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Psychologie, séduction, couple et sexualité...
#1279723
Bonjour à tous,

Ce matin, je me suis réveillée mal, comme tous les matins depuis plusieurs mois.
Mais ce matin je me suis réveillée avec la bonne résolution de tout mettre en œuvre pour aller mieux, et je me suis dit que j’irai voir un psychologue.
Néanmoins j’aimerais votre avis sur une question existentielle.
Je pense être une personne assez stable normalement et même forte, et je me suis complètement laissée détruire par un homme qui m’aimait puis qui est tombé en dépression et n’a plus pris soin de moi pendant cette période, puis qui m’a largué quand il allait mieux, alors que pour ma part je l’avais soutenu pendant sa dépression.
Je n’ai aucun soucis à aller voir un psychologue pour aller mieux, mais ce qui m’embête c’est de me dire : pourquoi est-ce au largué d’aller voir un psychologue, alors que dans bien des cas c’est le largueur qui a un problème ?
Je conviens bien que la rupture fait partie de la vie, des expériences, et que les largueurs ne sont pas tous forcément mauvais. Mais j’ai l’impression à lire les histoires, que même si les coupables sont les largueurs qui ont mal agit, on accuse de maux les largués : dépendance affective, sentiments d’abandon, ego surdimensionné etc. etc.
Bref, qu’en pensez-vous ? Pourquoi est-ce au largué de se faire soigner ?
Des fois j’entends des largués (qui ne sont surement pas sur ce forum) et qui après une rupture se disent juste « oh il sait pas ce qu’il loupe, s’il ne m’aime pas c’est qu’il a un problème, j’ai trop d’égo pour avoir envie de me remettre avec lui ». Et je me dis « mais quelle force ». Est-ce qu’on devrait tous réagir comme ça après une rupture, et est-ce que c’est parce que nous ne réagissons pas comme ça que nous devons nous faire soigner ?

Merci pour vos retours sur ce sujet, et ravie par avance d’échanger avec vous !!


S.
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#1279724
Bonjour Samy,

La réponse à ta question est dans ton message:
samy38 a écrit : et je me suis complètement laissée détruire par un homme qui m’aimait
une personne totalement à l'aise dans ses baskets ne se serait jamais laissée détruire, particulièrement par quelqu'un qui était censé l'"aimer"...

On ne parle pas forcément de dépendance affective ou autre, juste que ton référentiel n'est certainement pas le bon.

Si ton ex est réellement en dépression, oui il doit se faire suivre. Mais ça ne te regarde pas/plus. C'est à lui de se prendre en charge s'il estime d'ailleurs que c'est nécessaire.

De ton côté, tu as bien raison d'aller consulter si tu en ressens le besoin. Pas parce que tu es dépressive ou "dépendante affective", juste parce que cette histoire t'a marquée au point de te "détruire", et c'est sur ça qu'il faut axer ton travail psy, pour ne pas retomber dans les mêmes travers une autre fois.

samy38 a écrit :« oh il sait pas ce qu’il loupe, s’il ne m’aime pas c’est qu’il a un problème, j’ai trop d’égo pour avoir envie de me remettre avec lui ». Et je me dis « mais quelle force ». Est-ce qu’on devrait tous réagir comme ça après une rupture, et est-ce que c’est parce que nous ne réagissons pas comme ça que nous devons nous faire soigner ?
Ni l'un ni l'autre, chacun réagit selon son vécu, ce qu'il est.

Mais oui il est normal de partir en courant quand quelqu'un nous "détruit" plutôt que de s'y accrocher et tenter de comprendre pourquoi il se fait pas soigner, lui.

(pour info, j'ai moi-même était suivie il y a des années par un psychiatre au moment où ma relation avec mon ex se délitait. Je n'étais ni folle, ni dépendante, ni dépressive. Au plus, un peu déprimée :) ... Mon "problème" réel n'avait en fait rien à voir avec mon ex, il a juste permis de mettre en exergue des problèmes sous-jacents que j'avais mis sous le tapis depuis très longtemps...)
Modifié en dernier par Carrie007 le 30 mars 2018, 11:43, modifié 1 fois.
#1279726
Merci beaucoup Carrie
En effet, quand je regarde avec le recul je me suis dit que j'ai été bête d'attendre et d'avoir souffert, et de m'être laissée détruire. Il faisait une dépression, et je me suis toujours dit qu'après sa dépression, il irait mieux et que les choses reviendraient comme avant. J'en étais à me dire "2 ou 3 mois de souffrance en plus ou en moins, je peux les subir si quand il démissionne, tout rentre dans l'ordre".
En fait, d'un côté je me dis que j'ai souffert par espoir que les choses reprennent et par amour. N'est-ce pas aussi quelque chose de beau de pouvoir endurer de la souffrance par amour et par volonté que les choses reprennent ?
#1279727
bonjour

bon mon message s'est perdu dans les méandres du net donc je résume ce que j'avais développé:
samy38 a écrit : 30 mars 2018, 11:23 En fait, d'un côté je me dis que j'ai souffert par espoir que les choses reprennent et par amour. N'est-ce pas aussi quelque chose de beau de pouvoir endurer de la souffrance par amour et par volonté que les choses reprennent ?
"Beau" n'est vraiment pas le terme que j'aurai employé...
D'un parce que la vie n'est pas un film Hollywoodien (il n'y a que là que l'on peut trouver ce genre de morale^^)
de deux, parce que je ne vois pas la "beauté" de faire quelque chose de "normal" lorsqu'on voit que notre compagne/compagnon de route commence à perdre pied.
On est là pour le soutenir, certes, mais il ne faut jamais s'oublier là dedans (ce que bien des gens font pourtant) car le problème majeur, ce n'est pas nous qui pouvons le régler mais bien eux-mêmes.

le syndrome de l'infirmière/psy est suranné désormais et sans jouer les égoïstes, il faut savoir se recentrer sur ce que l'on maitrise, c'est à dire nous... et c'est aussi pour cette raison que le "largué" se décide à consulter un professionnel qui pourra l'aider à avancer .

Edit: j'avoue que les psychologues ne m'ont jamais apporté d'aide intéressante mais c'est chacun selon sa sensibilité.
#1279731
samy38 a écrit : 30 mars 2018, 11:23 N'est-ce pas aussi quelque chose de beau de pouvoir endurer de la souffrance par amour et par volonté que les choses reprennent ?
Je vais compléter la réponse très sensée de KKH.

Est-ce quelque chose de beau que de se sacrifier par amour? Cela revient à demander si c'est une preuve d'amour que de sauter du 5ème étage sans filet parce que l'autre le demande.

Après, je dis souvent qu'il y a de la jouissance dans la souffrance. A toi de chercher, et de trouver, ce que cette souffrance t'apporte car elle t'apporte nécessairement un bénéfice secondaire (peur de vivre ta vie?)

L'abnégation a ses limites.
Si mon compagnon va mal, s'il vit quelque chose de douloureux, s'il a un deuil à faire, bien entendu que je serai là pour l'épauler. Et lui sera là pour moi à l'inverse. Mais je ne me laisserais pas couler avec lui, et pareil de son côté.
#1279743
Merci à vous deux pour vos réponses,
Ha, si seulement j'étais venue ici avant de passer des mois à déprimer, à perdre du poids et à me lamenter !
Oui j'ai tenté de le soutenir, et ma tentative s'est transformé en un : je ne parle pas de ce qui ne va pas, et je fais semblant que tout va bien, et je ne te mets la pression sur aucun de nos projets, quant à moi je n'avance pas, j'attends que toi tu sois prêt. Si ça avait résulté à un retour de sa part après la dépression, en effet, peut-être me dirais-je maintenant que ça en aurait valu le coup. Mais avec le recul oui, j'ai perdu plusieurs mois de ma vie.
Pour la souffrance, oui peut être que tu as raison j'en trouve un bénéfice secondaire. Je ne sais pas lequel, je n'ai pas peur de vivre ma vie car j'ai en général des milliers de projets et d'occupations en tête, sauf évidemment en période de rupture où je m'effondre et peux passer des mois dans mon lit.
Alors oui le psy peut être utile pour savoir comment moins me laisser affecter lorsqu'on rompt avec moi, et comment moins être attiré par ceux qui ne veulent pas de moi !
Il faut également trouver un bon psy, celui qui apporte des réponses j'imagine. Car parler pour parler, sans aucun retour ne m'aide pas trop ...
#1279746
samy38 a écrit : Il faut également trouver un bon psy, celui qui apporte des réponses j'imagine. Car parler pour parler, sans aucun retour ne m'aide pas trop ...
Alors oui et non ;) (oui, je sais ça ne t'aide pas trop)

En fait, toutes les réponses, tu les connais, elles sont en toi, c'est à toi de les trouver.

Je me rappelle avoir dit à mon psy, lors d'une de nos premières séances: "je sais que j'ai toutes les clefs en moi, c'est juste que c'est tout emmêlé et que je ne sais pas/plus quelle clef ouvre quel cadenas" et il m'avait répondu "et bien on va aller chercher les bonnes clefs pour faire sauter les bons verrous".

Ton psy est là pour t'aider à te trouver sur ton chemin, il ne peut pas t'apporter de réponses toutes faites simplement parce qu'il n'y en a pas.

Par contre, je crois qu'il te faut en effet quelqu'un qui interagisse avec toi, pas quelqu'un qui te dise simplement "oui", "d'accord", "je vois", il te faut quelqu'un qui parle.
Kysses ont aimé ça
#1279811
Merci pour vos réponses !
Du coup je suis allée voir un psychiatre qui m'a prescrit 2 ans d'anti depresseurs ! 2 ans... !
Moi qui pensais qu'elle allait juste me dire "c'est juste une petite rupture allez donc voir un psychologue ".
En fait c'est la deuxième dépression amoureuse que je fais en 2 ans et elle m'a dit que contrairement a ce que je pensais je n'allais pas devenir plus forte mentalement avec ces différents épisodes de la vie mais au contraire que les depressions allaient attaquer mon cerveau et ma mémoire. Qu'il avait été prouvé que plusieurs dépression avaient plus d'effets nefastes sur le cerveau que de prendre des AD, qui eux soignaient...
Qu'en pensez vous ? Avez vous l'expérience des AD ?
Son raisonnement me semble tenir la route, bien que je pensais pouvoir m'en sortir seule avec le temps...
#1279940
Bonjour Samy,

Dis donc, tu as eu rendez-vous très rapidement auprès 'un psychiatre... Je sais qu'à l'époque où j'avais décidé de consulter le mien j'avais eu un rendez-vous 15 jours après et je trouvais ça déjà rapide...

Quant aux AD, personnellement je n'en ai jamais pris et mon psychiatre n'a jamais jugé utile de m'en prescrire (ce qu'il aurait fait si besoin). Sincèrement, te prescrire des AD pour 2 ans me semble totalement disproportionné et étrange même :? ... Je ne suis pas médecin et je sais qu'il ne faut pas arrêter les AD du jour au lendemain mais 2 ans... Même les gens qui ont une pathologie permanente vont voir leur médecin plusieurs fois par an pour faire un bilan et réajuster le traitement si nécessaire. Je t'avoue que je suis un peu sceptique.

samy38 a écrit : En fait c'est la deuxième dépression amoureuse que je fais en 2 ans et elle m'a dit que contrairement a ce que je pensais je n'allais pas devenir plus forte mentalement avec ces différents épisodes de la vie mais au contraire que les depressions allaient attaquer mon cerveau et ma mémoire.
Pour le coup, elle n'a pas peut-être pas tort
SpoilerAfficher
Tord, thor, private joke :mrgreen:
car contrairement aux idées reçues et à l'adage populaire "tout ce qui ne tue pas rend plus fort", il est également prouvé que les épreuves abîment la confiance en soi. Et en effet être "en dépression" après une rupture amoureuse n'est pas à prendre à la légère. Qu'on soit triste, un peu déprimée, au fond du trou quelques temps (jours, semaines), oui, mais en dépression, non.

Les AD pourront peut-être t'aider, je ne remets pas en cause son jugement là-dessus, mais je crois aussi que tu as besoin d'évacuer à côté et comprendre pourquoi tu te mets dans cet état. Et ça, il n'y a que la parole, l'échange qui pourront t'aider.

Que t'a-t-elle proposé de ce côté-là?
#1279965
Merci Carrie,

Pour le rendez-vous je l'ai eu rapidement sur Doctolib ... ça change la vie ce site, surement un rdv de dernière minute qui s'est annulé !

Oui moi, deux ans j'ai trouvé ça trop, mais elle a dit que c'était le nécessaire après 2 dépressions en 2 ans, pour éviter la rechute.
Je vais voir comment je les tolère, mais en effet je ne suis pas fan au niveau de la durée, j'ai peur de devenir dépendante.

Pour la psychothérapie, elle m'a dit que je n'avais pas les idées au clair actuellement pour en parler et qu'il valait mieux attendre de sortir de la dépression pour en parler. Je trouve cela tout de même étrange, car j'ai l'impression (mes amis ont confirmé) que je parle bien de la rupture, et justement je pense que c'est maintenant que je suis le plus à même d'en parler car j'y pense sans cesse, et mûrit la réflexion dans ma tête.

"Qu'on soit triste, un peu déprimée, au fond du trou quelques temps (jours, semaines), oui, mais en dépression, non." (=> je ne sais pas comment on fait les citations !!)

Oui j'ai du mal moi même à admettre que je vais aussi mal à cause d'une "simple rupture". Je me demande où est la limite entre la déprime et la dépression mais comme c'est déjà la troisième médecin qui me confirme la chose, il va peut être falloir que je me fasse à l'avis médical... C'est dur ! Et après analyse de sang j'ai un taux de vitamine D extrêmement bas, ce qui apparemment favorise la dépression ...
#1279966
Bonjour,

Allez, avoue que c'est un (mauvais) poisson d'avril hein !

Ce n'est pas en 1 journée que tu peux arriver à dégoter un rdv avec un spécialiste comme ça.... et si c'est le cas, va jouer DE SUITE au LOTO !!!

Quant à prescrire 2 ans de médocs, c'est tout simplement impossible :), surotut des AD (bon des doliprane à la limite ... ?)


samy38 a écrit : 01 avr. 2018, 10:31 En fait c'est la deuxième dépression amoureuse que je fais en 2 ans et elle m'a dit que contrairement a ce que je pensais je n'allais pas devenir plus forte mentalement avec ces différents épisodes de la vie mais au contraire que les depressions allaient attaquer mon cerveau et ma mémoire.
Perso, mon psy me dit ce genre de chose, je lui mets un pain dans la gueule et en avant Guingamp, j'en choisi un autre :)
T'es sure que tu n'es pas tombé sur une patiente plutôt? ^^
samy38 a écrit : 01 avr. 2018, 10:31Qu'il avait été prouvé que plusieurs dépression avaient plus d'effets nefastes sur le cerveau que de prendre des AD, qui eux soignaient...
faux et faux.. mais comme c'est une joke, ton truc, je vais pas développer (pour rien ^^)

Bon courage à toi, quand même ... et j'espère que tu arriveras à avancer de manière plus sereine.

Edit : pour la carence en Vitamine D; il existe moultes solutions entre autre voyager au soleil ce qui pourrait te faire bien plus de bien que consommer des AD sans savoir si cela est adapté à ton cas...
#1279968
Haha Kakahuet, je te jure que vivant à Paris, et avec Doctolib, tu trouves n'importe quel médecin disponible en moins de 24H !

Pour ce que tu dis, tu sembles être en contradiction avec Carrie qui confirme également que les épreuves abîment la confiance en soi ...

Comme je l'ai dis, je ne suis vraiment pas fan des AD, mais cette rupture a été tellement brutale que oui, de 1, j'aimerais vraiment que ça s'arrête au plus tôt (ça fait plusieurs mois, j'ai perdu énormément de kilos, impossible de me concentrer au travail, bref, I need help) et ... si je dois affronter encore une rupture un jour j'espère que ça m'aidera à ne pas sombrer davantage.
#1280006
Personnellement, les AD je ne suis ni pour ni contre. Je pense en effet que certaines personnes en ont besoin pour aller mieux et il n'y a aucune honte à prendre des AD. Comme le dirait quelqu'un du forum que j'aime beaucoup, si tu attrapes une angine demain, personne ne trouvera à redire que tu prennes des antibiotiques pour te soigner. Et bien là c'est pareil.

Par contre, plusieurs choses me font tiquer:

- le fait qu'elle te les prescrive pour deux ans, j'avoue que je ne comprends pas et me demande même si c'est déontologiquement acceptable (voir avec une médecin du fofo si elle passe par là);

- le fait qu'elle ne te propose pas de thérapie de "parole" à côté. Par le plus grand des hasards une de mes collègues et moi-même allions voir le même psychiatre. Comme je le disais, il ne m'a jamais prescrit d'AD mais je sais qu'il en prescrivait à ma collègue qui, quand elle est allée le voir, était à deux doigts de se foutre par la fenêtre. Et il a aussi bien entendu entamé une thérapie avec elle, basée sur la parole. Jamais il ne lui aurait dit "bon ben vous penez bien vos petites pilules roses puis quand vous serez stabilisée, dans plusieurs mois, on se revoit, hein!";

- le fait qu'elle te juge en dépression en une seule consultation; c'est comme si on diagnostiquait quelqu'un de bipolaire ou de schizophrène en deux heures!

Sincèrement, à ta place, je pense que j'irais consulter un autre psychiatre, il y a peut-être une raison si tu as réussi à la voir si rapidement...
#1280007
Carrie007 a écrit : 04 avr. 2018, 14:54 Personnellement, les AD je ne suis ni pour ni contre. Je pense en effet que certaines personnes en ont besoin pour aller mieux et il n'y a aucune honte à prendre des AD. Comme le dirait quelqu'un du forum que j'aime beaucoup, si tu attrapes une angine demain, personne ne trouvera à redire que tu prennes des antibiotiques pour te soigner. Et bien là c'est pareil.

Par contre, plusieurs choses me font tiquer:

- le fait qu'elle te les prescrive pour deux ans, j'avoue que je ne comprends pas et me demande même si c'est déontologiquement acceptable (voir avec une médecin du fofo si elle passe par là);

- le fait qu'elle ne te propose pas de thérapie de "parole" à côté. Par le plus grand des hasards une de mes collègues et moi-même allions voir le même psychiatre. Comme je le disais, il ne m'a jamais prescrit d'AD mais je sais qu'il en prescrivait à ma collègue qui, quand elle est allée le voir, était à deux doigts de se foutre par la fenêtre. Et il a aussi bien entendu entamé une thérapie avec elle, basée sur la parole. Jamais il ne lui aurait dit "bon ben vous penez bien vos petites pilules roses puis quand vous serez stabilisée, dans plusieurs mois, on se revoit, hein!";

- le fait qu'elle te juge en dépression en une seule consultation; c'est comme si on diagnostiquait quelqu'un de bipolaire ou de schizophrène en deux heures!

Sincèrement, à ta place, je pense que j'irais consulter un autre psychiatre, il y a peut-être une raison si tu as réussi à la voir si rapidement...
Tout à fait d'accord avec toi Carrie.

Un psychiatre digne de ce nom ne se contentera JAMAIS de prescrive des AD sans thérapie associée. Comme le dit mon psy, les médicaments c'est une béquille, amis si tu ne soignes pas la jambe cassée tu ne remarches jamais.
Pour la prescription de 2 ans, je doute aussi, normalement c'est 3 mois max, bilan, et re-prescription éventuellement.

Bref, pour conclure: change de psy. Demande à ton médecin traitant de t'en recommander un, et prend ton mal en patience. Surtout que si tu expliques au praticien que tu choisiras que tu es en grande souffrance, il y a fort a parier qu'il te "calera" rapidement dans son agenda ne serait que pour faire un 1er état des lieux.
#1280008
samy38 a écrit : 03 avr. 2018, 18:39 je te jure que vivant à Paris, et avec Doctolib, tu trouves n'importe quel médecin disponible en moins de 24H !

Oui alors ca c'est surement très pratique pour un ophtalmo ou un généraliste, mais franchement j'irais pas voir un psy qui ne me serait pas recommandé par mon médecin traitant. quelqu'un que je connais.
#1280020
Mais alors très honnêtement, je ne sais pas ce que j'inspire aux gens, mais l'infirmière du travail m'a dit "allez voir un médecin, il faut vous mettre sous AD" ; le médecin m'a fait un vieux "test de la dépression" (j'avais l'impression que c'était un truc trouvé dans Grazia) et m'a prescrit des AD et d'aller voir un psychiatre. Ce dernier a donc confirmé la prescription des AD, et m'a demandé de faire une prise de sang. Et mon frère qui est médecin m'a aussi dit que c'était bien de prendre des AD vu mon état (mais pas 2 ans quoi ...)
Bref je pensais pas donner l'impression d'aller si mal, mais si toute la communauté médicale veut me mettre sous AD c'est que je dois vraiment avoir l'air désespérée :cry: :cry:
#1280022
samy38 a écrit : 04 avr. 2018, 19:39 Mais alors très honnêtement, je ne sais pas ce que j'inspire aux gens, mais l'infirmière du travail m'a dit "allez voir un médecin, il faut vous mettre sous AD" ; le médecin m'a fait un vieux "test de la dépression" (j'avais l'impression que c'était un truc trouvé dans Grazia) et m'a prescrit des AD et d'aller voir un psychiatre. Ce dernier a donc confirmé la prescription des AD, et m'a demandé de faire une prise de sang. Et mon frère qui est médecin m'a aussi dit que c'était bien de prendre des AD vu mon état (mais pas 2 ans quoi ...)
Bref je pensais pas donner l'impression d'aller si mal, mais si toute la communauté médicale veut me mettre sous AD c'est que je dois vraiment avoir l'air désespérée :cry: :cry:
Oui enfin c'est surtout que c'est plus facile de refiler des médocs que de s'occuper vraiment du problème...
Kysses ont aimé ça
#1280028
Salut

Je me permets d'intervenir car je suis moi même sous anti depresseur et anxiolytiques .

C'est de la merde !!!

Je suis shooté tous les jours , dans un état second , l'impression de ne plus être moi même et cela ne resouds les problèmes de fond .

Tu peux éventuellement prendre sur une courte période et avec l'avis de ton médecin ( maxi 6 semaines car après le sevrage est très difficile ) des anxiolytiques , histoire de t'aider à passer le cap , mais si tu peux trouver une ou des alternatives non médicamenteuses je te le conseille vivement .

Je suis devenu dépendant aux anxyolitiques , si je n'ai pas ma dose je fais des grosses crises d'angoisse ou de panique , plus d'autres effets indésirables plus ou moins pas très sympathique .

Juste un conseil " d'ami " , si tu te sens apte à te guérir différemment , ne commence surtout pas , c'est une drogue qui te ramollit le cerveau et à lire tes messages je n'ai pas l'impression que tu en ais réellement besoin ....

Après je ne suis pas toubib et je ne suis pas là pour faire un diagnostic que je serais incapable de faire .

Mais avec le recul , si j'avais su je m'en serais bien passé .

Courage ;)
#1280034
Hello Wilson,
Merci beaucoup pour ton message,
Juste une question, car je ne suis pas experte, quelle différence fais-tu entre AD et anxiolitiques ? Moi je n'ai que des AD et à très faible dose.
Pour l'instant j'en suis à ma première semaine. L'AD qu'elle m'a prescrit, elle m'a dit que ça n'a rendait pas dépendant. Je pensais que les anxiolitiques non plus ne rendaient pas dépendants non ?

Merci !

S.
#1280037
Bonjour,

Je ne suis pas une spécialiste non plus mais grosse modo l’anxiolytique sert à diminuer l'angoisse et l'anxiété pour des troubles psychiques provisoires (lors de troubles du sommeil non permanents ou lors d'un choc émotionnel lié à un deuil par exemple). L'anxiolytique ne sert pas à aider pour traiter l'anxiété chronique.

Les AD comme leur nom l'indique sont là pour aider à surmonter une dépression. Et je suis assez surprise que ça ne génère pas de dépendance... Mais n'étant pas médecin, encore moins psy, je ne me permettrai pas d'aller au-delà.

Ce que je trouve vraiment gênant, Samy, est que ta psy, que tu n'as vue qu'une fois, te diagnostique dépressive après, quoi, une heure à tout casser de consultation et te prescrive direct des AD... Tu en penses quoi de nos suggestions d'aller voir quelqu'un d'autre?

Et je suis d'accord avec Elieza, consulte quelqu'un qu'on t'a conseillé, notamment par ton médecin-traitant. Tu n'es pas à quelques jours/semaines près.

Wilson63 a écrit : Je me permets d'intervenir car je suis moi même sous anti depresseur et anxiolytiques .

C'est de la merde !!!
Je comprends tout à fait ton point de vue même si je le modérerai un peu car je pense que certaines personnes ont vraiment besoin de cette béquille médicamenteuse au risque de se foutre en l'air sans. Mais je pense aussi que certains praticiens en prescrivent (trop) facilement, les français sont devenus les consommateurs n01 d'anxiolytiques et d'AD :( ...