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Comment se passe votre retour sur le marché des célibataires après une rude séparation ?
par Didier_66
#1176391
Il y a un an, je m'étais dit, ça y est, merci mon Dieu, plus jamais ça. En "ça", je veux dire les sorties, les rencontres sans lendemain plus ou moins intéressantes, les "bonjour, je m'appelle machin, et toi, tu fais quoi...", répétés de semaines en semaines, lassant.

Il y a un an je la rencontrais. Il y a quatre mois que je ne l'ai pas revue.

Les amis bien intentionnés ont beau me vouloir tout le meilleur du monde à grand renforts de "passe à autre chose" et "tourne la page" (vous aussi vous les avez entendues ces fameuses injonctions qui nous encouragent autant qu'elles nous agacent) et bien c'est idiot, irrationnel, infantile même pour un grand garçon, je n'y arrive pas.

J'étais en terrasse ce matin avec un ami, nous discutions de choses et d'autres, et durant nos échanges je ne pouvais m'empêcher de penser à elle, je luttais contre ces images tout en essayant de montrer le plus grand intérêt pour mon ami. J'avais l'impression étrange de vivre deux choses à la fois, le visage de cet ami et en surimpression son visage à elle.
Buvait-elle aussi un verre au soleil ? Seule ? Non ?! (l'angoisse). L'impression de vivre et faire les choses en fonction d'un fantôme.
Je le sais, c'est un peu débile, surtout que ce fantôme se fiche bien de savoir si je bois mon coca zéro en terrasse ou sur mon balcon, c'est le cadet de ses soucis, ce fantôme-là ne hante que mon esprit, car il vit une autre vie bien réelle et tranquille de son côté.

Il y a quelques semaines, j'ai fait une rencontre. Une personne sympathique, agréable avec beaucoup de qualités. Nous discutions dans un bar et, à un moment, je n'ai pu m'empêcher de lui demander quelque chose. Je voyais son regard, il y avait quelque chose dans ses yeux qui racontaient son histoire. Je lui ai demandé simplement :
-" il est parti il y a longtemps ?".
-" il m'a plaquée il y a un mois, l'horreur ".

Nous sommes restés des heures à parler de nos histoires respectives. Je l'ai invitée à manger chez moi, en tout bien tout honneur. Il y avait trois personnes à table : elle, mon fantôme et moi. J'ai su alors que je n'étais pas encore prêt à tourner la page, et finalement elle non plus. Je l'ai ensuite raccompagnée chez elle. Je ne l'ai pas revue depuis, mais cet échange fait de simplicité et d'humanité m'a un peu réconforté.
Rien ne presse.
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#1176395
Vous étiez donc 4, vous deux et vos fantômes respectifs. En tout cas l'image est bonne.
Perso c'est en effet des échanges simples et de plus en plus complices (sans forcer) avec un nouvel entourage féminin qui m'ont permis de définitivement me sentir "guérie" de mon manque affectif lié à mon ex et du même coup faire disparaître son fantôme.

C'est le bon chemin ! Ne pas trop s'apitoyer mais y'a un temps pour tout. Les fantômes pour le coup.. on décide pas, comme la météo, attendre que ça passe, ne pas trop s'en vouloir d'être hanter.
Kael ont aimé ça
#1178153
Cinquième mois après la rupture, je poursuis un cheminement pavé de bonnes intentions, tout autant que parsemé de petites embûches et de hasard.

Je suis les conseils avisés et bienveillants des nombreuses personnes de ce forum pour "aller de l'avant", autre manière de dessiner des circonvolutions, car géométriquement parlant, cela peut tourner en rond, retourner en arrière, faire des nœuds. S'il fallait tracer sur une toile toutes ces directions, cela donnerait un tableau au graphisme abstrait, dont les tracés seraient guidés par la volonté, le lâcher-prise, l'espoir, le laisser-aller et tous leurs contraires.
Je pense alors aux peintres avant-gardistes qui les premiers ont proposé de libérer le contenu encadré, sortir du cadre emprisonnant, libérer le mouvement en dehors de toute contrainte de surface.

Hier en fin d'après-midi, je rencontre une femme, confirmation d'un rendez-vous pris après quelques discussions sur un site de rencontres en ligne (attractive world, un site pour les célibataires soi-disant sérieux et je le confirme, ce site est sérieux si l'on considère cet adjectif comme synonyme d'ennuyeux et excessivement cher).

Cette personne est intéressante, a un vécu très riche et son contact est agréable et spontané.
Mon fantôme est moins présent qu'à l'accoutumée.
Au cours de la discussion, tournant autour de nos enfants, cette jeune femme me raconte son plaisir d'avoir emmené sa petite ado à un concert en février, prestation du chanteur M'Pokora, idole des jeunes.
Il n'en fallait pas moins pour que mon fantôme ressurgisse.
Mon ex compagne avait emmené sa fille à ce concert. Durant une des chansons larmoyante de cet artiste (je ne le connais pas, on va dire pour rester poli qu'il n'est pas dans ma playlist) parlant de la séparation, la fille de mon ex lui confiera : "ne t'inquiète pas, tu as Didier dans ta vie maintenant..." . Petite phrase touchante d'une enfant ne souhaitant que le bonheur de sa maman.

Je ne te combats pas, chère fantôme, j'essaie de t'ignorer. Je vais rester aimable dans mes propos car je ne l'ai pas été quand tu as décidé de partir il y a cinq mois : s'il te plaît, cesse de m'importuner.

J'ai dû faire une drôle de tête car nous avons très rapidement écourté notre rendez-vous d'hier, nous sommes souhaités bonnes vacances, je n'ai pas fini ma bière blanche, j'ai ouvert mon parapluie.
Kael ont aimé ça
#1178160
Bonjour Didier, oui elle est dans le fond de ton esprit celle que tu appelles le fantôme. Et il revient dans des petits moments de la vie où le présent croise le passé, où tu penses au futur. Je ressens de l'agacement qui vient peu à peu, tu veux t'en libérer et tu te dis que tant que tu n'en est pas libéré tu ne peux pas avancer.

Et si au lieu de te dire sors de ma tête et fiche moi la paix, ou j'essaie de t'ignorer, progressivement tu te mettais en observateur de ce fantôme plutôt que de être acteur ?

Te dire sans te forcer ok je t'accepte. Tiens te voilà petit fantôme, alors tu me joues quoi aujourd'hui ? Tiens, quand tu arrives je ressens une accélération de ma respiration, j'ai les mains moites.

En bref tu sais qu'il est là et tu ne peux pas empêcher qu'il soit là, mais tu l'observes. Tu regardes le film qu'il te joue consciemment. Et petit à petit il prendra moins de pouvoir. Parce que tu vas lâcher prise sur les émotions qu'il suscite, et il va passer.

Oui il reviendra régulièrement te visiter, mais tu le verras arriver.

Il fait partie de toi pendant de nombreux mois encore, mais tu l'acceptes.

En fait tant que tu forces de quelque manière que ce soit, pour le faire disparaître, il résistera. Tant que tu culpabilises de l'avoir en tête il résistera.

Tu vois le truc ? Bon courage vieux !
#1178163
Salut Didier,

ton style d'écriture est léger et amusant ;) même si en effet on ressent, de tes pensées retranscrites dans ton écrit, un réel combat de ta part.

on a tous eu ce petit fantôme en effet qui nous a accompagné post rupture, et etpourtant tient là une bonne théorie/réflexion/avis (je t'avais déjà lu, bravo et paige me disait à peu près la même chose l'année dernière)

si on arrive à mettre en pratique (le temps qu'il faudra) cette réflexion pour soi même, je t'observe petite pensée, je sais que tu vas passer, tu me rends triste aujourd'hui, hier tu m'as mis en colère... je t'observe mais je n'en suis pas ton spectateur qui subit, tu ne fais et feras que passer, alors inconsciemment, on est sur la bonne voix du deuil de la relation/détachement/lâcher prise et ton petit fantôme reviendra de moins en moins te chatouiller les pieds la nuit.

Tu ne sembles pas vraiment prêt encore pour une autre relation, no malaise, il n'y a rien d'alarmant, prends tout ce qui te fait du bien (sans faire de "mal" à une autre qui n'y est pour rien, ce qui paraît être ton cas) et fais ce que tu peux aussi avec ce que tu peux faire, ne sois pas trop exigeant aussi envers toi même.

bon courage.

ps : tu ne passeras pas le bonjour à ton pote le fantôme de ma part :)
#1178172
@ et pourtant et dreamagic

Je vous remercie pour vos excellents conseils de sagesse et d'acceptation, vos encouragements, je vais tenter de les suivre de ce pas. Réellement, je suis impressionné et touché tout à la fois par la quiétude et la force qui émanent de vos recommandations. Vous devez être sacrément costaud(e)s, de vrais moines Shaolin ;-)

En effet, je ne suis pas prêt pour une autre relation, tant que je n'aurai pas retrouvé la paix. J'ai vécu durant ces deux dernières années du grand n'importe quoi en terme de relations (divorcé il y a trois ans après 25 années de vie commune). Une fuite en avant sans aucune réflexion, une post-adolescence qui au final ne me convient pas. Peut-être fallait-il le vivre pour s'en apercevoir.
Je n'ai plus envie de ces nuits sans lendemain, cela ne m'apporte rien, et comme tu le dis Dreamagic, on peut faire beaucoup de mal en ne pensant égoïstement qu'à soi.
Promis je ne saluerai pas ce fantôme, et peut-être n'écrirai-je plus non plus sur ces présences pour ne plus l'invoquer.

De tout cœur, merci à vous tous pour votre aide sur mes différents posts. Bravo pour le temps et l'énergie que vous accordez à toutes les âmes en peine, dénouer ces écheveaux inextricables dans lesquels tous les largués s'empêtrent, sans rien attendre en retour, avec simplicité et justesse.

S'il n'y a pas ou plus d' "espoir" dans les retours de ces ex disparus avec ou sans bonnes raisons, peu importe, voir que des personnes peuvent faire à ce point preuve d'empathie et de dévouement me donne encore une belle signification à ce mot.

Bien à vous, Didier
#1178298
Bonsoir Didier, je lis aussi beaucoup de sagesse dans ce que tu dis, et c'est touchant.

Je lis aussi de la tristesse, mais elle est là, et elle fait partie de toi, elle fait son job, on la laisse passer.

Ce que je peux te dire, c'est que ces fantômes finissent par se transformer doucement au fil du temps, et deviennent de sourires quand on pense à ces souvenirs. C'est là qu'on sent que le travail avance et que le temps fait son oeuvre. Et on est juste serein, avec parfois une petite bluesette qui vient jouer sa musique, mais on l'écoute et elle s'en va.

Et puis parfois pour certains, une beau jour il y a un contact qui revient. Et on se voit, sereins et tranquille. On exprime beaucoup d'émotions, on se parle vraiment comme jamais on ne s'est parlés, et gentiment, sans brusquer les choses, on dit à bientôt. On se dit qui vivra verra, sans fantasmer, sans plans sur la comète, sans promesses enflammées. Et on est juste heureux de ce moment de vérité, sans effusions ni dérapages, on reste la tête dans les étoiles mais les pieds sur terre. Parce que tous ces mois et ces mois nous ont permis de nous retrouver en nous-mêmes, pour nous-mêmes, d'acquérir jour après jour la paix intérieure qui nous manquait tant, de travailler sur des choses plus profondes que l'on n'aurait pas réglé et qui seraient ressorties au moment de la rupture. On se félicite soi-même de tout ça, et on vit au présent, car on a compris qu'il n'y a que le présent qui se vit.
#1178474
Bonjour etpourtant ,

je suis allé lire ton histoire sur le forum. Je m'y retrouve un peu, beaucoup même dans la sensibilité avec laquelle tu ressens ces moments et les retranscrits, et avec le temps aussi que tu prends ou a pris pour analyser et te reconstruire. Je suis heureux pour toi de voir que tout ceci t'a permis d'acquérir une certaine paix et force intérieure. J'aurais aimé avoir celle-ci au moment de la rupture, ce ne fut pas le cas, loin de là. Difficile de ne pas avoir de regrets, je m'efforce cependant de ne pas revenir au passé. Et comme tu le dis, oui, il n'y a que le présent qui se vit. Bien à toi.
#1178477
Bonjour Didier, cette force bien souvent on ne l'a pas au moment de la rupture, c'est par la suite qu'elle se construit. Elle est là cette force, jour après jour, petit pas par petit pas. Les regrets, les moments où l'on revient au passé, une fois que l'on a intégré qu'ils étaient normaux, on les vits, sans en souffrir. ils sont là et ils ont le droit d'être là, comme tu as le droit d'être triste, de pleurer. C'est le début de l'acceptation, qui commence par toi. Accepter d'être triste, accepter d'avoir des regrets. Et puis vient le moment où l'on accepte la rupture, et où l'on sent que l'on avance.

Et forcément tu vas y arriver, c'est écrit dans notre petite composition chimique à nous tous les humains. Oui en en bave, mais on grandit, forcément.

Je te suggère d'écrire un peu tous les jours, sur ce que tu ressens, sur tes moments de tristesse mais aussi et surtout sur les beaux moments que tu vis. Et dans quelques mois, tu reliras tout ça avec un étonnement incroyable, et tu verras ta progression.

Bon courage à toi Didier, ça roule, même si c'est dur !
#1179042
Didier_66 a écrit :Il y a un an, je m'étais dit, ça y est, merci mon Dieu, plus jamais ça. En "ça", je veux dire les sorties, les rencontres sans lendemain plus ou moins intéressantes, les "bonjour, je m'appelle machin, et toi, tu fais quoi...", répétés de semaines en semaines, lassant.

Il y a un an je la rencontrais. Il y a quatre mois que je ne l'ai pas revue.

Les amis bien intentionnés ont beau me vouloir tout le meilleur du monde à grand renforts de "passe à autre chose" et "tourne la page" (vous aussi vous les avez entendues ces fameuses injonctions qui nous encouragent autant qu'elles nous agacent) et bien c'est idiot, irrationnel, infantile même pour un grand garçon, je n'y arrive pas.

J'étais en terrasse ce matin avec un ami, nous discutions de choses et d'autres, et durant nos échanges je ne pouvais m'empêcher de penser à elle, je luttais contre ces images tout en essayant de montrer le plus grand intérêt pour mon ami. J'avais l'impression étrange de vivre deux choses à la fois, le visage de cet ami et en surimpression son visage à elle.
Buvait-elle aussi un verre au soleil ? Seule ? Non ?! (l'angoisse). L'impression de vivre et faire les choses en fonction d'un fantôme.
Je le sais, c'est un peu débile, surtout que ce fantôme se fiche bien de savoir si je bois mon coca zéro en terrasse ou sur mon balcon, c'est le cadet de ses soucis, ce fantôme-là ne hante que mon esprit, car il vit une autre vie bien réelle et tranquille de son côté.

Il y a quelques semaines, j'ai fait une rencontre. Une personne sympathique, agréable avec beaucoup de qualités. Nous discutions dans un bar et, à un moment, je n'ai pu m'empêcher de lui demander quelque chose. Je voyais son regard, il y avait quelque chose dans ses yeux qui racontaient son histoire. Je lui ai demandé simplement :
-" il est parti il y a longtemps ?".
-" il m'a plaquée il y a un mois, l'horreur ".

Nous sommes restés des heures à parler de nos histoires respectives. Je l'ai invitée à manger chez moi, en tout bien tout honneur. Il y avait trois personnes à table : elle, mon fantôme et moi. J'ai su alors que je n'étais pas encore prêt à tourner la page, et finalement elle non plus. Je l'ai ensuite raccompagnée chez elle. Je ne l'ai pas revue depuis, mais cet échange fait de simplicité et d'humanité m'a un peu réconforté.
Rien ne presse.
Ca me parle complètement. Je l'appelle "mon fantôme" moi aussi. Alors que lui a bel et bien tourné la page et n'est pas du tout hanté par moi (normal vu que c'est lui qui a rompu). Et ça m'agace au plus haut point de l'avoir sans cesse dans ma tête même si je sais qu'il ne faut pas tenter de résister et que ça passera avec le temps. Mais j'ai envie d'avancer, d'arrêter de regarder en arrière et surtout le DESACRALISER.
par Mogen
#1179051
Cela va faire un an que j'ai été quittée et je continue à penser continuellement à elle (bientôt deux mois d'absence totale de contact). Mais c'est une présence entêtante, constante... obsessionnelle.
#1179370
Ces pensées entêtantes. Les conseils ci-dessus sont pourtant excellents, car vécus par leurs auteurs.



Le silence radio, ou arrêt des émissions par mesure de sécurité, une torture forcément chinoise.

Pour résumer, des jours où on est sage comme une image, et d'autres où l'envie de savoir ce que devient cette/cet Autre est la plus forte, une tornade intérieure qui décolle tout sur son passage.

En lisant quelques sujets sur ce forum, je vois que je ne suis pas le seul à faire les montagnes-russes, entre résignation/acceptation et envie d'aller lutter encore quitte à prendre un mur. Même si les crash-tests précédents (les fameux interdits) n'ont pas été concluants, c'est un euphémisme. Ou bien peut-être n'y-a-t-il plus de mur, plus d'obstacle, foncer tête baissée dans le vide comme un ...

Dans quelques jours, ce sera l'anniversaire de notre première rencontre. Me viennent alors des idées d'un romantisme désuet pour ne pas dire cul-cul la praline. Y pensera-t-elle ? Je sais, d'aucuns vont me dire "tu t'en fiches, avance, car elle s'en fiche, elle t'a zappé, c'est fini maintenant il faut te réveiller". Comment ça se réveiller ?

Dans mon esprit tourmenté, je me vois prendre une photo du banc où nous avons parlé durant des heures sous un ciel étoilé. Et puis je me dis "tiens, je lui enverrai cette photo le jour-dit, à cette même heure"... C'est beau, non ? Je glisserai un petit message disant "tu sais, j'ai toujours les billets d'avion que j'ai réservé pour le 4 août...", avec pourquoi pas une petite émoticône qui fait un clin d'œil, pour faire le garçon super cool et décontracté des genoux.
Et puis le 28 août, pour son anniversaire, soyons fou, je lui adresse une fleur de jasmin, sa plante préférée, sans texte ni signature, façon Arsène Lupin. Ou alors je lui adresse un sms en demandant l'air de rien : "alors, tu as fait de nouvelles connaissances sur tes sites de rencontres depuis 5 mois ? Non parce que si ce n'était pas le cas, ben... je suis toujours là... Attends, je te remets mon adresse au cas ou : 9 rue....... ".
Vous avez dit pathétique ? Oui, et plein d'autres qualificatifs certainement. Humain aussi, non ? Saleté de silence-radio.
#1179424
Salut Didier,

j'ai regardé un peu ta BD, c'est top moumoute, j'aime beaucoup tes illustrations. J'ai lu un peu le contenu, c'est chouette aussi, pleins d'humour décalé. Je prendrai le temps de m'y mettre un peu plus dedans quand je serai seul la nuit.

pour ce que tu as écrit juste au-dessus, on a beaucoup été pareil que toi dans la période de deuil qui est longue quand les sentiments et le manque persistent. T'as le droit d'être un kamikaze, comme je l'ai été il y a plus d'un an, peu importe ce que l'on me disait, et te manger un phénoménal mur, j'en suis pas mort, loin de là et puis t'as le droit aussi de prendre la voix de "passer à autre chose", qui selon moi est le meilleur chemin à prendre et continuer ton sr pour te protéger et avancer.

Force et honneur Didier.