- 08 mai 2014, 23:47
#886323
oups ..
je pensais que tu parlais de la simplicité de la gitâ , pas de celle de Eckhart ^^
en tout cas tu as l'art du verbe.. (une douce morsure c'est l'effet que ça fait effectivement)
Perdu de Recherche a écrit :Ah, mais ce n'est pas que je trouve Eckhart simple, attention ... J'ai juste l'impression que ce qu'il peut y avoir chez lui de commun avec les "grands orientaux" (et qui est en fait commun à tous ceux qui se sont un peu creusé le fromage, partout et tout le temps) est volontiers lourdingue. Le côté sermon, tout ça ... Enfin, il ne faut pas oublier l'auditoire qui était le sien à l'époque aussi, hein ? Je ne lui fais pas reproche.
Mais ce qui me plaît surtout chez lui, c'est le reste, justement. C'est cet espèce de stoïcisme chrétien, un peu déconnant sur les bords par moments, mais franc et massif. Le côté quasi-punk, fuck it - fuck all, qu'il essayait d'insuffler à une religion relativement raide à l'époque, son goût évident pour la liberté, compensé par une vraie self-discipline. Il la joue mollo sur la forme, mais comme chez Spinoza, Pascal ou Saint-Augustin, on sent un bon vieux fond de grinta pas trop diluée qui affleure en permanence.
C'était surtout ça, mon souvenir. Pas le côté "naturel" et quasiment mellow de la Bhagavadgita, ou le rappel des "Grandes Notions" (le temps, la volonté, la solitude, etc.), mais cette bonne vieille niaque européenne.
oups ..
je pensais que tu parlais de la simplicité de la gitâ , pas de celle de Eckhart ^^
en tout cas tu as l'art du verbe.. (une douce morsure c'est l'effet que ça fait effectivement)