Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Ca y est, je chante à nouveau sous la douche le matin car ... j'ai enfin récupéré mon ex !
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par Funny Valentine
#1239959
Bonjour à tous,

Je voulais partager mon histoire afin de redonner de l'espoir à ceux et celles vivant une période difficile...
J'ai rencontré Adrien alors que j'étais en couple depuis 5 ans avec un garçon vraiment super. Je pensais être dans une relation épanouie et stable avec lui et je ne doutais pas (à 25 ans) que nous ferions notre vie ensemble. Nous n'étions pas passionnés et il manquait certainement quelque chose mais je me le cachais; nous partagions une réelle connivence intellectuelle et il me connaissait mieux que personne. Et pourtant...

J'avais à l'époque (il y a un peu plus de 2 ans), perdu beaucoup de poids et je voyais le regard des garçons changer sur moi. Jusqu'au jour où celui d'Adrien s'est posé sur moi à la piscine. J'étais étonnée qu'un tel "beau gosse" s'intéresse autant à moi. Nous avons beaucoup discuté et nous nous sommes revus régulièrement pour boire des verres, sans que jamais je ne fasse quelque chose que j'aurais pu cacher à mon copain. Adrien est très différent de moi: politiquement, socialement (grand bourgeois)... et pourtant il m'attire énormément. Déjà dans ces premières rencontres, la passion était là, le mystère. Et puis il a fini par m'embrasser et à m'avouer que lui aussi avait quelqu'un dans sa vie depuis des années. A partir de là, pendant une semaine, nous nous sommes vus en cachette, à passer des heures à nous embrasser comme des gamins dans des cafés. Afin même notre première nuit d'amour, il me déclarait son amour et me disait vouloir tout quitter pour moi "quand on sait, on sait". J'ai annoncé à mon copain que j'étais tombée amoureuse de quelqu'un d'autre. Adrien a quitté sa copine sans se retourner. Nous avons fait l'amour et il m'a chuchoté à l'oreille qu'il serait le père de mes enfants. J'avais peur, j'étais sidérée par son aplomb et en même temps terriblement attirée par lui. Nous avons emménagé ensemble et le bonheur a commencé. L'amour, le vrai, la passion, celle qui nous consume. Je pensais à lui sans arrêt. Moi qui méprisait le mariage, je me prenais à rêver de robe blanche. Très vite les disputes, les claquements de portes et les retrouvailles. Jusqu'au jour où il revenait de plus en plus tard à la maison, passait son temps avec ses collègues, ne tenait jamais ses promesses, ne m'accompagnait plus dans ma famille.... Je ne comprenais pas car j'étais extrêmement amoureuse de lui et sa passion du début me manquait. Et puis, le jour de mon anniversaire, il m'a annoncé qu'il partait.

Je n'y ai pas cru. Impossible, Adrien est changeant, instable, colérique, mais il m'aime, il m'aime vraiment. Le garçon qui courait le long du quai pour accompagner mon train le plus longtemps possible quand je rentrais chez mes parents, qui me disait avoir retrouvé le goût de vivre avec moi, ce garçon ne peut pas juste partir. Et pourtant, il a pris des affaires et est parti chez sa mère.
Terrassée, je n'ai pas pu affronter mon quotidien, le travail, les gens, juste les heures qui s'égrènent lentement, alors je suis rentrée me réfugier chez ma famille pendant 2 semaines. Il me donnait quelques nouvelles au début et progressivement, plus rien. Puis de plus en plus d'agressivité dans ses propos et le fatal "je ne t'aime plus, je me suis trompée, tu n'es pas la femme de ma vie". J'ai pleuré, j'ai hurlé, je l'ai supplié, j'ai essayé de lui rappeler ce que nous étions au début mais rien n'y faisait. Jusqu'au jour où il est passé à l'appartement récupérer toutes ses affaires. "Ma décision est prise pour de bon, je m'en vais, nous devons résilier le bail". Je crois vivre un cauchemar. Tout ça, tous ces mots, ces gestes, cette fusion, ces promesses, ces espoirs et projets pour finir comme ça 2 ans après avoir emménagé ensemble. Dans cet appartement où nous nous sommes tant aimés? Où j'ai compris ce que le vrai, le grand amour, celui qui te fait rêver de faire un enfant avec lui pour qu'il ait peut être ses yeux?
Impossible de manger (12kilos perdus en un mois), de parler, de lire, de regarder un film, de me promener dans la rue, de me voir un futur. Tout serait désormais tiède, fade. Et quel connard, me lâcher comme ça. Je m'engueule avec ma famille qui me voit dépérir pour cette "sous-merde", de mes amies qui me conseillent de me taper plein de mecs (comment pourrais-même laisser qui que ce soit me toucher sans avoir envie de vomir?). Et mon ex, présent, adorable, qui s'inquiète pour moi, contacte mes parents, s'offense de m'entendre appeler Adrien "Le bon, l'homme de ma vie". Et la psy, que je me force à aller voir, honteuse sous mes larmes de me retrouver si désarmée et pathétique face à un banal chagrin d'amour. Elle ne m'a pas aidé "un immature affectif, vous devriez lui dire merci, il vous a rendu service, c'est un mal pour un bien!". Le bien de qui? J'ai l'air bien? Comment pourrais-je un jour aller bien? Oui je sais, le chagrin passera. Je rencontrerai quelqu'un d'autre. J'ai seulement 27 ans après tout (mais 27 ans, c'était justement l'âge parfait pour construire un vrai futur avec un garçon que l'on aime non?). Et ce quelqu'un d'autre sera seulement un plan bis. Je ne l'aurais pas rencontré si Adrien n'était pas parti. Car je la subis cette décision. C'est avec lui que je voulais un futur. Plus de fusion totale, plus de sexe orgasmique, plus de conversations enflammées, plus d'apéros à longueur même en semaine, plus de restaurant à 4h du matin sur les Champs Élysées le samedi soir...
Et puis, il est venu signer le préavis. J'avais décidé de changer de tactique. Plus de larme. Une fille forte, pleine d'entrain, rigolote, vive, celle dont il était tombé amoureuse, lui dans toute sa noirceur, son esprit torturé, je l'avais sauvé avec ma joie de vivre. Et lui en échange, m'a abattue, m'a tuée.
Je suis capable de faire semblant quelques minutes, il ne restera pas plus de 15 minutes, il ne veut rien boire, il n'enlève pas son manteau. Il est beau, il ne s'est pas rasé et ses bleus me transpercent sous sa masse de cheveux noirs. Il sourit et me dit qu'il est content de voir que je vais bien. Quel abruti. Il ne comprend pas. Mais je souris aussi et lui avoue ne pas passer beaucoup de temps à l'appart ces derniers temps, vie sociale super excitante et mecs à la pelle en gros sous entendu. Il ne sait pas que je ne bouge pas du canapé, passe mon temps à fixer le sol en fumant chaque soir. Que je ne dors plus depuis 2 mois dans notre lit, mais dans le salon, car le lit c'est notre lit, je n'y ai plus ma place. Que je ne dors plus en fait. Il me dit que ma perte de poids me va bien et je lui en veux de ne pas comprendre. Nous signons et il se lève, je le raccompagne à la porte et là il pose une main hésitante sur la poignée. Il me regarde, pas longtemps, quelques secondes, mais quelques secondes de trop, je comprends qu'il n'est plus aussi sûr de lui.

Une semaine plus tard il m'envoie un message, puis 2, puis toute la soirée jusqu'à son appel à une heure du matin "je vais te dire quelque chose mais n'y répond pas. Tu me manques, j'y arrive pas". Les rencards, les premiers baisers bis, les nouvelles promesses. Il annule le préavis, il finit par revenir vivre avec moi mais me confie avoir encore des doutes. Je découvre qu'il y a eu une fille parmi ces fameux collègues. J'encaisse, encore une fois. Il dort dans le lit, moi dans le canapé "je veux qu'on prenne notre temps, prend le lit". "Non, je ne dormirai plus dans ce lit sans toi". Les doutes, encore les doutes, les disputes, les pleurs, l'espoir, le sentiment d'être prise pour une conne encore une fois. Et petit à petit la confiance qui se réinstalle, le lit que je rejoins, ses bras sans lesquels je me ré endors enfin apaisée, l'appétit que je retrouve. Et ses doutes qui disparaissent.
Aujourd'hui nous sommes de nouveau ensemble mais tout cela a laissé des traces. Ma famille ne comprend pas mon choix et refuse d'entendre parler d'Adrien, ce dépressif manipulateur et toxique. Je n'ai pas été élevée pour être si fragile, à la merci de l'humeur changeante d'un connard. Non, je n'ai pas été élevée comme ça. Mais j'ai toujours rêvé du grand amour. J'ai des doutes, j'ai peur qu'il ait trop de pouvoir sur moi mais ce que je sais c'est que je l'aime, profondément. Alors je souris en me blottissant dans le creux de son cou et j'arrête de réfléchir. Il est revenu.
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par seregarderlunlautre
#1239966
Quel talent!!...ton écriture.

Bravo, merci de venir apporter ton témoignage.

Garde ton indépendance, nourris la, chéris la, et ton amoureux te chérira.

Après, toi aussi tu peux changer d'avis, de goût un jour: comme tu le dis si bien, c'est toi qui a toute cette joie de vivre, alors je crois que beaucoup de bels hommes seront ravis, amoureux, chavirés de partager avec toi des moments exceptionnels, et une vie que vous ressentirez belle, une vie nouvelle dans laquelle ton amoureux te communiquera l'envie, allumera le feu. Chez toi: le ravivra, le grandira.
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par Funny Valentine
#1239972
Merci pour vos messages, et pour vos conseils :)

Je ne sais pas trop ce que j'attends de ce forum, je crois que j'avais juste besoin d'en parler un peu, maintenant que j'ai pu digérer tout ça et que les mots ressortent. J'ai passé 2 mois à ne plus pouvoir m'exprimer et ça fait du bien!
Passion destructrice oui, j'en ai bien peur mais je n'arrive pas à voir plus loin que le bout de mon nez :) alors je vais déjà suivre vos conseils et tâcher de garder mon indépendance et de moins me donner.
Encore merci pour vos réponses!
par Lys35
#1239987
La passion n'est pas l'amour.

A mon avis, tout se résume à ça :
"J'avais à l'époque (il y a un peu plus de 2 ans), perdu beaucoup de poids et je voyais le regard des garçons changer sur moi. Jusqu'au jour où celui d'Adrien s'est posé sur moi à la piscine. J'étais étonnée qu'un tel "beau gosse" s'intéresse autant à moi."

Dès le départ, la relation est biaisée, elle repose sur un problème de confiance en soi, et c'est lui qui a le dessus.

J'ai vécu la passion. Aussi euphorique que destructrice. A la longue, ça fatigue, ça rend malheureux. Tu l'es.

Quand l'amour est là et que la relation est saine, il y a peu de places pour les doutes. Quand on souffre plus qu'on est heureux, et qu'on doute en permanence, et qu'en plus on accepte de tels aller-retours (tu sembles à sa disposition), franchement, ça tient plus de la dépendance affective que d'autre chose.

A méditer.

Courage à toi.
Modifié en dernier par Lys35 le 25 avr. 2017, 19:53, modifié 1 fois.
par marou690
#1239988
C'est une vraie histoire ou bien...? 🤔

Il y a des passages qui m'interpellent comme lorsqu'il te dit que ta perte de poids te va bien, alors que tu dis avoir perdu 12kg en 1 mois. Quand on perd autant de kg en si peu de temps surtout dans ce contexte il faut être vraiment con pour sortir une telle idiotie 😕 rassure moi, cette histoire est une pure invention?

Si tout est vrai aloras laisse moi te dire que ton ami est vraiment un idiot (toi même tu le traites d'abruti). Et se remettre avec un idiot n'est en aucun cas un signe d'espoir..
par Hopeagain
#1239995
Bonsoir,

Ton message a fait coulé mes larmes qui pourtant s'était terrées sous un petit mouchoir.
Ton histoire résonne comme un écho sur le fond moins sur la forme.
Une première rupture il y'a presque un an après un an et demi. Il revient, je suis fébrile, j'ai peur, je m'efforce de devenir cette fille joyeuse, pleine d'entrain et de confiance dont il est tombé amoureux mais 8 mois après ses doutes re-apparaissent. Plus de sexe orgasmique, plus de discussion profonde sur l'humanité et la philosophie, plus d'apero, plus de restau. Je m'accroche comme une feuille à sa branche, il souffle le chaud, le froid, mais je tiens. Il devient méchant, il me rabaisse, me fais douter même de ma propre existence en tant qu'être humain qui mérite amour et respect. Mais je m'accroche, plus il m'enfonce plus je me renforce, je m'efforce d'être indépendante à mesure qu'il ignore mes besoins de le retrouver de partager. Je m'accroche devant lui, je pleure en silence.
Et puis en Janvier, il me quitte, par téléphone alors qu'une semaine avant j'étais tout pour lui, c'est un homme très courageux ... (depuis aucun contact)
L'homme dont tu parles est malheureux j'ai l'impression, quelque chose l'empêche de voir quelle magnifique jeune femme tu es. Tu ne peux pas rendre heureux quelqu'un qui n'est pas heureux avec lui même.
Ce retour, je te souhaite qu'il soit durable, mais ne perds pas ton âme à vouloir retrouver quelqu'un. Ce genre d'homme (passif, pas sûr de lui sur le plan affectif, immature en amour) c'est le genre qui ne regarde que ce qui ne lui convient pas, qui ne regarde pas ce qui ne convient pas aux autres. Je me trompe peut-être il est fort possible que mes propres émotions se transposent sur ta propre histoire. Mais si tu dois réussir quelque chose dans ton couple, c'est en lui prouvant que tu n'as pas besoin de lui pour être heureuse (et c'est le cas) ne soit pas acquise.
Je te souhaite d'être heureuse
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par Funny Valentine
#1240144
Bonsoir à tous,

Oui Lys35, je confirme, c'est très fatiguant au quotidien, la vie est rarement apaisée. Mais je crois que c'est ce que j'aime aussi quelque part. La psy, qui n'a peut être pas dit que des conneries finalement, m'a dit que son imprévisibilité et son instabilité m'attiraient certainement. C'est vrai que même au bout de 2ans, j'ai le coeur qui bat plus vite quand il m'appelle ou qu'il rentre le soir. Les doutes, j'en ai parfois, je me demande si je peux construire un futur avec quelqu'un d'aussi versatile, dans une relation aussi mouvementée.... Et je sais qu'il y a en effet un vrai problème de confiance en moi (que je n'avais pas avant!), et en lui... Merci en tout cas de tes conseils, je sais bien que tu as raison....

marou690, et oui c'est bien la vérité... Il me sort souvent des inepties de la sorte et à chaque fois c'est un véritable coup de poing. Il est dur et insensible parfois. Ralala, pas facile de raisonner quand on est amoureux, même si là encore je sais bien que ce n'est pas toujours très sain...

Hopeagain, je suis "contente" que mon histoire trouve un écho dans la tienne. C'est exactement ça, je m'efforce d'être plus indépendante et plus forte mais j'ai l'impression d'avaler des couleuvres. Il me reproche de l'étouffer et d'un autre côté me dit vouloir être le seul et unique dans ma vie, ne veut plus que j'appelle mon père devant lui parce qu'il en est jaloux... Tu as raison, il est malheureux, j'ai découvert son mal être au fil des mois et je pense vouloir le sauver quelque part. Il m'a promis de faire un travail sur lui, et évidement je le crois! Il ne pense d'ailleurs qu'à sa souffrance, sans réaliser celle qu'il me cause, alors je comprends exactement ce que tu as pu ressentir... Où en es-tu aujourd'hui?
par Elieza
#1240152
J'ai vécu plus ou moins la même chose, pour me barrer après 3 ans et demi après le "retour".
Epuisée, abimée.
Et maintenant, je regrette ce temps perdu.

Fais attention a toi, parfois les choix les meilleurs ne sont pas les plus évidents.
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par Funny Valentine
#1240154
C'est vrai que j'ai peur de perdre mon temps et de m'en rendre compte trop tard (une fois que j'aurai des enfants avec lui ou simplement dans quelques années). Tu as réussi à retomber amoureuse? Je crois que c'est la première fois pour moi et j'ai peur que ça ne m'arrive plus :(
par Kat09
#1240155
Mon dieu funny !! Il ne veut pas que tu appelles ton père devant lui !! J'espère que tu le fais au moins !! Ton mec est bête !! Tu en es consciente j'espère . Ca n'a rien avec son pseudo caractère fragile .. qu'il surjoue sûrement 2 tonnes mais il veut juste t'emprisonner jusqu'au jour où il trouve une autre fille ( il a déjà fait apparement ) et te laisse en moins de temps qu'il ne faut pour le dire . Les femmes ressentent la passion .. les hommes la simule le plus souvent .
par Elieza
#1240158
Funny Valentine a écrit : 26 avr. 2017, 23:35 C'est vrai que j'ai peur de perdre mon temps et de m'en rendre compte trop tard (une fois que j'aurai des enfants avec lui ou simplement dans quelques années). Tu as réussi à retomber amoureuse? Je crois que c'est la première fois pour moi et j'ai peur que ça ne m'arrive plus :(
Oui, je suis retombée amoureuse, je suis même mariée. Par contre, j'ai perdu 5 ans de ma vie dans le moment ou diront nous j'aurais pu avoir des enfants. Je ne dis pas que ce n'est plus possible maintenant, mais ca va être plus compliqué, c'est sans doute pour ça que je suis en colère aussi.
par Playmaths
#1240160
Déjà j'admire ton écriture, que c'est agréable de lire une telle histoire même si elle n'est pas très joyeuse...

J'ai une réponse à apporter également, d'un point de vue masculin. Je me retrouve légèrement dans ton histoire, mais de l'autre côté. Est-ce que tu ne penses pas déjà qu'il te trouvait trop grosse, lorsqu'il t'a quittée? Avais-tu pris (même un tout petit peu) de poids quand tu étais avec lui? C'est ce qui m'a frappé dans ton histoire. Désolé pour mon éventuel manque de tact, c'est quand même plus simple à l'écrit.

Il y a des garçons comme moi qui manquent de confiance en eux d'une part, mais d'autre part qui n'acceptent pas certains défauts chez l'autre. Je travaille sur moi pour me débarrasser de cet horrible défaut. Il m'a rendu malheureux tout au long de ma relation (pas seulement à cause de son poids qui d'ailleurs n'avait même pas changé), et l'a rendu malheureuse également, jusqu'à ce qu'on souffre plus qu'on ne profite des moments ensemble.

La ou l'histoire change c'est qu'au moment où je lui ai (re)dis que son physique m'attirait moins, je l'ai quittée, mais la sécurité qu'elle incarnait m'a fait revenir, mais elle ne voulait plus de moi, j'étais toxique pour elle. Est-ce que ce ne serait pas plus raisonnable de constater de ton côté un aspect similaire?

J'ai compris que tu tenais beaucoup à cet homme, Adrien, alors comme on l'a fait plus haut, je peux te donner quelques petits conseils. Sois plus qu'indépendante, ça recommence, il faut que tu sois difficilement accessible pour lui pour reprendre "l'avantage" ou plutôt équilibrer la relation. Fais du sport, sors avec tes amis (sans e) et amies, ne base pas ta vie sur la sienne.

Quand tu auras vu qu'avec cet attitude il est à toi, tout sera plus simple. Ne te fais pas manger, une relation doit être équilibrée, l'amour rend dépendant mais il faut que tu sois la moins dépendante possible, et pour cela, il faut faire des activités sans lui.

Désolé pour mes mots crus, j'espère que c'est pas des trop mauvais conseils :)
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par Funny Valentine
#1240671
Merci pour ta réponse Playmaths :)

Il y a du vrai dans ce que tu dis, il faut absolument que je sois plus inaccessible même si j'aimerais juste avoir une relation simple et complice, où l'on a envie naturellement de passer du temps l'un avec l'autre. Mais avec lui, tout est compliqué! Il faut dire qu'il est de nature dépressive et que son comportement est plus que fluctuant, ce qui rend ses réactions très difficiles à anticiper.... C'est la raison pour laquelle j'ai du mal à m'adapter, à savoir ce qu'il veut vraiment.
Concernant "mon poids", je ne sais pas. Je suis aujourd'hui loin d'être grosse, et encore plus mince que lorsqu'il m'a rencontrée, et il me trouvait très belle. C'est vrai que j'ai pris quelques kilos au cours de notre relation -restaus/apéros oblige!- mais rien de transformant. Mais lui est un fana de sport, très athlétique et il critique énormément les gens en surpoids alors oui peut être que cela l'a dérangé, mais je trouverai ça bien triste :( Pas impossible toutefois, il ne se confie pas de toute façon!
par Kakahuet
#1241749
Bonjoru

Si tu aimes avoir mal, pendant longtemps, alors je te conseille de t'investir à fond dans cette "relation".
Si tu n'as pas envie des choses énoncées ci-dessus, pars en courant... c'est juste un petit conseil donné par expérience.
De plus, les fanas de sport (surtout muscu j'ai remarqué) ont tendance à compenser un manque de neurones certains...et n'hésitent pas à "attaquer" les autres parce qu'ils ne sont pas dans le même moule... là encore, à toi de voir.
par Cami67
#1244722
bonjour Funny. J etais en vouple pendant qques mois avec un homme au catCtere imprevisible et c etait tres difficile a supporter a la longue. Il n aimait pas communiquer, toutnait les discussions en derision, me trouvait un jour grosse in jour mince.. les sorties, c etait non puis d un coup oui.. bref je ne savais pas au debut sur quel pied danser.. puis j ai appris un peu a le gerer sur certaines choses par exemple, que qd il disait non d attendre un peu et revenir reproposrr, d etre diplomate, subtile.. mais j avais peur aussi des eclats.. donc quand on a rompu j etais soulagee.. mais ca devait vnir surement d un manque de confiance en lui en raison de bcp de bagages qu il trainait de son passe, mais je ne doutais pas de moi meme heureusrment.. sinon ca pouvait etre destructeur.. il y avait qque chose d attachant dans sa personne mais attention a ne pas se faire pietiner. Ta sante physique et mentale avant tout. Personne n a le droit de t enlever ca! Bonne continuation
par Ivy5
#1275324
Funny Valentine a écrit : 25 avr. 2017, 18:24 Bonjour à tous,

Je voulais partager mon histoire afin de redonner de l'espoir à ceux et celles vivant une période difficile...
J'ai rencontré Adrien alors que j'étais en couple depuis 5 ans avec un garçon vraiment super. Je pensais être dans une relation épanouie et stable avec lui et je ne doutais pas (à 25 ans) que nous ferions notre vie ensemble. Nous n'étions pas passionnés et il manquait certainement quelque chose mais je me le cachais; nous partagions une réelle connivence intellectuelle et il me connaissait mieux que personne. Et pourtant...

J'avais à l'époque (il y a un peu plus de 2 ans), perdu beaucoup de poids et je voyais le regard des garçons changer sur moi. Jusqu'au jour où celui d'Adrien s'est posé sur moi à la piscine. J'étais étonnée qu'un tel "beau gosse" s'intéresse autant à moi. Nous avons beaucoup discuté et nous nous sommes revus régulièrement pour boire des verres, sans que jamais je ne fasse quelque chose que j'aurais pu cacher à mon copain. Adrien est très différent de moi: politiquement, socialement (grand bourgeois)... et pourtant il m'attire énormément. Déjà dans ces premières rencontres, la passion était là, le mystère. Et puis il a fini par m'embrasser et à m'avouer que lui aussi avait quelqu'un dans sa vie depuis des années. A partir de là, pendant une semaine, nous nous sommes vus en cachette, à passer des heures à nous embrasser comme des gamins dans des cafés. Afin même notre première nuit d'amour, il me déclarait son amour et me disait vouloir tout quitter pour moi "quand on sait, on sait". J'ai annoncé à mon copain que j'étais tombée amoureuse de quelqu'un d'autre. Adrien a quitté sa copine sans se retourner. Nous avons fait l'amour et il m'a chuchoté à l'oreille qu'il serait le père de mes enfants. J'avais peur, j'étais sidérée par son aplomb et en même temps terriblement attirée par lui. Nous avons emménagé ensemble et le bonheur a commencé. L'amour, le vrai, la passion, celle qui nous consume. Je pensais à lui sans arrêt. Moi qui méprisait le mariage, je me prenais à rêver de robe blanche. Très vite les disputes, les claquements de portes et les retrouvailles. Jusqu'au jour où il revenait de plus en plus tard à la maison, passait son temps avec ses collègues, ne tenait jamais ses promesses, ne m'accompagnait plus dans ma famille.... Je ne comprenais pas car j'étais extrêmement amoureuse de lui et sa passion du début me manquait. Et puis, le jour de mon anniversaire, il m'a annoncé qu'il partait.

Je n'y ai pas cru. Impossible, Adrien est changeant, instable, colérique, mais il m'aime, il m'aime vraiment. Le garçon qui courait le long du quai pour accompagner mon train le plus longtemps possible quand je rentrais chez mes parents, qui me disait avoir retrouvé le goût de vivre avec moi, ce garçon ne peut pas juste partir. Et pourtant, il a pris des affaires et est parti chez sa mère.
Terrassée, je n'ai pas pu affronter mon quotidien, le travail, les gens, juste les heures qui s'égrènent lentement, alors je suis rentrée me réfugier chez ma famille pendant 2 semaines. Il me donnait quelques nouvelles au début et progressivement, plus rien. Puis de plus en plus d'agressivité dans ses propos et le fatal "je ne t'aime plus, je me suis trompée, tu n'es pas la femme de ma vie". J'ai pleuré, j'ai hurlé, je l'ai supplié, j'ai essayé de lui rappeler ce que nous étions au début mais rien n'y faisait. Jusqu'au jour où il est passé à l'appartement récupérer toutes ses affaires. "Ma décision est prise pour de bon, je m'en vais, nous devons résilier le bail". Je crois vivre un cauchemar. Tout ça, tous ces mots, ces gestes, cette fusion, ces promesses, ces espoirs et projets pour finir comme ça 2 ans après avoir emménagé ensemble. Dans cet appartement où nous nous sommes tant aimés? Où j'ai compris ce que le vrai, le grand amour, celui qui te fait rêver de faire un enfant avec lui pour qu'il ait peut être ses yeux?
Impossible de manger (12kilos perdus en un mois), de parler, de lire, de regarder un film, de me promener dans la rue, de me voir un futur. Tout serait désormais tiède, fade. Et quel connard, me lâcher comme ça. Je m'engueule avec ma famille qui me voit dépérir pour cette "sous-merde", de mes amies qui me conseillent de me taper plein de mecs (comment pourrais-même laisser qui que ce soit me toucher sans avoir envie de vomir?). Et mon ex, présent, adorable, qui s'inquiète pour moi, contacte mes parents, s'offense de m'entendre appeler Adrien "Le bon, l'homme de ma vie". Et la psy, que je me force à aller voir, honteuse sous mes larmes de me retrouver si désarmée et pathétique face à un banal chagrin d'amour. Elle ne m'a pas aidé "un immature affectif, vous devriez lui dire merci, il vous a rendu service, c'est un mal pour un bien!". Le bien de qui? J'ai l'air bien? Comment pourrais-je un jour aller bien? Oui je sais, le chagrin passera. Je rencontrerai quelqu'un d'autre. J'ai seulement 27 ans après tout (mais 27 ans, c'était justement l'âge parfait pour construire un vrai futur avec un garçon que l'on aime non?). Et ce quelqu'un d'autre sera seulement un plan bis. Je ne l'aurais pas rencontré si Adrien n'était pas parti. Car je la subis cette décision. C'est avec lui que je voulais un futur. Plus de fusion totale, plus de sexe orgasmique, plus de conversations enflammées, plus d'apéros à longueur même en semaine, plus de restaurant à 4h du matin sur les Champs Élysées le samedi soir...
Et puis, il est venu signer le préavis. J'avais décidé de changer de tactique. Plus de larme. Une fille forte, pleine d'entrain, rigolote, vive, celle dont il était tombé amoureuse, lui dans toute sa noirceur, son esprit torturé, je l'avais sauvé avec ma joie de vivre. Et lui en échange, m'a abattue, m'a tuée.
Je suis capable de faire semblant quelques minutes, il ne restera pas plus de 15 minutes, il ne veut rien boire, il n'enlève pas son manteau. Il est beau, il ne s'est pas rasé et ses bleus me transpercent sous sa masse de cheveux noirs. Il sourit et me dit qu'il est content de voir que je vais bien. Quel abruti. Il ne comprend pas. Mais je souris aussi et lui avoue ne pas passer beaucoup de temps à l'appart ces derniers temps, vie sociale super excitante et mecs à la pelle en gros sous entendu. Il ne sait pas que je ne bouge pas du canapé, passe mon temps à fixer le sol en fumant chaque soir. Que je ne dors plus depuis 2 mois dans notre lit, mais dans le salon, car le lit c'est notre lit, je n'y ai plus ma place. Que je ne dors plus en fait. Il me dit que ma perte de poids me va bien et je lui en veux de ne pas comprendre. Nous signons et il se lève, je le raccompagne à la porte et là il pose une main hésitante sur la poignée. Il me regarde, pas longtemps, quelques secondes, mais quelques secondes de trop, je comprends qu'il n'est plus aussi sûr de lui.

Une semaine plus tard il m'envoie un message, puis 2, puis toute la soirée jusqu'à son appel à une heure du matin "je vais te dire quelque chose mais n'y répond pas. Tu me manques, j'y arrive pas". Les rencards, les premiers baisers bis, les nouvelles promesses. Il annule le préavis, il finit par revenir vivre avec moi mais me confie avoir encore des doutes. Je découvre qu'il y a eu une fille parmi ces fameux collègues. J'encaisse, encore une fois. Il dort dans le lit, moi dans le canapé "je veux qu'on prenne notre temps, prend le lit". "Non, je ne dormirai plus dans ce lit sans toi". Les doutes, encore les doutes, les disputes, les pleurs, l'espoir, le sentiment d'être prise pour une conne encore une fois. Et petit à petit la confiance qui se réinstalle, le lit que je rejoins, ses bras sans lesquels je me ré endors enfin apaisée, l'appétit que je retrouve. Et ses doutes qui disparaissent.
Aujourd'hui nous sommes de nouveau ensemble mais tout cela a laissé des traces. Ma famille ne comprend pas mon choix et refuse d'entendre parler d'Adrien, ce dépressif manipulateur et toxique. Je n'ai pas été élevée pour être si fragile, à la merci de l'humeur changeante d'un connard. Non, je n'ai pas été élevée comme ça. Mais j'ai toujours rêvé du grand amour. J'ai des doutes, j'ai peur qu'il ait trop de pouvoir sur moi mais ce que je sais c'est que je l'aime, profondément. Alors je souris en me blottissant dans le creux de son cou et j'arrête de réfléchir. Il est revenu.
Coucou :) pour commencer magnifique écriture ! Je me retrouve un peu dans ton histoire... Le mien aussi a vrillé du jour au lendemain. Peur de l'engagement et de tout ce que représente l'amour, ce qui pourtant faisait son bonheur depuis 4 ans. Des mots blaissants tout comme il a pu te dire. Voilà deux mois bientôt que nous sommes séparés.
Je voulais savoir combien de temps avait durée votre séparation ? est ce que il te donnait des signes de vie pendant ce laps de temps ?
par Kakahuet
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Bonjour , l'auteur (et non l'auteure parce que je trouve ça moche) du post n'étant pas revenue depuis le mois de mai (il suffit de consulter son profil) je ne serai pas étonné que tes questions restent sans réponses.
De plus après quasiment 1 an, est-il utile de déterrer de vieilles histoires plutôt que de raconter la sienne ?