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Psychologie, séduction, couple et sexualité...
#1272660
La vie de célibataire sans enfants...Et la vie de célibataire, avec des marmots, ou tu as tous les inconvénients de la vie de couple (tu as des comptes à rendre, tu sors pas quand tu veux, tu t'inquiète toujours pour quelqu'un, tu peux pas ramener un mec d'un soir etc...), et tout ceux ceux du célibataire (T'as toujours personne avec qui partager ta journée de boulot, discuter de tes problèmes, t'es tout seul dans ton lit etc...) sans avoir aucun avantage ni de l'un , ni de l'autre on en parle? :mrgreen:Enfin dans les film c'est toujours génial, les gosses sont sages, il font jamais de bêtises et se gardent tout seuls, pendant que le parents , sort, prends soin de lui fait du sport, discute avec ses potes, travail tard le soir.Dans la vraie vie, père ou mère célibataire, c'est un peu moins romantique...
On sent ta détresse ;)
Mais bon c'est vrai qu'il y à beaucoup plus d'avantage d'être en couple que célibataire, m'enfin au moins tu a toujours un oreiller bien épais est frais à coté :ahah:
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par Allys
#1272665
catlea a écrit : 01 févr. 2018, 15:06
Allys a écrit : 01 févr. 2018, 14:52
fuckingworld a écrit : 01 févr. 2018, 14:36 Après la vie de célibataire tu n'a aucun compte a rendre, tu sors quand tu veux avec qui tu veux sans avoir besoin de justifier,tu t'inquiète pour personne
Ouais...

La vie de célibataire sans enfants...

Et la vie de célibataire, avec des marmots, ou tu as tous les inconvénients de la vie de couple (tu as des comptes à rendre, tu sors pas quand tu veux, tu t'inquiète toujours pour quelqu'un, tu peux pas ramener un mec d'un soir etc...), et tout ceux ceux du célibataire (T'as toujours personne avec qui partager ta journée de boulot, discuter de tes problèmes, t'es tout seul dans ton lit etc...) sans avoir aucun avantage ni de l'un , ni de l'autre on en parle? :mrgreen:

Enfin dans les film c'est toujours génial, les gosses sont sages, il font jamais de bêtises et se gardent tout seuls, pendant que le parents , sort, prends soin de lui fait du sport, discute avec ses potes, travail tard le soir.

Dans la vraie vie, père ou mère célibataire, c'est un peu moins romantique...
En effet, c'est pour ça qu'il vaut mieux bien réfléchir avant d'avoir des enfants. ;)
Entièrement d'accord!

Parce que quand tu les faits, que c'est un projet à deux, qu'en plus ils naissent avec un handicap, et puis qu'au bout de quelques années, l'autre se barre, et se rends compte à ce moment là, que bin il a plus trop envie d'être père... et bien ils sont là, et ils ont rien demandé eux :)

Mon message précédent se voulait humoristique, parce que en fait les célibataires qui se plaignent de n'avoir que eux-même à s'occuper, ça me fait sourire....
Avatar du membre
par Paige
#1272676
Les enfants, même si cela représente des contraintes parfois (toujours?) fortes, sont aussi souvent ce qui fait "sens" à notre vie quand on est au fond du trou...

les enfants sont parfois ce qui nous empêche de sombrer complètement...parce que précisément, on est certain d'être le centre d'une vie de quelqu'un...Même si il faut s'en occuper..

Pour beaucoup de gens (notamment les femmes pour qui l'horloge biologique tourne plus vite que les hommes), avoir des enfants est un objectif fort d'une vie...Passé un certain âge on peut toujours trouver l'amour, mais il sera impossible d'avoir des enfants, et donc passé un certain âge, c'est un double deuil à faire: célibataire, sans enfants. Il me semble d'ailleurs que Catlea le dit sur son fil: son regret de ne pas avoir d'enfants qui ajoute à sa peine de célibat qui dure..

Courage à tous
par Allys
#1272697
fuckingworld a écrit : 01 févr. 2018, 16:07
Mon message précédent se voulait humoristique, parce que en fait les célibataires qui se plaignent de n'avoir que eux-même à s'occuper, ça me fait sourire....
Se plaignent?
Le mot n'était peut-être pas bien choisi.

Oui qui ne se rendent pas compte à quel point avoir du temps, pour ne s'occuper que d'eux-même est une chance, et pas forcement un fardeau à porter.

Par exemple après une rupture, c'est quand même plus facile de se changer les idées, quand tu peut voir tes amis, partir en week-end sur un coup de tête, faire une activité (sport, ou autre), ou même rester dans ton canapé à pleurer en regardant des films débiles. Que lorsque que tu est coincé chez toi avec du boulot domestique jusque par dessus la tête, à devoir assurer sur tous les plan, sans jamais pouvoir vraiment souffler.

Jamais bien ma vie de célibataire, j'avais des amis a qui raconter mes journées, il y a avait souvent du monde chez moi... Elle était bien remplie, et je ne me souviens pas qu'elle me pesait spécialement.

Et si je sourie, ce n'est pas pour me moquer, mais parce que personnellement, aujourd'hui, je donnerais beaucoup, pour n'avoir que moi à prendre en charge, ne serait-ce que pendant un mois.
#1272714
Paige a écrit : 01 févr. 2018, 16:25 Les enfants, même si cela représente des contraintes parfois (toujours?) fortes, sont aussi souvent ce qui fait "sens" à notre vie quand on est au fond du trou...

les enfants sont parfois ce qui nous empêche de sombrer complètement...parce que précisément, on est certain d'être le centre d'une vie de quelqu'un...Même si il faut s'en occuper..

Pour beaucoup de gens (notamment les femmes pour qui l'horloge biologique tourne plus vite que les hommes), avoir des enfants est un objectif fort d'une vie...Passé un certain âge on peut toujours trouver l'amour, mais il sera impossible d'avoir des enfants, et donc passé un certain âge, c'est un double deuil à faire: célibataire, sans enfants. Il me semble d'ailleurs que Catlea le dit sur son fil: son regret de ne pas avoir d'enfants qui ajoute à sa peine de célibat qui dure..

Courage à tous
Tout à fait d accord avec toi Paige.
Pour moi c est la double peine à cause de l horloge biologique qui commence à bien tourner. Et c est ce qui m inquiète le plus d ailleurs...
Mais je peux comprendre qu etre mère ou pere célibataire c est dur aussi..on ne va pas comparer les souffrances..suffit juste de ne pas se dire qu une situation est mieux que l autre.
Bonne soirée à tous
par ramon
#1272760
Wilson63 a écrit : 01 févr. 2018, 09:25
Figasec a écrit : 01 févr. 2018, 09:02
ramon a écrit : 31 janv. 2018, 12:37 comment vous le géré vos reactions vos sensations out simplement
Disons que la solitude est pesante certains soirs, ou à certaines occasions comme les fêtes, mais à part ça, j'essaie de ne rien changer à ma vie. D'un autre côté, ça me permet de me consacrer un peu plus au boulot et/ou d'avoir un peu plus de temps libre pour mes passions.
Salut

Il y a combien de temps que tu es célibataire ?
je suis celibataire depuis 2 ans et demie
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par Figasec
#1272785
De mon côté, j'ai été célibataire de Juin 2014 à Juillet 2015, et je le suis à nouveau depuis juillet 2017. Alors évidemment je m'en sors plutôt pas mal parce que je n'ai pas d'enfant. Mais je confirme les interventions précédentes qui soulèvent le problème du célibat avec enfants, tout en les nuançant.
En effet, car ça dépend aussi de l'âge des enfants. Ma précédente compagne en a 5, dont la dernière est encore à sa charge, et qui en plus a amené son petit copain. Donc deux bouches à nourrir, même s'ils sont grands et peuvent (normalement) s'occuper d'eux-mêmes).
A côté de ça, les 4 autres sont grands et casés, et par chance ne se sont pas trop éloignés en partant. Ils peuvent donc aisément aider leur mère lorsqu'elle a besoin de souffler.
par Allys
#1272797
Oph a écrit : 01 févr. 2018, 18:35
Laurette2602 a écrit : 01 févr. 2018, 18:30on ne va pas comparer les souffrances..suffit juste de ne pas se dire qu une situation est mieux que l autre.
C est effectivement ce qui me paraît le plus intelligent et empathique à faire.
Je faisais une simple remarque sur la différence qu'il pouvait y avoir a gérer son célibat avec ou sans enfants, et encore plus quand les enfants en question sont porteurs d’un handicap, et que l'on a aucun soutien autours de soi (et j'évoquais ma situation personnelle). Les problématiques sont différentes, mais évidement elles existent.
J'ai été maladroite visiblement.

Ceci étant dit, et je n'ai peut-être aucune empathie (il ne me semblait pourtant pas que cela fasse partie de mes défauts), et je suis stupide si tu veux (pourquoi pas), mais je pense que si tu (et je ne parle pas de toi Oph, ni de toi Laurette, c'est un tu général), si tu es célibataire, et que tu as le temps et l'argent d'aller au spa, de faire du sport, de la zumba ou du yoga ou du théâtre, ou du dessin, et de la flûte traversière, que tu peux inviter qui tu veux quand tu veux chez toi, que tu peux partir en week-end sur un coup de tête, que t'as du temps pour tes projets personnels et professionnels, tout le loisir de te nourrir intellectuellement et physiquement, mais également de faire des rencontres (amoureuses ou amicales), parce que tu n'es pas obligé de mettre en place un plan ORSEC, et prévoir les choses 3 semaines à l'avance, pour simplement aller boire un verre à l'extérieur avec quelqu'un de fraîchement rencontré. Si tu a la possibilité, de faire des grasses matinées (ou de juste dormir une nuit complète), de te reposer quand tu es épuisé (par ton travail, ou par tes sousis), de pleurer sur ton canapé en vidant un pot de glace, et en te regardant la dernière saison de game of throne (sans te préoccuper d'avoir à préparer le dîner, ou de gérer l'acquisition de la propreté chez ton petit dernier), de faire les magasins et d'aller chez le coiffeur pour changer de look (et poser un regard différent sur toi, dans les moments ou ton estime personnelle est en berne), d'aller au cinéma voir le film qui te plait le jeudi soir (parce que dans ton cinéma la séance du jeudi soir de 22h30 elle est à 5€), d'aller chez le médecin, chez le dentiste, chez le sophrologue, l'ostéopathe, ou le psy. Et si enfin tu as la possibilité de pouvoir rentrer chez toi sans être obligé d'assurer encore et toujours, et d'aller puiser les miettes de ton énergie au fond de tes entrailles parce que tu n'as absolument pas le droit de t'écrouler... Bin je crois (et je me trompe peut-être ou bien je suis obtus, ou peut-être naïve, voir intolérante si tu veux, ou peut-être même bien consumériste, voir simpliste), que le célibat, n'es pas si difficile que ça à gérer.

Et si en plus tu as été encouragé dans ta propre enfance, que tu as des parents aimants, disponibles prêt à te donner des conseils, que tonton Roger est là pour t'aider financièrement dans les coups durs, ou que mamie Lucette te prépare des soupes pour les longues soirées d'hiver, ou que tu peux aller chez ta frangine pour pleurer sur son épaule quand tu es au bout du rouleau, ou que ton frère peut t’héberger en cas de perte de logement, ou tout ça à la fois, alors penser que que ta situation n'est pas mieux que celle d'autres personnes (qui par exemple n'ont aucune famille, sont malade ou sont hébergés en foyer, et doivent se battre pour assurer la satisfaction de leurs besoins de base, et parfois donc ceux de leurs enfants également), alors oui c'est plus facile, et le célibat me semble encore moins difficile à gérer.

La vie est injuste, et dire que tout le monde souffre de la même façon, avec la même intensité quelle que soit ces injustices, qu'on ne peut pas dire qu’une situation est pire qu'une autre, c'est à mon avis de la candeur, ou une vision peut-être pour le coup un peut trop empathique pour moi, je dois le reconnaître.

Quant à savoir qui de celui qui n'a pas eu d'enfant et supporte un double deuil célibat et pas d'enfant, par rapport à celui qui supporte un célibat avec enfant, souffre plus. Et bien je dirais que c'est propre à chacun. Certaines personnes se font des montagnes de pas grand choses, et passent leur temps à pleurer sur leur sort, à faire la gueule, à se plaindre, et pour d'autres quand tu connais leur situation tu te demande comment ils arrivent encore a être en vie après tout ce qu'ils ont traversé et même à sourire de temps en temps.

Alors, oui entendre que c'est aussi difficile pour quelqu'un qui est célibataire qui a de l'argent et des personnes sur qui il peut compter et qui n'a que à s'occuper de lui, que pour une personne qui n'a aucune famille pour l'épauler (je parle de parentèle plus ou moins élargie), ni argent, et qui a sa charge d'autres personnes (parents malade et/ou enfants malades ou pas), et bien c'est surréaliste pour moi (c'est mon avis, et aussi stupide et manquant d'empathie qu'il soit, je n'oblige personne à le partager, mais j'ai le droit de le donner).

Et pour répondre à Paige:
Paige a écrit : 01 févr. 2018, 16:25 Les enfants, même si cela représente des contraintes parfois (toujours?) fortes, sont aussi souvent ce qui fait "sens" à notre vie quand on est au fond du trou...

les enfants sont parfois ce qui nous empêche de sombrer complètement...parce que précisément, on est certain d'être le centre d'une vie de quelqu'un...Même si il faut s'en occuper..
Je comprends qu'être célibataire et sans enfant soit une souffrance, mais (et ce n'est que mon avis), mettre ses enfants au centre de sa vie, leur faire porter le poids de notre bonheur et de notre satisfaction sur leurs épaules, leur donner le pouvoir de donner un sens à notre propre vie, ne vivre que pour eux ou faire de leur seule présence l'atténuation de notre souffrance, c'est les mettre dans un rôle qu'il n'ont pas à remplir.
Parce que évidemment, les enfants finissent par partir, et à ce moment là, on fait quoi? Si l'on a pas pu développer autre chose qu'un rôle de mère (ou de père d'ailleurs), on deviens quoi? Si on a rien d'autre dans sa vie que ça?

Alors oui, je souris, rien qu'en imaginant, que si je n'avais que moi à m'occuper chaque minutes de chaque jours, si je pouvais être autre chose qu’une mère, si j'avais le temps, la possibilité, l'argent et le soutien nécessaire pour pouvoir nourrir (au sens large) l’être humain que je suis d'autre chose que de maternité, alors je pourrais exister en tant que femme, et alors oui ma vie serait plus douce, ma souffrance moindre, et la gestion de mon célibat simplement une partie de plaisir.

Je suis donc désolée Ramon pour avoir squatter ton post avec ces digressions, et désolée également puisque visiblement des personnes se sont senties blessées, et ont été touchées dans leur légitimité à ressentir de la souffrance dans leur propre situation.

bon courage à vous tous
Avatar du membre
par Paige
#1272802
Mais Allys, comme a dit Laurette, les souffrances ne sont pas à comparer, c'est ça que je ne comprends pas
Alors oui, je souris, rien qu'en imaginant, que si je n'avais que moi à m'occuper chaque minutes de chaque jours, si je pouvais être autre chose qu’une mère, si j'avais le temps, la possibilité, l'argent et le soutien nécessaire pour pouvoir nourrir (au sens large) l’être humain que je suis d'autre chose que de maternité, alors je pourrais exister en tant que femme, et alors oui ma vie serait plus douce, ma souffrance moindre, et la gestion de mon célibat simplement une partie de plaisir.
Oui pardon , je trouve que "sourire" à la détresse de ceux qui ne peuvent pas avoir d'enfant, oui je trouve ça maladroit :/

Que tu parles de toi, et de ta souffrance à toi, personnelle, je trouve ça tout à fait légitime, ce fil et le forum en général sont là pour ça. Mais dire que la détresse des autres te fait sourire en comparaison de la tienne, je ne comprends pas :?

et j'aurais dis pareil à quelqu'un qui t'aurait répondu : "lire les gens malheureux d'avoir des enfants me fait sourire quand on pense moi que je suis au fond du trou après des années de lutte contre ma stérilité"

mettre ses enfants au centre de sa vie,
Cette confusion me semble révélatrice, car je n'ai pas dit ça, voilà ce que j'ai dit
on est certain d'être le centre d'une vie de quelqu'un

Je n'ai jamais dit que les enfants devaient être le centre de NOTRE vie j'ai dit, que, de fait, nous sommes le centre de la vie de notre enfant ;) Tant qu'il est dépendant de toi en tous les cas. Et je peux même rajouter que l'éducation qu'on lui procure a précisément pour but ultime de ne plus être le centre de sa vie, qu'il devienne à son tour un adulte autonome et bien dans sa peau


Enfin je le répète, j'entends ta souffrance personnelle, elle me déchire le ventre même (entendre une mère dire qu'elle préfèrerait ne pas avoir d'enfants, j'imagine sans mal l'immense détresse dans laquelle tu te trouves, vraiment) mais il n'y a nul besoin de "sourire" aux détresses qui ne sont pas les nôtres pour légitimer celle qu'on vit, si? :(
par Daenyan
#1272809
J'avoue que mon célibat me pèse. Et que je préférais les périodes où j'étais en couple. J'ai heureusement la chance d'avoir une vie bien remplie, des passions. Mais mes amies ont la même chose et en plus un homme amoureux à la maison, et des mioches (qui m'appellent tata). Qui me disent je t'aime. Mais qui glissent toujours de mes bras pour courir vers maman ou papa.
Je repense à celui avec que je pensais sérieusement fonder une famille. J'espère retrouver ça un jour.

Je n'ai jamais été mec d'un soir, je me suis toujours épanouie sexuellement dans une relation stable, car j'ai besoin de sérénité et de vrai partage pour me laisser aller. Donc "cette liberté" ne m'apporte rien en tant que célibataire, et celles en couple stable et amoureuse de leur conjoint n'envient absolument pas cet aspect de la vie de célibataire (dans mon entourage).

Alors, je suis d'accord, ce célibat que je vis n'est pas du tout dur à gérer. Mais je suis épanouie en tant que personne, pas en tant que célibataire. Et j'apporte mon point de vue de jeune femme qui a envie d'une histoire sérieuse et de fonder une famille.

Honnêtement, aucune de mes copines n'echangerait sa place de maman pour la mienne. Même celle qui est maman solo. Juste ponctuellement, elles aimeraient bien avoir un peu de temps libre.
par Daenyan
#1272816
Allys, j'entends bien ta souffrance et elle est dure à lire aussi car tu dois être dans une période très éprouvante.

Chacun gère ses souffrances comme il peut. Moi je souffre bien plus de n'avoir personne dans ma vie que du fait de ne plus avoir de boulot. Ce ne serait pas le cas d'autres qui seraient au fond du trou d'être au chômage.

Faire le deuil de quelque chose qu'on voulait au fond de soi est très douloureux, car on sait qu'on ne connaîtra jamais cela et que ce n'était pas un choix volontaire. Personne ne t'enlevera jamais ta maternité, ce que tu as ressenti devant leur progrès, de les voir grandir. De les avoir conçu par amour. Peu importe qu'aujourd'hui l'addition te paraisse amère, personne ne t'enlevera les joies que tu as connu grâce à eux. Et ça, pour une femme qui veut des enfants mais ne peut pas en avoir, c'est une perte terrible.

Courage Allys.
par Allys
#1272822
Oph a écrit : 02 févr. 2018, 12:02C est pas grave Allys, il suffit d être conscient de ses propres défauts. On en a tous :)
Et bien alors sans doute que je manque d'empathie finalement... Puisque c'est toi qui le dit (toi et d'autres) c'est sûrement l'image que je renvois, et peut-être même c'est ce que je suis au fond, une personne qui manque d'empathie. Probablement. Ce n'est pas grave, je ne suis pas la reine de l'empathie.

Toutefois, je ne vois pas où est ta propre empathie face à ma réponse qui se voulait sincère, je ne vois pas ou est ta reconnaissance et ta compréhension de mes sentiments et de mes émotions dans ta réponse. Elle n'est destinée qu'à me blesser, me remettre à ma place ou quelque chose comme ça... Tu as réussi. Me voilà bien mouchée, bien fait pour moi. Tu peux te féliciter de ta grande empathie.

Oph a écrit : 02 févr. 2018, 12:02 Tu sembles avoir une idée bien arrêtée de ce qu'est ma vie, ou celle d un celibataire sans enfants lambda (puisque c est un "tu" general), peut être qu un jour je te raconterais en mp, je suis à peu près sûr d avoir vécu des choses que tu ne connaîtras jamais, mais je te promets de ne pas trop sourire devant ta souffrance qui me semblera moindre à la mienne ;)
Je ne crois pas avoir dit que j'avais une idée bien arrêté sur TA vie, ni sur celle de TOUS les célibataires sans enfants de ce forum, puisque effectivement j'ai employé un TU général, comme je l'ai précisé je ne parle pas de toi. J'ai pu voir au fil des post, que tu avais une vie pas forcement facile, et j'en suis désolée pour toi.

J'ai donné une opinion, qui peut avoir toutes les caractéristiques négatives que tu veux, cela reste mon opinion. Tu peux la démonter avec tous les sarcasmes que tu trouveras, si cela t'amuse, ou te conforte dans l'idée que tes opinions sont plus nobles que les miennes. C'est ton droit. Il n'en demeure pas moins, que tout aussi abjecte que puisse te sembler mon opinion, elle est mienne. Et comme je l'ai dit je ne pensais pas porter atteinte en écrivant cela, à la légitimité de la souffrance de chacun, parce que mon commentaire à la base ne parlait pas d'échelle de souffrance, mais d'avantages et d'inconvénients, et posait les problématiques du célibat, avec ou sans enfants.


Ce qui a déclenché les foudres c'est ce "Ça me fait sourire", et le fait que j'ai parlé de personnes qui se "plaignent" de leur célibat, alors qu'il n'ont pas d'enfants, et donc personne d'autre a prendre en charge qu'eux même.
J'ai connu les deux situations, et à choisir, et bien je préfère le célibat sans enfants, personnellement, c'était bien plus facile pour moi d'être célibataire, quand je n'avais que moi à prendre en charge. Et c'est parce que j'ai connu les deux cas, que je peux me permettre de les comparer, et de sourire comme lorsque mon amie qui était enceinte, m'a dit très enthousiaste "Oh ce que j'ai hâte qu'il arrive", et que je lui ai dit en souriant "Je comprend, mais profite de l'instant présent, et d'avoir encore le temps de ne t’occuper que de toi".


Et puis évidement, que si tu veux me parler de ses choses que tu as connu et que selon toi je ne connaîtrait jamais en MP, je suis tout ouïe.

Je ne doute pas un seul instant que tu ai vécu des choses, que je ne connaîtrais jamais (il est clair que n'ayant ni frère, ni sœur, je ne connaîtrais jamais la peine que peut ressentir quelqu'un qui perd son frère ou sa sœur par exemple), et de la même façon, je te parlerais de choses que tu ne connaîtras jamais (en tout cas je te le souhaite) , aujourd'hui tu n'as aucune idée, de la douleur que l'on peux ressentir, d'avoir deux enfants handicapé à prendre en charge, et nous pourrions partager nos expériences, et nos douleurs respectives.


Mais comme je sais, que ce laïus n'est aucunement destiné à discuter sincèrement, mais plutôt a amener ta phrase finale qui est "mais je te promets de ne pas trop sourire devant ta souffrance qui me semblera moindre à la mienne ;)", cet échange qui pourrait être enrichissant ne se fera jamais, puisque le principal but de ton message, est de me blesser, et non pas d'échanger.


Ce n'est pas grave Oph, je ne sais que trop que parfois quand on souffre on a du mal à être bienveillant.
#1272855
Mea culpa un peu tardif et j'en sais quelque chose :D

Mais c'est un mea culpa quand meme, je trouve ta démarche Allys, compréhensible et c'est tout à ton éloge. Tu ne dois en effet pas du tout avoir une vie facile, comparé à quelqu'un qui n'a ni obligation qui ne dépende pas de lui, ni remords à avoir quand il suffit de se focaliser sur sa propre personne.

Tes enfants n'ont rien demandé à part qu'on les aime, meme si c'est extremement dur parfois, surtout avec leur handicap, mes parents étaient sourd et muet (mon pere malentendant en vérité) et j'ai eu la chance de naitre sans...alors ils dépendaient de moi et je n'avais pas le droit de ne penser qu'à ma personne...l'inverse peut etre vrai...chaque vie que se soit en célibat ou non, vaux la peine, tu le sais bien et les souffrances qui l'accompagne aussi.

Courage Allys, tes enfants t'aiment que tu sois empathique ou non, célibataire ou non, heureuse ou non, handicaper ou non.
#1272873
Je tenais à rajouter qu'en te relisant je ne suis bien sur pas d'accord du tout avec ta facon de voir, mais je soutiens ton role de mere d'enfants à handicap, parce que je sais ce que ca peut etre...
par Allys
#1272882
À tous ceux qui ont pris le temps, de me répondre, de me donner leur avis, de me soutenir, ou de me remettre en place.

Je vous remercie, d'avoir partager votre point de vue et contrairement aux préjugés que Oph a de moi, j'ai lu avec attention vos interventions, et j'y ai beaucoup réfléchi.

Mais je voudrais que Ramon, puisse se réapproprier son post, alors, au cas ou d'autres personnes, voudraient intervenir sur mon cas, et non sur la problématique de départ, merci de le faire en MP.

Bonne journée.
par blur
#1272883
@ Allys
"mettre ses enfants au centre de sa vie, leur faire porter le poids de notre bonheur et de notre satisfaction sur leurs épaules...."

Je rebondis juste sur ceci, comme disait Paige, et sans vouloir rentrer plus avant dans la discussion : non, c'est l'inverse : il n'est pas question de dire de mettre tes enfants au centre de ta vie, mais de constater que de facto, en les mettant au monde, TU es le centre du monde de tes enfants...avec les responsabilités et aléas qui en découlent et contraintes, mais aussi la grandeur.

A mon avis, il serait peut-être intéressant de s'interroger pourquoi une telle interprétation de ta part "mettre les enfants ont centre de sa vie", alors qu'il fallait comprendre juste l'inverse.

Pour le célibataire avec enfants, souvent la mère, c'est une situation qu'on trouve régulièrement : les enfants sont devenus le centre de la vie de la mère, l'équilibre mère/femme n'a pas été mis en place, c'est un autre équilibre qui s'est mis en place : mère/enfants, avec sentiment d'injustice souvent, exprimé par la colère ;

Or, comme tout système mis en place, celui -ci a son utilité inconsciente malgré les frustrations qu'il engendre : celui de renoncer à sa vie de femme ? se punir soi-même de n'avoir su garder le conjoint ? mettre en avant ou se définir ou se "glorifier " de ce sacrifice pour culpabiliser l'autre ou le monde responsable de cette injustice ou retrouver une estime de soi ou une reconnaissance ? (pardon si c'est brutal) .. etc..etc... S'interroger là-dessus est important pour faire enfin le deuil d'une vie idéale, inventant et cherchant des moyens de faire en sorte de sortir de ce système "enfants au centre de ma vie", et en finir avec ce sentiment d'injustice ( victime) pour commencer à se réapproprier sa vie
Modifié en dernier par blur le 03 févr. 2018, 15:18, modifié 2 fois.
#1272885
oph qui parle de mépris ...c'est vrai qu'elle sait de quoi elle parle....venez lire comment elle à été pleine de compassion me concernant.....kalinka, alabane, louma la compassion coulent dans leurs veines!!!!(ironie!!!!!!!!!!
Bravo Allys et je te souhaite du courage, la meute arrive.....moi vous pouvez rien me faire. Je suis dans le silence, vous avez gagné.
#1272886
Danielh ou comment en profiter pour en remettre une couche en crachant de nouveau sur des gens qui t'ont tendu la main mais dont les opinions autre que l'apitoiment sur ton propre sort ne trouvent pas grace a tes yeux.

Ceci dit, d'apres ce que j'ai pu lire tu ne peux pas te targuer d'etre plus empathique et bienveillant et moins meprisant que ceux que tu te permet d'envoyer au bucher en continuant a jouer la victime pour des evenements ayant eu lieu sur ce site et qui ne datent pas d'hier.

Sur ce je sors de ce fil.

Pardon Ramon pour la digression.

Et Allys, je suis de tout coeur avec toi.