Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Garder la forme, gérer le stress et les moments difficiles, se sentir mieux...
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

J'accède au test

par Geckette
#398428
Autant dire
"Votre avis ? se niquer la santé à cause de quelqu'un cela vaut-il le coup ?"

"Votre avis ? a-t-on réellement besoin d'une autre personne pour survivre ? n'arrive t on pas a manger ? se lever ? respirer ? sortir sans cette personne ?"

"Votre avis ? Cette personne qui vous a quitté était l'élément principal de votre vie ? sans elle, votre vie c'est de la merde ?"


Non... bah alors vous êtes assez forts pour surmonter ça sans vous anesthésier et perdre bêtement des moments de votre vie à être des loques.
par Palimpseste
#398455
dadada88 a écrit :Votre avis sur les anti depresseur pour oublier son ex?
Tu places le débat à un mauvais niveau. Les anti-dépresseurs ne servent pas à oublier ou solutionner un problème. Ils sont là pour t'aider à tenir le coup physiquement. Ils sont une béquille à un physique rendu chancelant par le moral.

Si tu as un tempérament anxieux, que la rupture provoque des troubles du sommeil durables (+ de 15 jours à devenir une loque parce que tu ne dors pas), si tu perds l'appétit, des palpitations cardiaques, bref, si la situation te crucifie, tu peux envisager un traitement pour retrouver un rythme de sommeil, enfin bref, pour que la mécanique tienne le coup.

Mais si tu crois qu'avec des anti-dépresseurs on oublie ce que l'on vit, tu te fourvoies grandement.
par Geoffrey
#398517
Geckette a écrit :Autant dire
"Votre avis ? se niquer la santé à cause de quelqu'un cela vaut-il le coup ?"

"Votre avis ? a-t-on réellement besoin d'une autre personne pour survivre ? n'arrive t on pas a manger ? se lever ? respirer ? sortir sans cette personne ?"

"Votre avis ? Cette personne qui vous a quitté était l'élément principal de votre vie ? sans elle, votre vie c'est de la merde ?"


Non... bah alors vous êtes assez forts pour surmonter ça sans vous anesthésier et perdre bêtement des moments de votre vie à être des loques.
Geckette, ze femme :-Lov
par Flow13
#398594
Geckette a écrit :Autant dire
"Votre avis ? se niquer la santé à cause de quelqu'un cela vaut-il le coup ?"

"Votre avis ? a-t-on réellement besoin d'une autre personne pour survivre ? n'arrive t on pas a manger ? se lever ? respirer ? sortir sans cette personne ?"

"Votre avis ? Cette personne qui vous a quitté était l'élément principal de votre vie ? sans elle, votre vie c'est de la merde ?"


Non... bah alors vous êtes assez forts pour surmonter ça sans vous anesthésier et perdre bêtement des moments de votre vie à être des loques.
Je ne suis pas du tout d'accord avec toi Geckette ... Certaines personnes peuvent ne pas arriver à surmonter cette épreuve seules, ce n'est pas la peine de dénigrer comme ca cette question ... et je fais partie de ses personnes ... Des circonstances ont fait que j'accordais plus d'importance qu'il ne le fallait à mon ex, oui, il est arrivé au moment où j'allais très mal suite au décès de mon père, alors quand il m'a quittée, oui ... Je ne suis pas arrivée à vivre sans lui ....
Alors je ne dis pas qu'il faille se bourrer d'anti dépresseurs a la moindre occasion, seulement que certaines personnes n'arrivent pas à surmonter ça seules .
Avatar du membre
par zorglub
#399362
Objectivement, on pourrait penser que le support médicamenteux n'est qu'une facilité qui nous porte a confier notre "guérison" a la molécule. Notre détresse est bien lourde a porter, alors on se dit qu'il est plus facile d'assumer une ordonnance qu'une reconquete de soi.

Néanmoins, nous ne sommes pas tous égaux face aux souffrances. Physiques ou psychologiques. Faudrait il laisser quelqu'un se détruire sous pretexte que "l'etre humain" a l'obligation d'etre fort? Certains vont faire face seuls, sans support...d'autres non, et encourrent ainsi des risques bien plus dommageables. En ce sens, lorsque le danger est plus grand a laisser la personne se charger elle meme de sa detresse, il me semble nécessaire de l'aiguiller sur une sérénité (médicamenteuse) qui lui permettra d'atteindre un etat plus calme. Ainsi, une fois "hors de danger", elle pourra entamer sa reconquete (de soi)...sans "dommages colatéraux"....et irréversibles....
par Flow13
#399966
zorglub a écrit :Objectivement, on pourrait penser que le support médicamenteux n'est qu'une facilité qui nous porte a confier notre "guérison" a la molécule. Notre détresse est bien lourde a porter, alors on se dit qu'il est plus facile d'assumer une ordonnance qu'une reconquete de soi.

Néanmoins, nous ne sommes pas tous égaux face aux souffrances. Physiques ou psychologiques. Faudrait il laisser quelqu'un se détruire sous pretexte que "l'etre humain" a l'obligation d'etre fort? Certains vont faire face seuls, sans support...d'autres non, et encourrent ainsi des risques bien plus dommageables. En ce sens, lorsque le danger est plus grand a laisser la personne se charger elle meme de sa detresse, il me semble nécessaire de l'aiguiller sur une sérénité (médicamenteuse) qui lui permettra d'atteindre un etat plus calme. Ainsi, une fois "hors de danger", elle pourra entamer sa reconquete (de soi)...sans "dommages colatéraux"....et irréversibles....
:-Bra :-Bra :-1 :-1 :-1

MERCIII !
par Geckette
#400107
Je suis désolée, mais prendre des anti dépresseur pour la perte (la mort) d'une personne. Ca je le comprends totalement.

Mais prendre un anti dépresseur parce que quelqu'un vous largue... je veux dire... personne n'est mort. Vous n'êtes pas malade, vous n'allez pas mourir. Votre vie va changer... oui c'est difficile, oui c'est une période difficile, oui on pleure, oui on a la rage, oui on veut de la vengeance.

Oui il se peut qu'on devienne une loque quelque jour... Mais... se foutre la santé en l'air pour quelqu'un qui ne nous aime plus...
Et pourtant on peut toujours faire tout ce qu'on faisait avant... on ne nous empêche pas de faire quoique ce soit. De respirer, de courir, de voyager... Je pense que lorsqu'on sombre en dépression a ce point pour une rupture, c'est qu'on a pas vécu d'autre drames horribles dans sa vie.

Oui on est pas tous égaux devant la difficulté... mais je reste sur ma position que prendre des anti dépresseur pour une rupture... c'est TOO MUCH.

Une personne qui fait ça pour cette raison, qu'est ce qu'il lui restera si jamais un de ses enfants meurt renversé par un bus ?
Avatar du membre
par zorglub
#400294
Il n'y a pas d'échelle de valeur....Il y a de la souffrance, de la douleur. Elle n'est pas apréhendée de la meme facon par tous.
Une rupture, ou tout autre choc émotionnel, n'est qu'un déclencheur. Un déclencheur qui va agir sur un terrain deja affaibli et miné par une fragilité que la personne n'arrive pas a controler. Chacun de nous presente des failles et des faiblesses bien différentes. C'est ainsi. Et tant mieux. Cela veut dire qu'il y a des sensibilités variées. Il n'y a pas de règles en la matière. Cela dépend aussi de l'enjeu que chacun met dans tellle ou telle émotion, tel ou tel évènement. Pour certains, perdre son emploi sera vécu comme une "opportunité" de changer d'orientation, pour d'autres cela representera un drame financier, social et psychologique fort. Cela n'empeche pas l'un de comprendre l'autre dans une sincère empathie.

Dans le concept de valeur "standardisée", on nie la capacité de chacun a faire face, "a sa facon" a chaque évènement de sa vie. Dans un sens ou l'autre, d'ailleurs. Une maladie grave n'est, par exemple, pas abordée de la meme facon par tous. La personne ayant la faiblesse de s'effondrer face a une telle annonce est elle moins legitime que celle qui va etre plus combative?...Je ne pense pas. C'est juste que nous ne sommes pas tous armés de la meme maniere.

Dans un autre ordre d'idée....les phobies. Il paraitra bien ridicule pour certains de comprendre pourquoi quelqu'un puisse etre terrorisé a l'idée de prendre l'avion. Too much?...Non, juste que son mecanisme de pensée, sa capacicité a gérer cette "émotion", differera de celle d'un invétéré voyageur. Encore une fois...il n'y a pas d'echelle de valeur, mais des effets, des saissisements, des ébranlements, ressentis en fonction de sa construction (ou déconstruction) psychologique. Cela impliquera donc des remèdes, qui a premiere vue, pourront paraitre disproportionnés. Pourtant, ils ne seront qu'adaptés a la mauvaise prise en charge personnelle de la phobie ressentie....Et a forciori, de la souffrance perçue...

Se battre est facile pour celui qui possède de bonnes fondations....mais lorsque celles ci sont ébranlées, l'édifice ne tient pas bien longtemps....Alors il faut étayer en urgence avec les moyens "du bords" afin d'éviter que le 15ième étage ne se retrouve a la cave....Et cela, quelqu'en soit la cause....si petite soit elle....

En conclusion, la facon dont on soigne, n'est en rien révélateur de la souffrance subie....Les personnes endeuillés par le décès d'un etre proche ne sont pas tous sous dépendance medicamenteuse...et, non pas parce qu'elles souffrent moins....mais parce qu'elles arrivent a mieux gérer leur détresse....

Appendice :
"Je pense que lorsqu'on sombre en dépression a ce point pour une rupture, c'est qu'on a pas vécu d'autre drames horribles dans sa vie."

Au contraire....une personne a tendance dépressive, est une personnes qui a vécue beaucoup de "drames" internes....Qu'ils soient de "petits" drames, ou de "gros" drames aux yeux de certains...peu importe. C'est comme cela qu'elle le ressent...Et c'est surtout l'accumulation répétée qui fait qu'elle va perdre confiance en elle...et basculer dans le sombre.
par Flow13
#401053
@ Zorglub : :-1 :-1 :-1 :-1 :-1 :-1 :-Bra :-Bra :-Bra :-Bra :-Bra

Je ne sais pas qui tu es mais : MERCI ! Ca fait du bien de voir quelqu'un qui comprend a quel point on peut etre mal, si petite soit la conséquence une fois qu'on a été fragilisé...
par blackspiritual
#401101
Là ou je rejoins Geckette quand même c'est que la France est considérée comme la championne d'Europe de la prise de ces merdes. C'est quand même signe qu'ils sont préscrits un peu à tord et à travers non ?
par Geckette
#401130
Peut être que mon discours n'est pas très tolérant face à la douleur. J'en suis consciente. Au fond de moi je sais que certaine personne sont plus fragiles que d'autres.

Mais je reste dans mon idée que pour beaucoup, ce ne sont pas des dépressions, mais la facilité de se dire "ohlala c'est trop dur... je suis tellement malheureux... regardez je suis malade tellement je suis malheureux, il vaut mieux que je sois uune loque"

Ma mère a été sous anti dépresseur pendant un moment après la mort de sa mère, enchaîné de la mort de sa soeur, et de la perte de son travail. Et je le dis ho et fort, ça l'a vraiment aidé à passer le cap. Elle se sentait mieux, mais merde quoi. Deux décès de proche...

Donc oui je suis contre le fait qu'on prenne ça comme des petits bonbons, et perso je trouve que prendre des anti dépresseur pour une simple rupture c'est abusé. Se foutre en arrêt maladie dépression pour ça aussi.

Peut être que je suis aigri à cause de mes expériences, mais quand je vois mon père qui s'est péter les deux genoux au travail, qui a du attendre 3 mois et demie avant de toucher ses indemnité (donc trois mois et demie sans salaire), et qu'à côté de ça je vois des gens se foutre en arrêt maladie 3 mois pour "dépression", parce que "ohhh je suis malheureuse, il m'a quitté..."

Désolée, ça me fout la gerbe, et je ne me retire pas de l'idée que dans la plupart des cas, ce ne sont pas des gens MALADES, mais des gens qui ne font pas d'effort pour tenter de relativiser.

Je pense que si ces personnes "dépressives", venaient à gagner à l'euromillion 2 mois après la rupture... la rupture ne serait qu'un lointain souvenir... et non pas cette personne SANS ELLEs NE POURRAIENT PAS VIVRE;
Avatar du membre
par zorglub
#401340
Geckette,

Je comprends bien ton point de vue. Je te rejoins dans le sens ou la premiere intention "thérapeutique" doit etre la force qui sommeille en nous. Malheureuseument, et tu le reconnais toi meme, ta marge de manoeuvre concernant ta tolérance sur la capacité d'affronter la souffrance est faible. Et c'est bien la le problème. Car, du coup, tu ordonnes, tu hierarchises la souffrance...et de bien entendu, les moyens mis en oeuvre pour l'affronter. Mais pour se "soigner" soi meme, il faut en avoir les moyens...

Il faut bien prendre en considération que le but premier des traitements medicamenteux ne prend de sens que dans une partie de l'étape de "guérison". Ils sont le levier qui permettront, a certains (pas a tous, je te l'accorde), de se repositionner dans un climat serein afin d'aborder le choc qu'ils subissent. Ils ne sont qu'une barriere, un garde fou, contre une autodestruction qui, de toute evidence, anhilerait toute possibilité de reprendre le controle de soi....et de partir dans une fuite en avant sans fin...

Contrairement a ce que tu penses, la dépression est une vraie maladie. Comme beaucoup tu ne la considères pas parce qu'elle fait appel a des symptomes bien moins concrets qu'un cancer. Pourtant, ses ravages sont bien plus grands que tu ne le soupsconnes......Je te reprends également sur....."je vois des gens se foutre en arrêt maladie 3 mois pour "dépression""....Ce type de medicaments n'est pas conditionné par sa propre envie (on ne parle pas ici d'automédication), mais bel et bien par une consultation, un bilan, fait par un spécialiste...Que ces toubibs soient "léger" sur leurs prescriptions, afin de répondre a une pathologie qu'ils ont du mal a prendre en charge est un autre problème....Ce qui me permet de répondre à...

Darkspiritual,

De mon avis, le plus grand anti-dépresseur dont nous détenons egalement, je pense, le triste record est l'alcool. Mais il est culturel....ca passe mieux. Maintenant, on colle cette consommation d'andi-dépresseur sur le dos des francais, mais c'est peut etre au niveau du corps medical qu'il faut regarder. Ce sont quand meme eux qui ont donné un accès de "confort" a ce type de médicaments....Et les labos s'en frottent les mains...

La depression est une maladie complexe et la souffrance psychologique difficilement "quantifiable"...donc facilement simulable. Ceci expliquant peut etre cela. Néanmoins, une personne en souffrance, quelqu'en soit la cause, est a prendre en considération dans sa globalité, son contexte. Le traitement medicamenteux n'est qu'une étape afin de permettre une reprise en main psychologique de soi....et bien souvent, d'eviter le pire... Ce n'est pas une solution, pas une obligation...Juste un moyen....
par Kakahuet
#401826
fidji a écrit :Oui Geckette, tu es encore jeune, tu n'as peut être un peu plus d'énergie pour rebondir. Mais à partir d'une periode quand ton cerveau est épuisée à force d'accumuler les galères il y a un jour, aussi forte que tu sois, tu peux ne plus supporter. Pour ma part, j'ai accumulé galères familiales, professionnelles, de santé et pour finir sentimentales, le tout en 1 an. Mon médecin m'a proposé plusieurs fois de me faire aider, j'ai refusé, jusqu'au jour où on m'a ramassé à la petite cuillère avec cette rupture car je perdais le seul bonheur qui me faisait tenir. Alors, c'était soit ça, soit .... je sais pas, mais je ne me voyais plus d'avenir, tout me dégoutais, je ne voulais que dormir pour oublier et pourquoi même ne pas me réveiller. J'ai remonté pratiquement toute seule la pente, mais j'avais besoin de m'embrumer la tête pour tenir le coup. C'est plus les anxiolitiques qui ont été d'un grand secours pour moi car l'effet est immédiat, mais les antidepresseurs ça aide à limiter les émotions. Certains pourraient dire que c'est dommage, moi je dis tant mieux, je m'en fous de tout désormais, mais j'ai moins mal, je prends la vie comme elle vient, si c'est une bonne journée c'est génial, si c'est une journée catastrophique et bien tant pis. Et, pourtant, tu me connaitrais, je suis quelqu'un qui rigole tout le temps depuis toujours et encore actuellement. Alors en mars lorsque j'ai rompu avec mon ex et que je pleurais devant les amies, devant mes enfants etc ... sans pouvoir me maitriser, la je peux te dire que tout le monde a eu peur, à juste titre.
Donc, chacun fais comme il peut. Ne jamais dire jamais
C'est exactement ça, il arrive un moment ou la coupe est pleine et où on ne peut plus faire grand chose sans aide extérieure ... malgré le fait qu'on soit des battants (perso j'ai toujours rebondi dans ma vie, sauf lors de ma dernière rupture)...dont acte ..après je comprend qu'on puisse tancer les AD et les béquilles médicamenteuses, mais ça dépend non seulement du caractre mais aussi du chemin de vie et de l'accumulation de choses qui ont traversé notre existence...
J' ai eu recours également, peu de temps mais ça m'a aidé à déconnecter le neurone ...
Alors certes, il n'y a pas mort d'homme lorsqu'on se sépare mais on a une partie de nous qui manque et le temps de se faire à cette amputation, tous les moyens sont bons , à condition que cela ne devienne pas une habitude