- 02 nov. 2017, 21:13
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Hello mes chers amis du forum,
Ce soir, je tiens à réitérer ô combien votre aide m'a été précieuse pendant toute cette longue traversée. La semaine dernière, j'ai passé de beaux moments, de belles virées avec mes amis. Ce week-end, j'ai récupéré mes enfants pour leur deuxième semaine de vacances et là, certaines choses que je ne voulais pas voir apparaître, sont survenues...Je comprends mieux ces longs allers-retours entre le soulagement et la replongée chez vous tous, même après une année de séparation.
Je m'explique : comme je vous l'ai dit, j'ai choisi de ne presque plus adresser la parole à mon ex (sauf les cochoncetés administratives et le sort des enfants) , et ce pour de bonnes raisons. D'abord parce que je ne supporte plus les phrases blessantes, la méchanceté ; et ensuite, parce que je ne me sens pas capable encore d'être complètement détachée, indifférente au point de ne plus m'emballer pour certaines choses. Monsieur n'apprécie pas trop, parce que du coup ça le met face à mon choix et qu'il avait pris la sale habitude d'imprimer à notre relation la tournure qu'il souhaitait et les décisions qu'il avait prises. Tout ce qu'il a fait et dit m'écoeure tellement désormais que je ressens presque une perte de dignité à lui dire "bonjour". Ce silence me va et je m'en porte mieux ; il évite à ma langue de fourcher, il m'évite de poser des questions sur une vie qui ne me concerne plus hors mes enfants ; et je sens qu'il m'aide à organiser ma vie propre, sans attendre de réaction, sans crainte de jugement. Mais voilà, ce week-end, j'ai récupéré mes enfants ; le plus petit n'avait pas un vêtement propre dans son sac, il avait les ongles longs et noirs de crasse et son père ne lui a pas fait faire un seul de la longue liste de devoirs donnée par la maîtresse pour la rentrée (au moins 10 trucs à faire : dictée, lecture, poésie, calculs, apprentissage des règles de grammaire, exercices de conjugaison et j'en passe) ; sans compter que mon grand a réquisitionné ma maison pendant la semaine où il était censé être chez son père, pour y organiser une fête, me demandant par la même d'aller dormir ailleurs : moi, j'ai accepté de lui prêter la baraque et d'aller dormir chez une copine, son père a accepté aussi de ne pas l'avoir pour lui pendant cette nuit tombant dans sa semaine de garde. Mais à aucun moment, il ne m'a proposé une aide matérielle (en amenant quelques chips ou boissons pour la fête de son fils) ou financière (en partageant les frais) pour participer aux préparatifs de la fête. Du coup, je me suis cognée une jolie petite dépense, les courses avec mon fils, la préparation de la maison et de la bouffe et le nettoyage (heureusement, avec mon fils et quelques uns de ses potes restés le lendemain). En ce moment, je suis en vigilance orange dans mes finances parce que seule avec mon unique salaire, c'est un peu raide ; je ne m'en plains pas, mais j'aurais trouvé sympa et même assez normal que le père, bien content après tout que notre fils organise sa fête chez moi (pour son anniversaire) soit un peu plus impliqué, comme j'aurais souhaité que l'hygiène global de mon petit et l'attention portée à son travail scolaire, enfin tout ça, ne me fasse pas sortir de mon silence.
Conversation téléphonique à la suite de cette nécessité de réajuster ce que j'attendais de lui sur tous ces points, et là, bien sûr, ex s'énerve, si bien que, je lui ai écrit un mail stipulant que j'allais le faire suivre à l'avocat et que si les "préoccupations de l'hygiène et du suivi scolaire, ainsi que de la participation sous quelque forme que ce soit à une fête d'anniversaire de son fils ne l'intéressaient pas, peut-être que ce relativisme ne serait pas nécessairement partagé par les personnes se préoccupant du droit, des lois et du bien-être des enfants." Et j'ai ajouté que j'espérais à l'issue de ce mail un retour plus apaisé à la communication. Il m'a répondu (à côté) que 1) il avait acheté une nouvelle paire de chaussures à mon petit(je lui avais reproché les fringues sales et les ongles dégueu) 2) il n'allait pas se préoccuper d'une fête qui se passait chez moi 3) le petit avait le temps de faire ses devoirs durant cette semaine et que passant dimanche avec lui (je le garde jusqu'à samedi soir), il ferait faire le reste, enfin que "mes spéculations (étaient) outrancières sur le fait que je l'accusais indirectement de ne pas s'occuper de notre fils (je n'ai jamais dit un tel truc).
Autre mail de ma part, reprenant point par point tout ce qui m'avait déplu et en reprécisant que c'étaient des points précis et non une accusation générale, mais que vu le ton adopté, il ne cherchait en rien un minimum d'entente et que, par vois de conséquence, seul le passage de tous mes messages et de toutes ses réponses par l'avocat superviseront nos dialogues futurs.
Voilà, je ne sais pas ce que vous en pensez : ai-je exagéré (sur les reproches et la réponse par mail) ? La chose que je recherche, c'est d'abord qu'il s'occupe moralement, intellectuellement, financièrement des enfants ; et autre chose, qu'il le fasse une bonne fois pour toutes pour n'avoir plus à lui parler ! Ai-je bien fait, selon vous ?
Bises et merci pour vos conseils avisés de personnes d'expérience !