil immeuble dans la vieille ville :lol:

Je pense qu'il préfèrerait se faire écarteler plutôt qu'être googleisable :lol:

je crois plutôt au "bouche à oreille", demande aux pharmacies du coin (même celle qui n'est pas la tienne), à ton dentiste tiens (si tu ne veux pas dire que c'est pour toi, dis que c'est pour ta soeur^^), à tes collègues (même astuce) et recoupe toutes ces informations

car ce qui convient à l'un ne convient pas à l'autre, par exemple, il m'est arrivé qu'on me conseille un médecin parce que, je cite, "tu verras il est très gentil", euh non merci, je veux pas un médecin gentil, je veux un médecin compétent. Donc moi qu'on mette en avant la gentillesse d'un médecin n'est pas un argument, et ça sera presque un contre-argument (la gentillesse n'étant pas nécessairement l'empathie), en revanche, si on me dit "tu verras, il est assez froid, mais prend le temps pour te questionner" ça me va très bien....donc demander aux gens des noms et leur demander pourquoi ça leur convient est souvent assez instructif
et si c'est un mal-être existentiel😱, le psy ne pourra rien faire, je veux dire, au-delà des questions de deuils douloureux.
et pourquoi donc? sauf maladie mentale avérée (et je ne sais pas pourquoi, je doute fortement que ce soit ton cas ;) ), un psy peut TOUJOURS faire quelque chose (même en cas de maladie mentale, mais disons que c'est sûrement plus difficile de l'éradiquer), un psy guérit rarement, mais il va arriver à te faire mettre en place , grâce à la connaissance de toi-même, au moins, des stratégies d'évitement...tu n'apprendras pas nécessairement à ne plus être allergique au poisson, mais tu apprendras à reconnaitre le poisson quand tu le croises et donc à ne plus en manger....

en fait, qu'appelles-tu "mal-être existentiel"? il y a toujours des raisons au mal-être, et sauf maladie mentale, ces raisons sont tout à fait des compétences d'un psy ;)

la seule limite à cela, c'est toi-même. Et je le dis sans ironie aucune: jusqu'où es-tu prête à mettre tes bras dans la me*de? et tu n'as pas vraiment de réponse à cela maintenant, avant d'y être....c'est quand on a commencé à fouiller, à creuser, et commencé à être face à NOS contradictions, quand le psy nous sort de notre position de "victime", qu'on accepte d'aller plus loin ou si on se rétracte, sous le coup de la peur, de la douleur....

le psy n'est pas un magicien, aucun psy, aussi bon soit-il, soignera qui que ce soit, si celui-ci n'est pas "d'accord" pour se soigner....

c'est ce qu'avait dit la psy qui voyait mon fils: "il est très intelligent et sait exactement ce qu'il doit me dire pour que je valide son comportement. Il n'a pas envie d'être aidé, je ne peux pas l'aider" exactement

tu es intelligente et tu verras, que malgré toi, tu te surprendras TOI AUSSI à dire "la bonne réponse" au psy, qui n'est pas celle que tu penses, en fait, mais celle que tu sais qu'on attend de toi. C'est là qu'il faut se faire violence. Et c'est pas toujours facile: ni d'en avoir conscience, ni d'arrêter de le faire :/

Je suis d'accord avec toi: soigne tes dents d'abord!!! ta tête attend depuis un moment, elle peut attendre encore, et il te faudra toute ton énergie, donc priorité dentaire pour le moment!!

Courage!
#1275558
Bonjour Lavieenrose,

Pour trouver un psy qui nous convient il faut parfois aller à la chasse :mrgreen: et consulter plusieurs avant de trouver le 'bon'.
et si c'est un mal-être existentiel😱, le psy ne pourra rien faire, je veux dire, au-delà des questions de deuils douloureux.
Il existe des personnes qui sont mélancoliques par nature, ou pessimistes. Peut être que tu en fait partie (mais tu verras ça avec ton psy), et là il t'aidera à reconnaître les schèmes mentaux qui te poussent dans cette direction. Il ne va pas forcément réussir à t'en guérir (c'est à dire à les éradiquer) mais tu va réussir petit à petit à avoir des bons réflexes (les reconnaître, reconnaître les situations propices à leur développement, développer des mécanismes de défense afin essayer de prendre de la distance etc).

Bon courage pour le dentiste, je compatis ;)
#1276094
Pierrot Lunaire a écrit : 22 févr. 2018, 04:21 Coucou,


["une forme de mal-être permanent..."]

Tu es du genre "mélancolique" ?

Peut-être que ton côté obscur ne disparaîtra pas complètement, mais tu pourrais apprendre à vivre avec et à l'empêcher de t'envahir... Tu pourrais atténuer sa vigueur (passer du noir au gris foncé, puis au gris clair, etc.), afin qu'il prenne moins de place. Je pense que tu peux développer ton côté lumineux. Changer du tout au tout, je ne pense pas ; mais trouver un certain équilibre/une certaine harmonie, c'est possible.


Image


Courage pour tes dents et l'arrêt de la cigarette !
Bonsoir Pierrot Lunaire,

Un peu déroutée, comme tout le monde, par le nouveau forum... mais en tous cas, je tiens à te remercier pour la jolie image : en plus, ce sont des "chats jumeaux" ! C'est magnifique !

Alors, ça va un peu mieux, j'ai posé un patch pour aider l'arrêt de la cigarette... et surtout, ai pris un vrai repos depuis hier et pour tout le week-end ; il était temps !

Sinon, pour répondre à ta question : c'est compliqué, je ne sais pas si je suis un peu mélancolique de nature, ou si c'est dû à autre chose... en tous cas, l'impression d'avoir été déjà adulte en étant enfant, mais que depuis que je suis adulte, j'ai conservé une âme d'enfant, comme l'émerveillement pour des petites choses, par exemple, ce qui m'aide à vivre, mais qui avait disparu ces derniers temps...
Je crois que ça va revenir, suis en train de faire un grand ménage intérieur !
#1276097
Paige a écrit : 22 févr. 2018, 12:06 Bonjour Lavieenrose

Je compatis pleinement pour le dentiste....j'ai été dedans de Mai à fin Janvier, et j'en suis pas encore totalement sortie et c'est....l'horreur :o :o

Pour le psy, tu as raison de t'interroger avant sur ce que tu veux, et en même temps...non (lol ne me remercie pas de dire tout et son contraire, ça me fait plaisir^^)

en fait, j'étais comme toi, à me dire "une femme, ici, comme ça, patati patata" mais quand on est réellement au fond du trou, ben, de fil en aiguille, je me suis retrouvé chez un mec, pas du tout de la façon dont je l'aurais projeté, et ça m'a sauvé la vie, comme je dis souvent

lâcher prise ça commence aussi par ça ;) ce qu'il te faut, c'est un BON psy. Qu'il soit homme, femme, à roulettes, ou frisé, c'est un détail, même si je comprends très bien qu'on se dise "à priori je voudrais...."

le net a aussi ses limites, mon psy est introuvable sur le net, c'est un "à l'ancienne", lunettes sur le bout de son nez, cabinet du 18ème siècle, vieillot et peu rafraichi au dernier étage sans ascenseur d'un vieil immeuble dans la vieille ville :lol:

Je pense qu'il préfèrerait se faire écarteler plutôt qu'être googleisable :lol:

je crois plutôt au "bouche à oreille", demande aux pharmacies du coin (même celle qui n'est pas la tienne), à ton dentiste tiens (si tu ne veux pas dire que c'est pour toi, dis que c'est pour ta soeur^^), à tes collègues (même astuce) et recoupe toutes ces informations

car ce qui convient à l'un ne convient pas à l'autre, par exemple, il m'est arrivé qu'on me conseille un médecin parce que, je cite, "tu verras il est très gentil", euh non merci, je veux pas un médecin gentil, je veux un médecin compétent. Donc moi qu'on mette en avant la gentillesse d'un médecin n'est pas un argument, et ça sera presque un contre-argument (la gentillesse n'étant pas nécessairement l'empathie), en revanche, si on me dit "tu verras, il est assez froid, mais prend le temps pour te questionner" ça me va très bien....donc demander aux gens des noms et leur demander pourquoi ça leur convient est souvent assez instructif
et si c'est un mal-être existentiel😱, le psy ne pourra rien faire, je veux dire, au-delà des questions de deuils douloureux.
et pourquoi donc? sauf maladie mentale avérée (et je ne sais pas pourquoi, je doute fortement que ce soit ton cas ;) ), un psy peut TOUJOURS faire quelque chose (même en cas de maladie mentale, mais disons que c'est sûrement plus difficile de l'éradiquer), un psy guérit rarement, mais il va arriver à te faire mettre en place , grâce à la connaissance de toi-même, au moins, des stratégies d'évitement...tu n'apprendras pas nécessairement à ne plus être allergique au poisson, mais tu apprendras à reconnaitre le poisson quand tu le croises et donc à ne plus en manger....

en fait, qu'appelles-tu "mal-être existentiel"? il y a toujours des raisons au mal-être, et sauf maladie mentale, ces raisons sont tout à fait des compétences d'un psy ;)

la seule limite à cela, c'est toi-même. Et je le dis sans ironie aucune: jusqu'où es-tu prête à mettre tes bras dans la me*de? et tu n'as pas vraiment de réponse à cela maintenant, avant d'y être....c'est quand on a commencé à fouiller, à creuser, et commencé à être face à NOS contradictions, quand le psy nous sort de notre position de "victime", qu'on accepte d'aller plus loin ou si on se rétracte, sous le coup de la peur, de la douleur....

le psy n'est pas un magicien, aucun psy, aussi bon soit-il, soignera qui que ce soit, si celui-ci n'est pas "d'accord" pour se soigner....

c'est ce qu'avait dit la psy qui voyait mon fils: "il est très intelligent et sait exactement ce qu'il doit me dire pour que je valide son comportement. Il n'a pas envie d'être aidé, je ne peux pas l'aider" exactement

tu es intelligente et tu verras, que malgré toi, tu te surprendras TOI AUSSI à dire "la bonne réponse" au psy, qui n'est pas celle que tu penses, en fait, mais celle que tu sais qu'on attend de toi. C'est là qu'il faut se faire violence. Et c'est pas toujours facile: ni d'en avoir conscience, ni d'arrêter de le faire :/

Je suis d'accord avec toi: soigne tes dents d'abord!!! ta tête attend depuis un moment, elle peut attendre encore, et il te faudra toute ton énergie, donc priorité dentaire pour le moment!!

Courage!
Bonsoir Paige,

Merci pour tous ces conseils, et encouragements... alors, comme je le disais à Pierrot Lunaire, grâce au repos, ça va déjà bien mieux. Mais pour les dents, là, j'en ai pour un moment, car la seconde dent de sagesse doit être enlevée aussi sous peu, mais je vais négocier !!

Et sinon, en cherchant du côté psy, j'ai donné la priorité à la distance, à l'intuition, à la formation qu'a la personne, et je compte m'orienter vers un psychologue. Jusque là, je n'avais tenté que des médecins spécialisés en psy., donc remboursés...

Mais je pense que payer est aussi important ; le risque, c'est que le thérapeute cherche à conserver le patient le plus longtemps possible ? Je ne sais pas...
Je téléphone lundi pour un rendez-vous, car il est important aussi que je ne prenne pas la décision de déménager à presque 1000 kms dans l'urgence. Mais j'ai aussi préparé une petite liste de points qui bloquent, qui me semblent les plus importants...

Si tu as des conseils, je suis preneuse : quel rythme est "normal" ? Idem pour le prix, temps de séance, attitude du psy ?

Donc, merci d'avance...

En tous cas, si "ça le fait" avec ce psy, je peux cumuler avec les soins dentaires, car il est près de chez moi (ma dentiste, c'est loin... je dois bloquer une demi-journée...).
#1276098
sandstorm a écrit : 22 févr. 2018, 13:10 Bonjour Lavieenrose,

Pour trouver un psy qui nous convient il faut parfois aller à la chasse :mrgreen: et consulter plusieurs avant de trouver le 'bon'.
et si c'est un mal-être existentiel😱, le psy ne pourra rien faire, je veux dire, au-delà des questions de deuils douloureux.
Il existe des personnes qui sont mélancoliques par nature, ou pessimistes. Peut être que tu en fait partie (mais tu verras ça avec ton psy), et là il t'aidera à reconnaître les schèmes mentaux qui te poussent dans cette direction. Il ne va pas forcément réussir à t'en guérir (c'est à dire à les éradiquer) mais tu va réussir petit à petit à avoir des bons réflexes (les reconnaître, reconnaître les situations propices à leur développement, développer des mécanismes de défense afin essayer de prendre de la distance etc).

Bon courage pour le dentiste, je compatis ;)
Bonsoir Sandstorm,

Merci pour ces encouragements !

Comme je le disais à Paige et Pierrot Lunaire, j'ai l'impression de déjà bien avancer... et le RV avec le psy sera pris, en principe, dès lundi.

Finalement, l'arrêt du tabac m'aide quelque part, parce que je n'ai plus "un écran entre le monde et moi", mais c'est dur aussi... donc, l'idée, c'est d'apprendre à faire face et à retrouver mes ressources...

TOUT A FAIT AUTRE CHOSE : je ne mets plus de smileys, car ceux qui apparaissent dans la liste sont peu nombreux, et en cliquant sur "plus", ça me fait juste un truc compliqué qui s'ouvre dans une fenêtre supplémentaire... (bon, sinon, il y a ceux qui apparaissent à droite, mais comme beaucoup, je préfère ceux que j'ai dans mon portable, par habitude sans doute...).
#1276100
Bonsoir Lavieenrose :)

Ce sont quand même globalement de bonnes nouvelles!
Mais je pense que payer est aussi important ; le risque, c'est que le thérapeute cherche à conserver le patient le plus longtemps possible ?
Très franchement les "bons" psys ont des mois d'attente :/ On en est plus à supplier pour qu'ils nous prennent que le contraire, donc je pense qu'il n'y a aucun risque à ce qu'il fasse exprès de te garder ;)

Moi je suis de parti pris, je suis très pro psychiatre, mais je ne dis pas que j'ai raison, vraiment pas, je fais juste ce constat :/ et pour qu'une thérapie fonctionne il faut avoir à 100% confiance en son thérapeuthe, et moi, je n'arrive pas à avoir confiance envers un psy qui ne soit pas médecin....mais je sais que j'ai tort. C'est juste mon ressenti et donc j'en tiens compte

en ce qui concerne l'importance de payer, je n'ai jamais été convaincue....mais bon mon psychiatre, remboursé donc, fait un dépassement, ce qu'il fait qu'il me reste une 10aine d'euros à ma charge, ça me convient.

Pour le rythme, perso (et là je pense avoir raison pour le coup^^) je ne vois pas comment on peut faire une thérapie sérieuse à un rythme moindre qu'une fois par semaine, ....éventuellement une fois toutes les 2 semaines si vraiment y'a pas possibilité de faire autrement....mais un rdv tous les mois, pardon, mais pour moi ce n'est pas une thérapie ça....c'est valable en "entretien". moi j'ai vu mon psy toutes les semaines pendant 5 à 6 ans en gros je dirais, puis toutes les 2 semaines, puis tous les mois, puis tous les 2 mois, 3 mois etc...maintenant il m'a dit 20 fois que je pourrais arrêter, mais c'est moi qui n'ai pas envie, ça me fait une sorte d'auto protection, un fil que je n'ai pas envie de couper. Le psy m'a dit qu'il avait un patient comme ça qu'il voyait une fois par an :lol:

mais bon on est sorti de la thérapie proprement dite. Sinon pour que ça soit "soignant" ben faut remuer le tout et ne pas donner le temps à l'inconscient de reprendre le dessus

le temps de séance moi c'est 30 min, mais ça peut dépasser un peu, il ne m'interrompt jamais au milieu d'une phrase! je sais que certains font 45 min, pas le mien, je n'ai pas d'avis, moi ça m'a convenue

l'attitude du psy....ahhh c'est une vaste question: il faut que tu ais confiance. Il faut que ce psy t'inspire confiance, il faut te sentir prête à lui dire que tu as déjà pensé à comment et quand tu assassinerais la petite fille de la voisine. Qui ne t'a rien fait, mais juste par sadisme. Il faut te sentir prête à lui raconter la noirceur de ton âme...cette confiance là ne vient certes pas d'un coup, mais il me semble qu'assez rapidement on sait si elle viendra un jour ou pas....

ce psy là m'a tout de suite inspiré cette confiance car il témoignait d'une terrible empathie face à ma douleur. L'empathie étant autre chose encore que l'écoute, et diamétralement opposée à la gentillesse....et comme je lui disais un jour "de toutes les façons je vous dirais que j'ai tué la petite fille de la voisine vous me trouveriez encore des excuses", il m'a répondu, sans l'ombre d'un sourire, sans l'ombre d'une complaisance, sans l'ombre d'une sympathie "c'est parce que vous, c'est ce dont vous avez besoin: d'empathie" et là, j'ai été totalement rassurée par son professionnalisme. Le "bon" psy c'est celui qui va savoir de quoi tu as besoin, toi, pour avancer. Certains, c'est l'empathie, d'autres, c'est le défi, d'autres encore ce sera l'humour, le boulot du psy est de savoir comment te faire avancer....

mais je le répète: il faut surtout être prête. Je ne suis pas sûre du tout que le même psy 10 ans avant, aurait pu m'aider de la même manière, car moi, je n'y étais pas prête.

Courage à toi, et donne toi droit à l'erreur...l'erreur n'est pas l’échec :)
#1276104
Merci Paige, pour ce message détaillé, que je relirai plusieurs fois...

Si ça se trouve, en effet, le psy que j'ai repéré n'aura aucun RV avant des mois, mais bon, je verrai bien ! Ma chance serait qu'il vienne de s'installer dans le secteur et que ça "colle" de suite. Mais bon, la confiance... oui, c'est vraiment une question de ressenti. Très dur à expliquer pourquoi on a confiance ou pas.

Ma psy qui travaille en EMDR avait effectivement un an d'attente !! Et au bout du compte, j'ai vraiment avancé sur certaines choses, et j'avais confiance en elle, mais elle devenait par moments agressive, limite en "burn out", et donc, il fallait dire "ok, super, tout va bien ! vous faites de vrais miracles" et à la fin, ça me stressait d'y aller, de devoir jouer carrément la comédie ; car je n'allais pas si bien que ça, sinon, je ne serais pas en train de craquer de tous les côtés à l'heure qu'il est ! Même si ça va mieux, et c'est sans doute aussi lié au vrai repos de quelques jours, d'avoir osé dire "non, là, je ne peux pas".

Maintenant, il y a cette question du déménagement cette année ou pas, et j'aurais aimé mettre les choses au clair très vite avant de partir. Ou de rester encore un an.

Je te dirai lundi, si j'ai un RV !

Sinon, par bonheur, les voisins n'ont pas d'enfant :grinning: !! Mais je vois ce que tu veux dire...
#1276275
Et au bout du compte, j'ai vraiment avancé sur certaines choses, et j'avais confiance en elle, mais elle devenait par moments agressive, limite en "burn out", et donc, il fallait dire "ok, super, tout va bien ! vous faites de vrais miracles" et à la fin, ça me stressait d'y aller, de devoir jouer carrément la comédie ; car je n'allais pas si bien que ça, sinon, je ne serais pas en train de craquer de tous les côtés à l'heure qu'il est !
Ca arrive oui ça aussi...un psy nous accompagne pour un bout de chemin puis on en change pour faire un autre bout....c'est je trouve ce qu'il y a de plus dur, car comme on était bien "avant" avec ce psy, on a du mal à "entendre" qu'il faut en changer, on a plutôt tendance à se dire que c'est nous qui déconnons, mais pas toujours

je voyais une autre psy moi aussi avant de trouver celui-ci et c'est une copine qui m'a dit d'en changer. Parce que moi, alors que je conseille ça à tout le monde, et bien, bien sûr, dans MON CAS, j'étais aveugle!

Courage et oui tu es tout à fait sur la bonne voie!
#1276292
Lavieenrose123 a écrit : 24 févr. 2018, 21:08 mais elle devenait par moments agressive, limite en "burn out", et donc, il fallait dire "ok, super, tout va bien ! vous faites de vrais miracles" et à la fin, ça me stressait d'y aller, de devoir jouer carrément la comédie ; car je n'allais pas si bien que ça, sinon, je ne serais pas en train de craquer de tous les côtés à l'heure qu'il est !
aie aie...
peut être que cette psy te convenait pendant un temps mais ce n'est visiblement plus le cas...
Tu as donc très bien fait de te tourner vers quelqu'un d'autre

;)
#1276397
Paige a écrit : 25 févr. 2018, 10:08
Et au bout du compte, j'ai vraiment avancé sur certaines choses, et j'avais confiance en elle, mais elle devenait par moments agressive, limite en "burn out", et donc, il fallait dire "ok, super, tout va bien ! vous faites de vrais miracles" et à la fin, ça me stressait d'y aller, de devoir jouer carrément la comédie ; car je n'allais pas si bien que ça, sinon, je ne serais pas en train de craquer de tous les côtés à l'heure qu'il est !
Ca arrive oui ça aussi...un psy nous accompagne pour un bout de chemin puis on en change pour faire un autre bout....c'est je trouve ce qu'il y a de plus dur, car comme on était bien "avant" avec ce psy, on a du mal à "entendre" qu'il faut en changer, on a plutôt tendance à se dire que c'est nous qui déconnons, mais pas toujours

je voyais une autre psy moi aussi avant de trouver celui-ci et c'est une copine qui m'a dit d'en changer. Parce que moi, alors que je conseille ça à tout le monde, et bien, bien sûr, dans MON CAS, j'étais aveugle!

Courage et oui tu es tout à fait sur la bonne voie!
Oui, merci Paige !

J'appelle demain, et si j'ai rapidement un RV, je demanderai quand même, l'air de rien, s'il est installé depuis longtemps... histoire de savoir si le RV est rapide parce qu'il "bosse mal" ou bien simplement parce qu'il commence à se faire sa clientèle.

En tous cas, d'après ce qu'indique son site, ça semble correspondre vraiment à mes attentes... à voir, tout ça...
#1276398
sandstorm a écrit : 25 févr. 2018, 13:07
Lavieenrose123 a écrit : 24 févr. 2018, 21:08 mais elle devenait par moments agressive, limite en "burn out", et donc, il fallait dire "ok, super, tout va bien ! vous faites de vrais miracles" et à la fin, ça me stressait d'y aller, de devoir jouer carrément la comédie ; car je n'allais pas si bien que ça, sinon, je ne serais pas en train de craquer de tous les côtés à l'heure qu'il est !
aie aie...
peut être que cette psy te convenait pendant un temps mais ce n'est visiblement plus le cas...
Tu as donc très bien fait de te tourner vers quelqu'un d'autre

;)
Oui, tout à fait, Sandstorm... je n'y ai pas perdu mon temps, mais il est temps de "passer à autre chose" avec quelqu'un qui travaille autrement, et sans agressivité !
#1276542
Bon, alors voilà : RV est pris avec un psy, ce mercredi = il avait de la place, est installé ici depuis 2012 (bon, la ville est petite...).

Je ne sais pas si c'est bon ou mauvais signe qu'il ait eu de la place aussi rapidement :hushed: :question:

Bon, je verrai bien...

Première séance : 1h, coût : 40 euros la séance, ensuite "à définir" le rythme, coût, temps... (bon, comme je ne fume plus pour un bon moment au moins, côté coût, ça ira...).

J'en attends beaucoup, surtout de "faire le ménage" et de sortir de certaines ambivalences, voilà. Enfin, d'ici mercredi, je vais encore lister comme une folle tout ce qui me dérange, tracasse, fiche le moral en l'air, etc... :scream_cat:

J'ai hâte, "j'vous dirai quoi" mercredi" (et en même temps, je crois que ça doit rester en grande partie confidentiel...), donc : pas le contenu, mais comment j'aurai perçu tout ça et si je pense que je vais avancer.

Bises :kissing_cat: ! (resto tout à l'heure, donc je serai pas sur le forum avant tard, ou bien seulement demain... dommage, j'aime bien espionner en douce :eyes: :innocent: !)
#1276637
Albane06 a écrit : 26 févr. 2018, 18:48 ce sont les vacances scolaires dans ta zone... ceci expliquent peut être cela
:bisou:
Tout à fait, Albane... j'y ai vaguement pensé, et comme en plus, il reçoit aussi des enfants et ados, ceci peut expliquer cela.

Bon rétablissement :bisou: ! (j'ai lu que tu ne te sentais pas très bien, aujourd'hui (sur "A part ça", sujet fermé maintenant :crying_cat_face: ))
#1276638
Coucou Pierrot Lunaire !

Jolie image... merci beaucoup ! :hibiscus: !

Sinon, oui, c'était super bon (sushis :sushi: miam !!)

Et pour le reste : alors oui, je sais, de façon rationnelle, qu'il n'est pas bon d'avoir trop d'attentes, mais c'est justement une des composantes de ma problématique (ou de mes multiples problématiques, ne sais pas encore...). Et donc, forcément, la déception est au bout, presque à chaque fois, car même si on se dit : "Non, mais là, il ne faut pas que j'aie trop d'attentes !", ben... ça marche pas !

Bises :kissing_cat: !
#1276640
Hello Lavienrose.

J'adooooooore les sushis :lol:
https://youtu.be/4yfsniXdh0M

Sinon, pour le reste :
Et pour le reste : alors oui, je sais, de façon rationnelle, qu'il n'est pas bon d'avoir trop d'attentes, mais c'est justement une des composantes de ma problématique (ou de mes multiples problématiques, ne sais pas encore...). Et donc, forcément, la déception est au bout, presque à chaque fois, car même si on se dit : "Non, mais là, il ne faut pas que j'aie trop d'attentes !", ben... ça marche pas !
Eh oui malheureusement entre ce que l'on sait ou ce que l'on se dit de maniere rationnel et ce que l'on vit il y a souvent des differences, pareil d'ailleurs pour les attentes.m, mais nul doute qu'avec l'aide d'un bon praticien, tu seras en mesure de trouver des pistes de reflexion afin de mieux gerer tes differentes problematiques.

Albane, reposes toi bien :bisou: et :F
#1276665
Ah, ah ! Excellente, la vidéo... et bien sûr, le fameux "j'adooore les sushis" :sushi: :smiley_cat: !!

Merci à tous deux, excellente fin de soirée, et pas de bêtises, hein ! Je vous ai à l'œil :eyes: !

Gros bisous :bisou: !
SPOILERSPOILER_SHOW
NE PAS AVOIR TROP D'ATTENTES DEMAIN, NE PAS AVOIR TROP D'ATTENTES DEMAIN, NE PAS AVOIR... NON :scream_cat: !! :no_entry: Voilà, c'est mieux... je vais y arriver, je vais y arriver, je vais y arriv... :smiley_cat:
#1276750
Coucou Pierrot Lunaire et Sébastien !

Alors voilà : 1er RV qui s'est bien passé, dans un cabinet qui fait un peu ancien (je pense à ce qu'avait dit Paige à ce sujet...), et sortie par une autre porte, pour la discrétion.

J'ai été très à l'aise, même si à la base, je suis arrivée avec trois pages que j'avais rédigées, pour être sûre de ne rien oublier dans ce que je voulais dire :smile_cat: ! Mais après, ça s'est déroulé... nickel, et surtout, je l'ai senti "à l'écoute" !!

Prochain RV dans 10 jours seulement car il part en vacances la semaine prochaine :sunglasses: !

Mais ça va, j'ai le moral ! Après, j'y vais aussi beaucoup pour faire le point, être sûre de ne pas me planter dans mon projet de déménagement qui implique un changement de vie assez radical (1000 kms, tout de même...).

Bises à tous deux :kiss: :kissing_cat:
#1276755
Merci, Pierrot Lunaire !

Bonne soirée, et :bisou: , ainsi qu'à Sébastien, et celles et ceux qui ont pris la peine de me conseiller sur ce forum. Je reviendrai vous en dire plus dans quelques temps, mais en tous cas, c'est cool d'avoir le moral ! :cherry_blossom:
#1276854
Merci Pierrot Lunaire,

J'ignore pourquoi, aujourd'hui est une "sale journée", j'ai dû rentrer chez moi précipitamment, en larmes et complètement à bout de nerfs... :crying_cat_face: ...
Par une coïncidence de fou, un truc que je devais couvrir a été annulé, et franchement heureusement, parce qu'y aller en larmes, c'était pas top !

Bon, j'espère que ça ira mieux dans les jours qui viennent, avec le redoux !

Bises à toi ! :hibiscus:
#1276855
Salut Lavienrose.
Jours avec, jours sans, c'est malheureusement une constante persistante au debut, mais tu vas voir qu'au fur et a mesure et avec l'aide lu psy tu arriveras au fur et a mesure a mieux gerer ces etats.

En tout cas courage.

Bises.
#1276860
Merci, Sébastien et Pierrot Lunaire,

C'est fou, comme tout "sort" d'un seul coup... et puis maintenant, ça va mieux à nouveau...

Bon, ce sont les hauts et les bas, à accepter et à dépasser ; à accepter d'abord, même si c'est pas marrant.

Là, je me fais chauffer une bonne pizza, et reste au chaud jusqu'à demain, sans me mettre une pression de fou, c'est le mieux.

Bises à tous deux :bisou: !
#1276869
Je suis contente pour toi Lavieenrose, que ça soit bien passé avec le psy !!! on s'en fout qu'il soit "bon" en général, ce qui compte c'est que toi, tu le trouves bon!

le fait que ça sorte est très bon signe!! sûrement un des 1ers effets de ton rdv psy! laisse sortir! tu peux tenir aussi un petit journal ça aide, ça aide à voir ça comme un parcours "médical" et pas seulement "psy" (où on culpabilise toujours un peu, alors que si on avait 6 mois de rééduc pour une jambe cassée on ne culpabiliserait pas!!)

Courage!
#1276872
Merci, Paige, pour cet encouragement !

Il est vrai que je ne m'attendais pas à ce "ça sorte comme ça", surtout au mauvais moment... mais bon, là ça va mieux, et je m'attends donc à ce que ça arrive à nouveau, donc j'espère "gérer" un peu mieux...

Bonne idée, pour le journal ! Je vais y penser :writing_hand: !

En attendant, j'ai fait un petit tour sur le fil du "Petit chat rêveur", qui est adorable comme tout : un truc qui remonte le moral, ça :smiley_cat: !
SPOILERSPOILER_SHOW
Et sinon, j'envisage les projets concrets et positifs si je reste dans l'Est de la France :snowflake: , et sinon, quels projets si je pars à Toulouse :cherry_blossom: :palm_tree: et :sunny: : être sûre qu'il ne s'agisse pas d'une "fuite", donc j'en parle au psy, mais le projet devait déjà se faire il y a deux ans... à voir, donc...
#1277157
Bonjour Pierrot Lunaire,

C'est drôle, j'allais justement poster... ben, c'est pas terrible aujourd'hui : j'ai plein d'eczéma à cause des patchs, mais j'ai eu le même problème sans patch, avec l'arrêt du tabac, il y a quelques années : somatisation et eczéma... aux pieds :footprints: !! Et plein de larmes... :crying_cat_face:

Résultat : j'ai ôté cette saloperie de patch, et ai fumé 3 cigarettes.

Du coup, je me demande si je ne ferais pas mieux de trouver un médecin psy plutôt que de continuer chez le psychologue, car comme je somatise un max, un médecin, c'est peut-être mieux pour faire le lien entre tout ça !

Quel bazar dans mon pauvre crâne, et les émotions en tous sens...

Bises :kissing_cat: !
#1277163
Merci, Sébastien... j'ai vraiment une sale période, et je fais "le deuil" de cette fichue "relation flash éclair" d'il y a six ans, en ayant presque honte d'en avoir attendu quelque chose (pas "presque" honte ; j'ai honte...).

Et donc, bien sûr, l'arrêt du tabac par-dessus le marché, je m'en serais bien passé car ça n'aide pas... mais ôter cette dent était une urgence, donc, voilà...


Ah, et en plus, j'ai un début de fuite d'eau dans l'appart :cloud_rain: ! Période de m...., quoi.

Bon, je vais aller préparer des pizzas pour me consoler (et reprendre les deux kilos que j'ai perdus depuis le début de l'hiver (comme les ours :bear: ) !).

Bise à toi, Sébastien, merci :kissing_cat: !
SPOILERSPOILER_SHOW
A tort ou à raison, mais je prépare sérieusement mon déménagement à Toulouse :palm_tree: :sunny: pour cet été, là : je prévois un an, et si c'est ok, j'y reste ! Je crois que cette fichue petite ville de province, au fin fond de l'Alsace profonde :evergreen_tree: :cloud_with_rain: , où j'essaie de m'intégrer sans succès depuis presque 10 ans achève de me saper le moral !
#1277166
Pierrot Lunaire a écrit : 03 mars 2018, 18:10
Lavieenrose123 a écrit : 03 mars 2018, 17:57 Bonjour Pierrot Lunaire,

C'est drôle, j'allais justement poster... ben, c'est pas terrible aujourd'hui : j'ai plein d'eczéma à cause des patchs, mais j'ai eu le même problème sans patch, avec l'arrêt du tabac, il y a quelques années : somatisation et eczéma... aux pieds :footprints: !! Et plein de larmes... :crying_cat_face:

Résultat : j'ai ôté cette saloperie de patch, et ai fumé 3 cigarettes.

Du coup, je me demande si je ne ferais pas mieux de trouver un médecin psy plutôt que de continuer chez le psychologue, car comme je somatise un max, un médecin, c'est peut-être mieux pour faire le lien entre tout ça !

Quel bazar dans mon pauvre crâne, et les émotions en tous sens...

Bises :kissing_cat: !

Arf, pas cool... Sevrage délicat... :/ Les organismes réagissent de différentes façons... (De mon côté, c'est le cœur qui s'emballait, notamment...)

J'allais envisager l'idée d'une allergie au patch, mais tu as souligné le fait que la réaction est identique (chez toi) en l'absence de patch...

(As-tu testé la cigarette électronique ?)

Pourquoi pas un psychiatre, effectivement...

Pour ce qui est de l'eczéma, tu pourrais déjà aller consulter ton médecin généraliste ou un dermatologue.

Aussi, tu pourrais essayer de trouver des activités relaxantes... (En l'espèce, tu es sur tous les fronts... Or, il est difficile de tout gérer en même temps... C'est stressant, etc. D'ailleurs, le stress entraîne parfois des problèmes dermatologiques, notamment...)
Pense à te ménager.


Courage, Lavieenrose !

:bisou:
Merci Pierrot Lunaire !

Je vais essayer de faire de l'ordre, ne pas trop culpabiliser si je refume un peu, et prioriser, car comme tu le soulignes avec justesse, je suis "sur tous les fronts", et du coup, ben... ça sort par la peau (souvent, chez moi ; heureusement que ce n'est pas au visage :scream_cat: !).

Donc, je fais mes pizzas tranquillos, et après, le PLANNING pour la semaine, en espérant qu'il n'y ait pas une averse brutale :cloud_rain: avant le passage du plombier !

Bises :kissing_cat: !
#1277171
Tu n'as pas a avoir honte de ca, il arrive que des gens nous marquent et peu importe la duree de la relation.
Maintenant, tu travailles sur toi pour te debarrasser de ce poid et c'est tres bien.

Pour les emmerdes, je sais ce que c'est aussi, en general, ca vient en serie mais il arrive un moment ou ca s'arrete en attendant autant essayer de ronger ton frein et arriver a faire en sorte de relativiser.

Je peux avoir un bout de pizza ?

A part ca, j'espere pour toi que ton projet va se concretiser.
#1277300
Merci à tous deux, Pierrot Lunaire et Sébastien, pour les encouragements !

Sébastien : je veux bien partager ma pizza d'hier :pizza: , réchauffée... mais surtout, un peu carbonisée, là !

Bon, vivement le vrai printemps, qu'on reprenne quelques forces, car le climat est aussi un facteur qui finit par user les nerfs... et fatiguer, fatiguer... :sun_with_face:

Bises à tous deux :cherry_blossom: !

PS : tu as raison, Séb, les emmerdes, c'est en série : j'ai aussi dû déboucher le lavabo, cet après-midi :disappointed_relieved:
#1277581
Merci, Pierrot Lunaire !

Pour le moment, je maintiens mon second RV chez le psychologue, qui sera la semaine prochaine, donc... et si c'est encore le fouillis dans ma tête, l'idée du déménagement s'organise, avec une trouille terrible, mais là, cette année, sauf problème énorme, je maintiens ma décision...

Et sinon, ben... je refume, un peu, mais comme j'ai vraiment dû arrêter les patchs et que je pleurais sans arrêt... c'est pas top, mais bon... alors du coup, ça va un peu mieux.

Je pense aussi que je sors d'une période de quasi-surmenage, à force de faire 56 000 choses en même temps, et j'ai décidé aussi de lâcher un peu prise sur certains points, et je consulte pour ça aussi, au fond :smiley_cat: !

J'ai juste un truc, mais ne dois pas être la seule dans cette situation : l'impression que voilà, je ne rencontrerai jamais "la personne", "le grand amour", puisque tout a été, jusqu'à présent, un échec. Mais on est sûrement très nombreux, dans cette situation... disons que ça m'attriste, mais il faut bien composer avec ça, ce manque...

Bises à toi :kiss: , très belle journée :sunny: !
#1277583
sandstorm a écrit : 06 mars 2018, 15:37 finalement Lavieenrose tu te débarasses de tes addictions (relations et tabac) ;)
Ben... justement, pas vraiment, au niveau du tabac puisqu'avec l'allergie aux patchs, je refume (même si c'est peu...). J'essaye de ne pas trop le vivre comme "un échec de plus"...

Par contre, oui, côté relation toxique ou simplement attendre quelque chose qui ne viendra jamais, ça oui : je m'en suis débarrassée :smiley_cat: ! Avec une forme de tristesse, car je crois bien que l'espoir est quelque chose qui maintient une illusion, certes, mais qui aide à vivre, parfois...

Bises :cherry_blossom:
#1277591
Bonjour
Lavieenrose123 a écrit : 06 mars 2018, 15:39 l'impression que voilà, je ne rencontrerai jamais "la personne", "le grand amour", puisque tout a été, jusqu'à présent, un échec.
Ben tu l'as déjà trouvé...c'est toi !
Et quand tu composera en fonction de cette "toi", tu verras que les choses seront peut être plus claires, Claire.
Et pour ma part, je ne pense pas que tout ceci n'ait été un échec, juste une somme d'expériences ...

Quant à l'espoir, on a tous en nous ce genre d'étincelle, que ce soit pour une relation d'amour, d'ami, de famille, de boulot, de passion, de sport, de jeu, de musique et j'en passe et des meilleures...
Et tout ça aide à vivre certes, mais pour tout ce qui est relationnel, c'est un échange et c'est souvent là que l'on confond l'espoir et l'illusion puisqu'on ne regarde qu'à travers son propre prisme.

Et je ne doute pas que tu rencontreras un jour une personne bien plus adaptée à ta façon de voir les choses... (mais là encore forcément si tu focus trop sur ça, tu ne t'en rapprochera pas)
#1277594
Lavieenrose123 a écrit : 06 mars 2018, 15:45
sandstorm a écrit : 06 mars 2018, 15:37 finalement Lavieenrose tu te débarasses de tes addictions (relations et tabac) ;)
Ben... justement, pas vraiment, au niveau du tabac puisqu'avec l'allergie aux patchs, je refume (même si c'est peu...). J'essaye de ne pas trop le vivre comme "un échec de plus"...

Par contre, oui, côté relation toxique ou simplement attendre quelque chose qui ne viendra jamais, ça oui : je m'en suis débarrassée :smiley_cat: ! Avec une forme de tristesse, car je crois bien que l'espoir est quelque chose qui maintient une illusion, certes, mais qui aide à vivre, parfois...

Bises :cherry_blossom:
mais justement ma belle, faut du temps pour sortir de nos dépendances

l'espoir n'est pas forcément illusion par contre.

Bises ;)
#1277627
Hé oui, Sébastien : de savoir qu'on n'est pas seuls avec ce genre de question, ça aide (on se sent moins dans le désert, quoi... ).

Kakahuet : on est tellement habitué à "faire plaisir à", depuis l'enfance souvent, que c'est presque tout un apprentissage de recentrer, d'identifier ce qui nous convient, ou pas... alors, j'apprends, j'apprends...

Sandstorm : j'ai tendance, par moments, à confondre les deux... et donc, à perdre l'espoir en même temps que mes illusions ! Mais là encore, j'apprends, j'apprends...

Belle fin de soirée et merci pour ces petites analyses, qui sont toujours des bonnes aides pour aider à avancer :kiss: :cherry_blossom:
#1277638
Lavieenrose123 a écrit : 06 mars 2018, 21:51 Hé oui, Sébastien : de savoir qu'on n'est pas seuls avec ce genre de question, ça aide (on se sent moins dans le désert, quoi... ).

Kakahuet : on est tellement habitué à "faire plaisir à", depuis l'enfance souvent, que c'est presque tout un apprentissage de recentrer, d'identifier ce qui nous convient, ou pas... alors, j'apprends, j'apprends...

Sandstorm : j'ai tendance, par moments, à confondre les deux... et donc, à perdre l'espoir en même temps que mes illusions ! Mais là encore, j'apprends, j'apprends...

Belle fin de soirée et merci pour ces petites analyses, qui sont toujours des bonnes aides pour aider à avancer :kiss: :cherry_blossom:
Et encore tu n'as pas d'enfant.... parce que s'oublier pour son môme c'est tellement normal qu'on oublie de penser encore plus à soi
#1278373
Quelques news : bon, alors, second RV avec le psychologue cet après-midi... ça ne fait pas des miracles, mais au moins, c'est un lieu neutre où il y a de la place pour la parole, même si je n'ai pas l'impression d'avancer des masses pour le moment.

Sinon : je confirme que l'emploi du temps est plus compliqué pour lui, et que c'est sans doute dû à la fin des congés scolaires. Donc, le 3ème RV n'est que début avril, c'est un peu loin...
Sinon, la mutuelle prend en charge presque entièrement 10 consultations par an, pas plus. Alors, à tort ou à raison, mais je préfère quelque chose de court, axé sur ma décision ou non de quitter la région, avec tout ce que ça implique ; et surtout, savoir si ça cache quelque chose d'autre ou pas, si c'est un vrai projet (bon, je tourne autour depuis 20 ans, tout de même !).

Emotionnellement, ben... ça va mieux ; c'était surtout le fait d'arrêter totalement de fumer que je ne supportais pas, je craquais de partout et ça sortait par la peau. Donc là, disons que ce qui débordait émotionnellement est "contenu", mais il y a des hauts et des bas énormes, plus que la moyenne je pense, mais c'est quelque chose comme "un tempérament". Tout a tendance à être excessif, chez moi...

Voilà, c'était pour donner quelques nouvelles ! :cherry_blossom:
#1278451
Paige a écrit : 01 mars 2018, 17:58 Je suis contente pour toi Lavieenrose, que ça soit bien passé avec le psy !!! on s'en fout qu'il soit "bon" en général, ce qui compte c'est que toi, tu le trouves bon!

le fait que ça sorte est très bon signe!! sûrement un des 1ers effets de ton rdv psy! laisse sortir! tu peux tenir aussi un petit journal ça aide, ça aide à voir ça comme un parcours "médical" et pas seulement "psy" (où on culpabilise toujours un peu, alors que si on avait 6 mois de rééduc pour une jambe cassée on ne culpabiliserait pas!!)

Courage!
Très bon conseil, Paige : je viens de commencer (c'est un joli petit carnet), car je me rends compte que "ça travaille" entre deux séances, donc je note... :writing_hand: et ça me permet aussi d'y voir plus clair !

Belle journée, bises :cherry_blossom:
#1280345
Bonjour à toutes et à tous !

Alors, quelques nouvelles : depuis que je consulte, je dors mal avec de mauvais rêves qui s'apparent à des genres de cauchemars, des choses qui remontent... J'espère que ça ne va pas durer trop longtemps...

Pour le reste : il semble que ce qui est en jeu, au-delà de cette histoire de "six ans pour commencer à faire le deuil", ce serait plutôt mon rapport à certaines réalités. Et sans doute le changement de région n'est-il pas judicieux pour cette année, justement à cause de certaines réalités, et aussi, j'ai des choses à éclaircir et à régler avant de partir :smirk_cat: .

Voilà à peu près...

Bises à tous :kiss: ! Est-ce d'autres font aussi des rêves bizarres, de mauvaises nuits en commençant à consulter ?
#1280372
Oui, je pense que ce sont "des choses qui remontent", mais du coup, ce n'est pas très agréable... bon, pourvu que ça ne dure pas trop longtemps, car le lendemain, je suis dans un état... :confounded: ! :scream_cat:
SPOILERSPOILER_SHOW
Pour le reste, c'est vrai que "les réalités", je n'aime pas... Par exemple : il y a pénurie de PQ dans le magasin où je fais mes courses habituellement, c'est "chiant" (le cas de le dire :smile_cat: !) ; j'ai à nouveau un problème sur une autre dent, j'ai mal. C'est chiant. En fait, la seule chose que j'aime vraiment, c'est quand j'écris, parce qu'au moins, j'ai la maîtrise des choses, et dans le "feel good book", ça se finit toujours bien.
#1280389
Hello

La période est propice à faire des rêves très "particuliers" mais peu agréables, surtout pour les personnes ayant une sensibilité au dessus de la moyenne..la pleine lune toussa toussa...

Donc oui, il est normal que les choses remontent (....!) quand on fait une thérapie aussi légère soit-elle, ça prouve que quelque chose fonctionne et a besoin de sortir ... de s'évacuer (comme pour le PQ ^^) mais le soucis est que cela se fait toujours de manière violente dans les rêves et donc on dort très mal.

Par contre, fais gaffe à toi car à te réfugier uniquement auprès de choses agréables te coupe un peu de la réalité qui n'est jamais très "douce" (que ce soit en bien ou en mal). Mais bien sûr, il y a des moments où cela est totalement nécessaire.

Se blinder pour affronter les différentes situations complexes de la vie est une épreuve difficile mais très motivante car on se doit de connaître ses limites... ce que peu de gens font, au final.
#1280392
Oui, Kakahuet, j'essaye de trouver un équilibre entre les deux... mais je sais que les réalités, j'ai vraiment du mal avec ça...

Comme il y a le boulot aussi, et la vie en général, ben... je compose au mieux, ce qui évite de me couper, mais pour ces vacances, je prévois vraiment quelques jours en Bourgogne, sans aucune connexion informatique, et aussi, la semaine suivante, de ne faire qu'écrire... Après, je sais que j'aurai plus de forces pour supporter l'affreux train-train quotidien :train: ...

Ce que j'ai le plus de mal à surmonter, comme beaucoup de personnes, ce sont les deuils...

Bon, c'est déjà bien de faire ce travail avec un accompagnant (un psy, quoi :grinning: ), ça permet d'y voir plus clair !

Sinon, un truc qui m'aide à vivre, c'est l'humour décalé :smile_cat: !
#1280401
Coucou LVER :) ,

Je te répondrai juste sur les rêves /cauchemars: oui c'est NORMAL car des choses remontent.

J'en fais très régulièrement et j'arrive à dissocier le cauchemar "irréel" (celui où je serais pourchassée par un zombie par exemple :) ) de celui beaucoup plus réel car pourrait arriver dans la vraie vie (se faire agresser ou kidnapper par exemple)... Dans ce dernier cas de figure, je peux le faire pendant plusieurs nuits, avec à chaque fois un détail en plus (qui est en réalité une nouvelle clef pour comprendre), et le traîner durant des années jusqu'à ce que je trouve enfin MA solution (c'est à dire le "pourquoi j'ai fait ce rêve"), souvent dans ma vie onirique d'ailleurs.

Au départ, ça m'effrayait, je me réveillais en sursaut, je pouvais pleurer et je ne voulais plus m'endormir. Aujourd'hui, j'ai appris à vivre avec et je sais que ça veut dire quelque chose et que je finirai par trouver. Je ne me prends plus trop la tête dessus désormais :) .

Tout ça pour te dire que ce n'est rien de bien grave, que tu finiras pas savoir le pourquoi du comment mais qu'il ne faut pas que tu focalises dessus.
#1280403
Merci pour cet éclairage, Carrie !

Bon, j'espère que ça ne durera pas des années non plus, ces histoires de mauvais rêves au goût de cauchemar :crying_cat_face: . Mais au moins, je penserai à chercher le détail, dans le cas d'un cauchemar récurrent...

Sinon, je me demande si je n'en faisais pas déjà avant, mais que tout simplement, ils n'arrivaient pas jusqu'à la conscience au réveil... ?
Donc là, c'est l'occasion de "travailler dessus", si je comprends bien, mais pour ça, le mieux serait alors de noter pour s'en souvenir, au lieu d'essayer d'évacuer les images le plus vite possible... enfin, je suppose :thinking:
#1280721
Je ne dors pas, RV dentiste demain aprèm. ; j'ai eu de des maux de dents tellement violents ces derniers jours que je suis sûre qu'il y a un truc psychologique derrière ça. En ce moment, sous antibio. (de nouveau) + antiinflammatoires. Une horreur, j'en ai pleuré de douleur, il y a deux jours.

Malgré les séances psy, pour l'instant, rien ne bouge vraiment puisqu'au contraire, je somatise encore plus.

Alors voilà, j'en arrive à la conclusion suivante : tout ce cirque dentaire a commencé à partir du moment où j'ai été à nouveau attirée sérieusement par quelqu'un. Parce que j'ai réalisé que je ne suis pas en capacité de faire face à l'échec inévitable qui suivra si quelque chose devait commencer. Je ne peux plus. Depuis, non pas ma relation "flash éclair", mais celle pourrie d'après, avec un cinglé, durant six mois environ, qui n'arrêtait pas de me descendre plus bas que terre parce qu'il "ne se sentait pas à la hauteur".

Alors j'ai beau savoir que ça n'avait rien à voir avec moi, mais qu'il s'agissait de lui avec lui-même, j'ai eu beau lui dire, et même hurler tout ce que je pensais pour le faire fuir (et il est revenu une paire de fois à la charge... !), hé bien, les dégâts ont été faits. Avec l'impression que c'est irreversible, genre "le dernier coup de hache qui fait tomber l'arbre".

Je me fiche de ce type que je n'aimais même pas, parce qu'avec son attitude, je n'y arrivais pas, mais j'ai perdu le peu de confiance en moi qu'il me restait quant à l'éventualité de pouvoir être aimée et aimer dans une relation. Mais alors complètement. C'était déjà bancal avant, je m'en étais pris plein la tête, mais là...

Alors voilà, j'essaye de sortir ici mes "maux de dents", mes "mots dedans". Même si je sais bien, ce n'est pas "consultation psy" mais juste un forum. Mais merde, ne plus réussir à ce point là à croire en quelque chose, envisager de suite le deuil, se dire que ça va forcément merder...
Parce que je sens bien qu'il y a réciprocité, de son côté à lui, et c'est ça qui réactive tout, chez moi. Voilà.

Quelqu'un dans le même cas ?
Quelqu'un d'autre, qui se dit qu'un échec de plus, c'est juste pas possible ? Qu'il faudrait alors mobiliser tant de ressources psychiques que... ben non, quoi. La route est barrée.

Une espèce de SOS que je lance tardivement...
En plus, ma dentiste a osé me dire qu'il y avait "des choses tellement plus graves dans la vie" que mes problèmes dentaires. Ben ouais, quoi. Objectivement, je devrais être assez contente, alors je me la boucle. Et je passe mon temps à donner le change, et ça finit par craquer. Salement. Méchamment. Une vraie rage... de dents :crying_cat_face:

Merci à celles et ceux qui m'auront lue.

J'ajoute : la psy chez qui j'allais faire les "mouvement occulaires rapides", dès que j'ouvrais la bouche, me parlait "d'égo" et de "petit hamster" qui tourne, et tourne, et surtout donc, il fallait que je me taise. Sinon, c'était mon "hamster" et mon "égo" qui parlaient. Alors que j'allais mal, sinon, je n'aurais pas consulté. Et j'avais besoin de dire. D'être entendue. D'être en confiance.

Je lâche tout cette nuit, ici. Ce doit être les médocs qui me montent au crâne, genre qui lèvent les barrières inhibitrices, je sais pas !

Bon, je réitère : merci à celles et ceux qui m'auront lue, et ce doit être long, ce pavé :scream_cat: !

Si quelqu'un a une piste... on ne sait jamais ; ça peut aider. Je vois le psy mercredi, mais bien sûr, ça avance très lentement, ou plutôt, j'ai l'impression que ça n'avance pas.

Bises à tous :cherry_blossom:
#1280724
Salut Lavienrose.

Alors perso, je ne suis pas vraiment dans le meme cas que toi, je pense d'ailleurs que c'est un peu tout le contraire (une envie de d'avancer, de construire mais rien qui avance et des opportunitees qui me paraissent inaccessible, bref)

Pourquoi penses tu que tes relations futures se solderaient irremediablement par un echec ?
Il est vrai que tes experiences passees n'ont pas forcement ete concluantes mais cela ne doit pas vouloir dire que ca doit sonner comme une condamnation et perdurer ad vidam eternam.

De plus, ne penses tu pas que cette forme de resignation dont tu fais preuve ne fait pas qj'inconsciemment cela te pousse a te tirer toi meme une balle dans le pied et a t'auto saborder en pensant a la fin avant meme d'y voir un eventuel commencement ?

Je ne juge pas, je pose simplement des questions.

Concernant la psy et l'histoire de hamster, j'ai peut etre mal saisie mais je ne vois pas en quoi tu devrais museler ton ego alors qu'a priori il n'est pas surdimensionne mais bon n'etant pas psy j'ai sans doute loupe un episode

Pour la dentiste, laisses tomber, tu t'es plaint et alors, j'ai envie de dire on s'en fous qu'il y ait des choses plus graves dans la vie que les maux de dents (deja, c'est bien chiant et puis j'aimerais bien la voir elle quand quelquechose ne va pas dans sa vie, bref, les donneurs de lecons toussa toussa)

Tu as mal, tu as envie de te plaindre, vas y les autres ne sont pas a ta place et chacun a son propre curseu et seuil de tolerance vis a vis de ca.

Quand au fait de ne plus supporter un autre echec, de craindre de ne plus savoir aimer ou etre aimer, ben y a qu'en essayant qu'on peut le savoir mais rien ne sert de te presser ou de te mettre une pression monstre, prends deja les problemes les uns apres les autres et essaies peut etre de te distancier un peu par rapport a toi meme et a tout ca.

Voila tout ce que je peux te dire, je ne suis pas sur que ca t'aide beaucoup au final ni que ta bouteille lancee ne se soit pas perdu dans l'ocean de mes idees farfelues mais c'etait mon point de vue.

Courage a toi, je e pense qu'on passe tous plus ou moins par des questionnements comme ceux'ci a un moment ou a un autre et je ne doute pas que tu finiras par t'y retrouver dans tout ce marasme.

Bises
#1280726
Bonjour
Lavieenrose123 a écrit : 16 avr. 2018, 01:40Quelqu'un d'autre, qui se dit qu'un échec de plus, c'est juste pas possible ? Qu'il faudrait alors mobiliser tant de ressources psychiques que... ben non, quoi. La route est barrée.
Je pense que l'on est tous passé par là, ceux qui ont cru dur comme fer à une histoire et qui sont restés sur la touche.
On se dit à un moment que ce n'est plus possible et puis , l'être humain est ainsi fait, on reprend espoir en certaines choses...


Lavieenrose123 a écrit : 16 avr. 2018, 01:40 j'ai eu de des maux de dents tellement violents ces derniers jours que je suis sûre qu'il y a un truc psychologique derrière ça.
C'est fort possible et de plus, focaliser là dessus ne peut que te conforter dans cette idée ... et c'est le serpent qui se mord la queue (aïe)
Lavieenrose123 a écrit : 16 avr. 2018, 01:40Malgré les séances psy, pour l'instant, rien ne bouge vraiment puisqu'au contraire, je somatise encore plus.
Quel genre de psy ? peut-être qu'il/elle n'est pas "adapté(e)" à ce que tu recherche, peut-être qu'il faut aussi plus de temps ?
Lavieenrose123 a écrit : 16 avr. 2018, 01:40 Alors voilà, j'en arrive à la conclusion suivante : tout ce cirque dentaire a commencé à partir du moment où j'ai été à nouveau attirée sérieusement par quelqu'un. Parce que j'ai réalisé que je ne suis pas en capacité de faire face à l'échec inévitable qui suivra si quelque chose devait commencer. Je ne peux plus.
Mon psy te dirait que c'est la "réaction de facilité" (en fait, pas de cette façon, mais en résumant le truc).
Bien sûr que si, tu es capable de faire face à un échec, nous le sommes tous... mais cela implique que tu ne tiennes pas les rênes de l'histoire, et que tu subisses plutôt que tu contrôles.
Lavieenrose123 a écrit : 16 avr. 2018, 01:40Je me fiche de ce type que je n'aimais même pas, ...
Alors pourquoi en faire une montagne?...
même si tu as la peut de répéter le même schéma, sur ce cas là tu savais déjà que cela ne pourrait pas fonctionner... alors que si tu avais eu des sentiments profonds...
Lavieenrose123 a écrit : 16 avr. 2018, 01:40 J'ajoute : la psy chez qui j'allais faire les "mouvement occulaires rapides", dès que j'ouvrais la bouche, me parlait "d'égo" et de "petit hamster" qui tourne, et tourne, et surtout donc, il fallait que je me taise. Sinon, c'était mon "hamster" et mon "égo" qui parlaient. Alors que j'allais mal, sinon, je n'aurais pas consulté. Et j'avais besoin de dire. D'être entendue. D'être en confiance.
Bon, ben tu sais que tu n'étais pas faite pour aller vois ce genre de psy... ni plus, ni moins.
Tu aurais pu aussi consulter un psy plus "traditionnel"...celui qui écoute et qui te fait parler, non ? qu'est ce qui t'as poussée à choisir ce type de thérapie plutôt qu'une autre?
Lavieenrose123 a écrit : 16 avr. 2018, 01:40Si quelqu'un a une piste... on ne sait jamais ; ça peut aider. Je vois le psy mercredi, mais bien sûr, ça avance très lentement, ou plutôt, j'ai l'impression que ça n'avance pas.
Tu sais, et je ne pense pas être le seul, quand on consulte un psy, on se rend compte que l'on "avance" quand finalement on a décidé d'avancer.
Mais ça prend du temps ...le temps de mettre en place plein de choses, d'aligner les deux neurones que l'on a..

Mais courage à toi ! il n'y a pas de raison que tu ne passes pas cette étape...
#1280731
Bonjour Lavieenrose

alors pour les trucs psychologiques derrière les maux de dents je pense que c'est fort possible. de façon général ce qu'on appelle les souffrances/maladies psychosomatiques existent.
dans mon cas après le décès d'un parent c'était des maux terribles jusqu'à deuil complet. Le mieux serait d'en parler à ton psy, en attendant tu peux te documenter sur internet (google search: "psychosomatique")

Bon courage à toi ;)
#1280732
Bonjour à Sébastien, Kakahuet et Sandstorm,

Et tout d'abord, merci pour vos réponses !

Alors, oui, j'ai cherché sur internet pour les maux de dents, car à ce point-là, c'est juste pas possible, anormal quoi. Et en un sens, c'est ce qui me fait réagir et réaliser que non, ben non, ça ne va vraiment pas.

Pour la "psy en MRDR", j'ai essayé ; au début, ça allait encore, et elle est devenue très agressive, je crois que tout simplement, ça ne me convenait pas, et surtout, son histoire de "hamster + égo", c'était son truc. Qui n'avait, en effet, pas grand chose à voir avec ma problématique, mon égo est normal, je pense (du moins, je l'espère :grinning: ). Et "le hamster", ben... oui, quand ça va pas, on rumine, et on a besoin de dire pour trouver une solution, sortir d'une situation, et sûrement pas se taire. Mais parfois, les psy. en ont marre d'entendre les problèmes des gens, donc je pense qu'elle avait trouvé ce truc pour que les patients se taisent...

Pour le reste, ben oui, Séb, j'ai trop la trouille à présent, donc je saborde... me dis d'avance que "ça n'ira pas", parce que "je suis bizarre, décalée, que je refume, etc..." ; bref, toutes les conneries que m'avaient sorties mon abruti d'ex, même si je ne l'aimais pas, Kakahuet, ça n'empêche pas les paroles négatives de faire des dégâts !

Bref, j'ai donc recommencé à consulter, avec comme je le disais le sentiment que "ça n'avance pas", mais ce n'est pas si sûr... sinon, j'essayerai de trouver quelqu'un d'autre, jusqu'à ce que "ça commence à avancer" !

Séb, c'est quoi les opportunités inaccessibles :smile_cat: ? Bon, j'espère pour toi que tu pourras reconstruire quelque chose de chouette avec quelqu'un !

Après, c'est "dur pour tout le monde", mais voilà, quoi... il y a des moments où ça coince vraiment. Cette année, j'ai réagi à plusieurs trucs, dont un groupe de personnes que je voyais régulièrement, et j'avais sans arrêt droit à des reproches. Et j'ai coupé les ponts avec ce groupe, n'ai conservé que des relations individuelles avec les personnes bien du groupe, bienveillantes et positives.

Ce qui me fiche dedans, ce que je suis "gentille", mais pas conne, juste que j'essaye toujours de bien faire, ne pas être dans le jugement, ainsi de suite... et ça finit par me retomber sur la tête, ou alors, j'explose parce que j'ai trop encaissé pendant trop longtemps.
Que la plupart des gens confondent "gentil" et "con", ça me rend dingue !! Donc, beaucoup n'ont rien de plus intelligent à faire que de "tester les limites" ou "vouloir abuser" (enfin, c'est pareil), au lieu d'aller vers des relations constructives.

Donc, à présent, n'aller que vers les personnes capables de relations positives et intelligentes, et il y en a. Je vire les autres, c'est le grand ménage, cette année !

Bises à tous, dentiste tout à l'heure, et qu'elle ne me sorte surtout pas de conneries... mais vu l'état de ma dent (enfin, de mes 3 dents au total, mais une où c'est vraiment affreux...), je pense pas qu'elle se permette de me sortir des idioties...

:kiss: :cherry_blossom:
#1280733
Lavieenrose123 a écrit : 16 avr. 2018, 11:52 Cette année, j'ai réagi à plusieurs trucs, dont un groupe de personnes que je voyais régulièrement, et j'avais sans arrêt droit à des reproches. Et j'ai coupé les ponts avec ce groupe, n'ai conservé que des relations individuelles avec les personnes bien du groupe, bienveillantes et positives.

Ce qui me fiche dedans, ce que je suis "gentille", mais pas conne, juste que j'essaye toujours de bien faire, ne pas être dans le jugement, ainsi de suite... et ça finit par me retomber sur la tête, ou alors, j'explose parce que j'ai trop encaissé pendant trop longtemps.
Que la plupart des gens confondent "gentil" et "con", ça me rend dingue !! Donc, beaucoup n'ont rien de plus intelligent à faire que de "tester les limites" ou "vouloir abuser" (enfin, c'est pareil), au lieu d'aller vers des relations constructives.
après avoir encaissé pendant des années, sans t'exprimer ton corps exprime le stress que ça t'a causé et dont tu n'avais pas forcément tout à fait conscience. et ça c'est typique du contexte de manifestations de réactions psychosomatiques. ;)

la bonne nouvelle c'est que tu réussis à gérer la chose en mettant de coté les personnes qui ne sont pas propices à ton développement et ton bien être personnel: bravo :-Blue
#1280734
Oui Sandstorm, et je suis en train de faire des liens, de réaliser aussi que bon, ben... beaucoup de relations ne sont pas saines, et pour ma part, je ne supporte pas/plus. Ce qui est une bonne chose, en effet.

Et aussi, malheureusement, on a souvent le cas de familles qui sont toxiques, à des degrés divers, pas toujours très visible d'ailleurs... et après, on retombe sur des gens toxiques, parce qu'on ne connaît que ça, qu'on croit que "ah, mais non.... là, ça va s'arranger", alors que non, quoi.

En un sens, oui, c'est pas plus mal "que ça sorte", même si "ça fait mal" :smile_cat: ! Au moins, ça permet de commencer à avancer au lieu de patauger dans un genre de dépression masquée (car je crois bien que c'est exactement mon cas !).

Bon, je me prépare et file pour mon RV chez ma dentiste (qui vient de me rappeler et a été très sympa ; elle n'est pas toxique, mais maladroite par moments, bon, ça, ça arrive...)

Bises :kiss: